Dans le jardinage biologique, la permaculture et toute forme de jardin naturel, nous avons tous conscience du rôle de la biodiversité au potager, élément indispensable qui conduira à la mise en place d’un certain équilibre entre les différentes espèces animales et végétales. Dès lors que vous cherchez à préserver et à favoriser la vie qui gravite dans l’ensemble du jardin, que vous prenez le temps d’observer votre environnement afin de comprendre les mécanismes naturels, tout en éliminant les produits chimiques, vous vous dirigez vers cet équilibre naturel. On peut bien sur donner un petit coup de pouce à la nature, pour favoriser la venue des animaux, des insectes soit de toute cette faune qui pourra trouver refuge et de quoi se nourrir dans votre jardin-potager. Cette faune participera aussi à la protection naturelle de vos cultures en place et de l’ensemble des végétaux présent (de la flore).
Voyons ensemble quelques fondamentaux à la biodiversité …
Comment faciliter la venue des insectes (auxiliaires) au potager
Pour que la faune puisse s’installer dans votre jardin en permaculture, il lui faut de quoi s’abriter mais aussi de quoi s’alimenter. Pour ce faire, il est important de savoir attirer également les dits “nuisibles” ou indésirables du jardin selon le nom qu’on souhaite leurs donner. Cependant, ces insectes ravageurs permettent de nourrir d’autres insectes et animaux qu’on qualifie dans le langage du jardinier bio d’insectes auxiliaires ou d’amis du jardinier.
L’idée à retenir pour votre jardin : Les ravageurs et auxiliaires forment un tout, soit l’ensemble de la faune de votre jardin. C’est nous les jardiniers qui considérons certains insectes comme « nuisibles » alors que dans la nature, rien n’est vraiment bon ou mauvais. D’ailleurs, on peut également trouver de nombreuses qualités à certains ravageurs. Par exemple, les limaces remplissent des fonctions écologiques essentielles dans la qualité du sol etc …
De cette observation, il faut donc favoriser l’installation des insectes et animaux dans l’ensemble du jardin et plus cette diversité dans la faune sera importante, plus l’ensemble du jardin sera protégé et moins vous constaterez de présence de dégâts sur vos cultures. Comment faire concrètement ?
Favoriser la diversité en permaculture
Ces deux points sont très liés, on ne s’en rend pas forcément compte au début mais l’installation des insectes et animaux est obligatoirement favorisé par la présence de végétaux dans le jardin et de l’ensemble de la flore. C’est pourquoi …
Laisser les mauvaises herbes (adventices) se développer
Non seulement ces végétaux spontanées sont naturellement présent dans votre milieu, votre environnement et j’insiste sur ce côté « naturellement » car, ils sont parfaitement adaptés à votre région, votre climat. Sans oublier que la terre est chargé de graines de ces plantes sauvages (parfois comestibles). Il est donc parfaitement possible de réserver un carré à ces herbes folles qui pourront abriter et nourrir différents insectes tels que …
- Des coccinelles
- Des syrphes
- Des limaces (et oui aussi …)
- Etc …
Diversifier vos cultures au potager biologique
Cette règle de la diversité des végétaux s’appliquent également au sein même du potager, de vos cultures bio. En effet, on parle souvent d’association au potager et bien, dans nos jardins amateurs, pourquoi vouloir faire de la monoculture sur nos parcelles potagères ? Il peut être plus judicieux de mélanger vos fruits et légumes, quelques plantations de poireaux par-ci, un pied de tomate bien arrosé par-là, des légumes feuilles semés aux pieds de plus grandes cultures qui vont en apprécier l’ombrage et retarder la montée en graine etc …
Les possibilités d’associations au potager sont très nombreuses et on peut également diversifier les variétés pour renforcer cette diversité. Par exemple, pour les tomates, il existe des centaines de variétés anciennes différentes qu’on peut également diviser en 3 grands groupes, soit …
- Les variétés précoces qui offriront leurs récoltes entre 50 et 70 jours après la plantation
- Les variétés de mi-saisons qui offriront leurs récoltes entre 60 et 90 jours après la plantation
- Les variétés tardives qui offriront leurs récoltes entre 80 et 110 jours après la plantation
Il est donc tout à fait possible de sélectionner différentes variétés selon leur précocité, plutôt que de cultiver uniquement (par exemple) de la cornu des Andes ou alors de la Green Zebra, Noir de Crimée etc … Vous me suivez ?
Mélanger des fleurs, arbustes, arbres, aromates etc …
Et oui, l’équilibre d’un jardin bio ne se limite pas qu’aux cultures potagères, bien au contraire même ! Si votre jardin le permet, l’installation d’arbres fruitiers, la plantation de fruits à baie ou autres peut faciliter la venue des oiseaux, chrysopes et autres insectes et animaux qui pourront trouver refuge et probablement de quoi se nourrir.
Je pense que la question à se poser pour chaque végétaux présent dans votre jardin, c’est qu’est-ce que cette plante, cet arbre, cette aromate etc … permet d’abriter, de favoriser aux niveaux des insectes ? Ou au contraire qu’est-ce que cette plante, arbres, fleurs, aromates permet de repousser ?
N’oublions pas également que les végétaux communiquent entre eux, ils échangent des nutriments. D’ailleurs certaines plantes stocks certains minéraux afin de les restituer par la suite aux plantes voisines etc … Et plus un milieu est riche en végétaux et plus la qualité de la terre s’améliore. Essayez de creuser légèrement votre sol autour d’un massif de fleurs variés et en parallèle, essayez de creuser à un endroit où l’herbe est tondu régulièrement, vous vous rendrez vite compte de la différence de couleur, d’odeur et de qualité du sol.
Utiliser des matières pour favoriser la biodiversité
Au delà de tout ceci, il est également possible de mettre en place des éléments qui seront très rapidement coloniser par la faune. Personnellement, j’ai mis quelques rondins de bois à différents endroits, mais tout près du potager car ne l’oublions pas, certains insectes ne se déplacent que de quelques mètres pour aller chercher leur nourriture ; c’est pourquoi il peut être judicieux d’en mettre « un peu partout », selon la taille du jardin.
Cela peut être …
- Des tas de feuilles mortes pour couvrir le sol
- Des rondins de bois
- Des tuiles
- Des pierres
- Des branchages
- Etc …
Vous serez très surpris de la rapidité avec laquelle, ces éléments seront habités. Ensuite, l’idée est bien entendu de ne plus y toucher, de les laisser ainsi car, si tels ou tels animaux et insectes s’installent dans votre jardin, c’est qu’ils ont trouvé un endroit pour s’abriter, être favorisé dans leur cycle de vie mais aussi et surtout parce qu’ils ont trouvé à proximité de quoi se nourrir. D’où l’importance de bien réfléchir aux questions citées plus haut avant de toucher à quoi que ce soit, au risque de créer une sorte de déséquilibre.
Les hôtels à insectes pour attirer les insectes
Voici une idée simple à mettre en place et il est tout à fait possible de fabriquer un hôtel à insecte soi-même. Personnellement, je préfère créer plusieurs petit abris de ce genre afin de les placer à différents endroits. Ces constructions permettent d’orienter la venue des espèces qu’on souhaite voir s’installer au jardin biologique.
L’une de mes observations de permaculteur
Pour conclure cet article sur la biodiversité et comme nous avons pu le voir, c’est l’ensemble de la faune et de la flore qui forme l’équilibre de votre jardin-potager. A mon sens, le rôle du jardinier est justement de comprendre l’ensemble de ces mécanismes passionnants, de les favoriser afin de protéger les cultures en place naturellement.
Et vous, comment favorisez-vous la biodiversité dans votre potager afin de protéger vos cultures naturellement ? Je vous invite à me laisser un commentaire juste en dessous de cet article.
Bonjour Yannick,
Je t’avais laissé un commentaire un peu plus haut, mais il se trouve que l’url que j’ai donné dans ce commentaire a changé. Pourrais-tu le remplacer par http://www.le-jardin-de-jenny.fr/le-crapaud-un-autre-auxiliaire-dans-mon-jardin.html
De même en commentaire sur cet article https://au-potager-bio.com/video-lutter-contre-les-limaces/, l’url est à rectifier.
Merci beaucoup et bonne semaine !
Jenny
Salut Jenny,
Avec plaisir, je m’en occupe dès maintenant 😉 Merci à toi de ton partage et à très bientôt
Amitiés
Yannick Hirel
les limaces –
Autour de mes hostas dont les feuilles jeunes sont très appréciées
des limaces et autres gastéropodes, je mets des coquilles d’oeufs
finement broyées, pour cela je mets les coquilles- dans un sac plastique
que je pose à terre, je le piétine et obtiens ainsi des particules de
coquille que je dispose au pied des plantes à protéger. les limaces
vont chercher ailleurs des endroits qui leur permettent de ramper
plus tranquillement- sacs ou contenants noirs sont des pièges également très efficaces, après la capture, je les dépose dans
le sac destiné à la relève des déchets verts par la commune.bonjour Yannick, les limaces
les limaces –
Autour de mes hostas dont les feuilles jeunes sont très appréciées
des limaces et autres gastéropodes, je mets des coquilles d’oeufs
finement broyées, pour cela je mets les coquilles- dans un sac plastique
que je pose à terre, je le piétine et obtiens ainsi des particules de
coquille que je dispose au pied des plantes à protéger. les limaces
vont chercher ailleurs des endroits qui leur permettent de ramper
plus tranquillement- sacs ou contenants noirs sont des pièges également très efficaces, après la capture, je les dépose dans
le sac destiné à la relève des déchets verts par la commune.
Auxiliaire du jardinier et grand amateur de limaces, escargots,…et vers de terre, notre ami le carabe, un beau coléoptère de quelques centimètres de long et à la livrée variable suivant les espèces, vert métallique pour le carabe doré qui a un habitat varié(prés,jardins, haies, forêt) ou noir violacé pour le carabe violet qui « habite » lui exclusivement en forêt.
Comme toujours…quelques tas de bois et de pierres par ci par là, un tas de foin, un espace enherbé non tondu,le tas de compost ou quelques tuiles égarées près du cabanon pour essayer de faire venir ce « copain » du jardinier…
Gare a vos fesses les limaces!
Je suis tout à fait d’accord avec toi Yannick. La biodiversité est essentiel au jardin afin de favoriser l’équilibre des écosystèmes. La nature place des insectes, des animaux ou des plantes à des endroits précis suivant leurs besoins vitaux. L’homme influence énormément ces équilibres par des décisions dès fois irréfléchies. Pour ma part, je milite pour la gestion différenciée des espaces verts publics et privés qui est la meilleure manière de favoriser cette biodiversité.
Merci Yannick pour tes conseils. Par beau temps comme en ce moment, je vais retirer le couvercle toute la journée et soulevez les déchets pour les aérer. A suivre…
A bientôt. Viviane.
Bonjour Yannick,
Mon composteur est placé à l’ombre d’un mur au nord donc au frais.
Les limaces et escargots se logent à l’intérieur du couvercle et j’en trouve tous les jours. Mon compost semble bien fonctionner puisque le tas diminue progressivement.
Votre travail + votre jardin + le site à gérer… félicitations pour tout ce temps que vous nous accordez.
Viviane.
Bonjour Viviane,
Je pense qu’il est préférable pour un composteur qu’il soit placé légèrement au soleil et de faire en sorte qu’il ne soit pas trop exposé à la pluie pour justement éviter de favoriser un milieu trop humide et pas assez riche en oxygène, tu vois ce que je veux dire ? Je te conseille d’essayer de l’aérer régulièrement et en faisant cela essaie de voir un peu sa qualité, c’est à dire s’il te semble chargé d’eau ou pas.
De rien pour le temps passé, j’aime beaucoup écrire sur le sujet 😉
A bientôt
Yannick
Bonjour,
Je trouve souvent des limaces et des escargots dans mes composteurs. Faut-il les laisser ? Après tout, ils font le même travail que les vers de terre… mais reste-t-ils dans les composteurs jours et nuits ?
Merci beaucoup de vos conseils.
Viviane
Bonjour Viviane,
Je suis désolé pour l’attente de ma réponse !! Normalement les limaces ne trouvent pas trop leur place dans le compost car elles préfèrent des endroits plutôt humide et froid, alors que le compost monte (lorsqu’il est bien fait) en température. Je vous propose de me dire comment vous faites votre compost ? Ou est-il placé ? … Et une dernière question : Y en a-t-il beaucoup dans le compost ?
C’est moi qui vous remercie pour votre commentaire
A bientôt
Yannick
je lis le blog et je ne commente jamais, alors aujourd’hui je le fais au moins déjà pour merci beaucoup pour tous ces conseils, ça m’aide beaucoup, et ça me donne beaucoup d’idées aussi !
Je débute en jardinage, j’ai un petit jardin « sans terre » (un peu de terre et dessous du remblai en pierres sèches et de la glaise) avec la moitié en pente très raide en prime, donc je ne peux pas faire grand chose. J’ai opté un peu au hasard (après avoir vu une photo sur un blog australien) pour le jardin en bacs, et depuis 3 ans je suis passée d’1 à 7 (2mx1mx40cm). Chaque année je rajoute quelque chose 🙂 cette année avec le climat très pourri du Jura/Doubs, c’est assez compliqué, et je suis envahie par les limaces.
Pour la bio diversité j’ai ça assez naturellement car j’ai des murets en pierre sèche un peu partout (il y en avait, j’ai continué, j’ai trouvé ça joli), j’ai planté une haie avec toutes sortes d’arbustes (en me fiant à une carte postale ancienne de l’endroit, j’ai voulu remettre dans l’état ce que des générations ont détruit), installé des nichoirs, des mangeoires/abreuvoirs pour les oiseaux, des tuiles, des petits tas de feuilles et de branchages, j’ai semé des herbes de toutes sortes (bourrache orties consoude façon jardin anglais : en vrac !), j’ai un espace « libre » où pousse ce qui veut bien pousser et n’est tondu qu’une fois par an, groupé les chrysomèles en déplaçant des gaillets dans un « carré » (pour ne pas tuer les insectes en tondant), installé des « maisons à insectes » (type cagette grillagée remplie de pommes de pin), j’ai des plantes « aquatiques » récupérées lors d’un défrichage sauvage de la mairie sur le bord du Doubs qui sont dans de grandes poubelles (!) et y vivent très bien alimentées par la pluie (et où viennent libellules et aussi des chenilles !)… c’est un peu n’importe quoi, mais ça me convient 🙂 j’ai donc de tout comme insectes (en prime je suis coincée entre une route et l’eau, donc c’est un peu le refuge local), beaucoup d’oiseaux (que les voisins font fuir), des abeilles sauvages. J’ai aussi des petits rats, au départ j’essayais de m’en débarrasser mais finalement ils sont parfaits dans leur rôle anti-escargots et anti limaces ! Je laisse un peu faire la nature, je regarde, j’essaie de comprendre 🙂
Merci encore beaucoup pour tous vos conseils !
Bonjour Arcadia,
JE voulais vous dire que je comprends pour les commentaires pas facile de trouver le temps d’écrire 🙂 Sinon je voulais vous remercier de partager tout ceci avec nous tous, cela donne une belle idée de vos conditions de cultures. Je suppose que dans ces régions là, la saison doit être assez courte et pas forcément facile pour certains fruits et légumes : peut être est-il préférable de bien les sélectionner, non ?
Un grand merci à vous et à très bientôt
Amitiés
Yannick
bonjour,
le problème c’est que plus de limaces, plus d’insectes = plus d’oiseaux.
cet article de Ouest France que je vous communique n’est pas optimiste http://www.trouville-deauville.maville.com/actu/actudet_-Biodiversite-ces-oiseaux-qui-nous-quittent_fil-2343440_actu.Htm
je vous signale aussi que les hérissons peuvent se prendre dans les filets et ne pas arriver à en sortir ; il vaut mieux mettre des cageots découpés éventuellement.
chacun de nous fait ses petits aménagements, mais la tendance lourde de la destruction de l’environnement continue.
Bio diversité avez-vous dit ? Je sème beaucoup, récolte peu. A l’orée du bois, mon potager est le rendez-vous de toute la faune sauvage: sangliers, chevreuils,limaces s’y ébattent sans vergogne . Tout dernièrement,le dernier invité surprise: le campagnol ! Un comble ! il a attendu que je plante le dernier de mes 73 pieds de tomate pour construire des autoroutes souterraines d’un pied à l’autre, sectionnant quelques racines récalcitrantes au passage!
Bonjour Consoude,
Pas facile effectivement ! Pour la petite histoire, Je viens de louer un espace cultivable à ma commune de 500 mètre carré, et mon voisin a tout clôturé car les chevreuils … Venaient vraiment tout lui manger, il faut effectivement savoir partager mais aussi savoir réagir lorsque les pertes sont trop importante. Je vais surement rencontrer ce problème car j’ai déjà repéré des traces de pattes dans la terre : cette année, je vais commencer par voir comment se comporte le terrain, la faune … je publierai surement des articles sur le sujet car c’est souvent le problème lorsque nous habitons près d’un bois.
Je vous remercie et vous dit à très bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
pour faire fuir les chevreuils, tu peux mettre des cheveux dans un bas suspendu à une branche ou un piquet, aux 4 coins de ton jardin. Le chevreuil a l’odorat très développé et fuira l’odeur des humains. Je fais ça depuis des années et ça fonction bien. Ne pas oublier de renouveler les cheveux 1 fois ou 2 par an.
Où trouver des cheveux ? Vas voir ton coiffeur, il en jette à la pelle 🙂
Bonjour Christian,
Merci pour l’astuce j’essaierai ça dans mon nouvel espace ! Je pense bientôt en faire un petit article pour vous le présenter : 500 mètre² ça va commencer à faire !! Effectivement qui mieux que le coiffeur pour les cheveux 🙂
Merci encore et à bientôt
Yannick
bonjour,
j’ai mis des abeilles, (deux ruches) je laisse toute une partie de mon potager en friche;
Une taupe devenait un peu ennuyeuse en soulevant systématiquement mais plans de salade. On m’a conseiller de nombreux pièges mais je ne veux certainement pas la tuer elle a le droit de vivre et de profiter aussi de ma bonne terre alors j’ai appliqué un remède de grand mère: un bâton planté en plein milieu du carré sur lequel j’ai posé un cul de bouteille en plastic, le vent (même faible) le fait bouger et fait du bruit.Résultat exemplaire et instantané, dès le lendemain ma petite taupe s’est éloignée de mes salades et se promène ailleurs sans déranger personne. j’adore et je laisse ces satanés pièges aux ennemis de la biodiversité.
J’ai d’autres trucs mais je ne veux pas monopoliser cet espace.
Bravo pour ce blog plein de fraicheur.
Bonjour Raoult,
Super conseil !! J’avais déjà entendu le trucs des bouteilles, les taupes étant très sensibles aux ondes, cela ne m’étonne pas de l’efficacité. Sinon, il ne faut surtout pas hésiter à partager des trucs et astuces car cet espace est fait pour ça : C’est avant tout un lieu d’échange 😉
Merci à toi et à très bientôt
Yannick
Bonjour,
J’ai aménagé, il y a plusieurs années, un abri pour les hérissons sous un tas de bois. J’ai observé plusieurs reproductions et mes voisins sont bien contents également d’avoir ces charmants animaux qui fréquentent leurs jardins. J’ai également construit des nichoirs pour les oiseaux ainsi que des mangeoires pour le nourrissage hivernal. Dernière construction en date (il y a deux ans) un gîte pour insectes. Mais là déception car il est très peu fréquenté.
Sinon, près du potager, je laisse également un tas de pierres, un coin totalement sauvage (petit espace sans aucune intervention de ma part) et j’entretiens une bande de jachère fleurie.
Bonjour Patrick,
Ton jardin me plait bien 🙂 Il faut vraiment que tu essaies de préserver les hérissons, ce sont de précieux alliés au jardin ! Pour ce qui est des nichoirs à insectes, je pense que le principal problème de ces derniers est que la plupart des insectes que nous aimerions voir y loger, vont chercher leurs nourritures seulement à quelques mètres. Je pense qu’ils préfèrent leurs abris naturels (comme le coin sauvage, quelques mauvaises herbes en plein coeur du potager avec des pucerons à leurs porter … ) A mon avis, ils doivent se disperser dans le jardin, d’autant que tu leurs offrent déjà une multitude d’endroit avec une zone classé « sauvage » toutes proches du potager (en bref, que du bonheur pour les insectes) … Je pense que c’est pour cela qu’ils ne vont pas dans ton abris, je dirai que c’est un bon signe : as-tu des attaques de nuisibles ? des problèmes particuliers dans ton jardin ? L’important est que l’équilibre soit là qu’en penses-tu ?
Un grand merci à toi pour ton partage et à très bientôt
Yannick
Bonjour,
Entre mes laitues j’étale des feuilles d’orties que je renouvelle tous les 15 jours. J’ai remarqué qu’elles étaient moins trouées… de plus, j’apporte de l’engrais et les orties forment un paillis.
Mon potager est le long d’une haie d’Eléagnus colonisée par plusieurs espèces d’oiseaux.
Bon dimanche au jardin. Viviane.
Bonjour Viviane,
Ah oui ! Avec de l’ortie ?! Il me semble avoir entendu un trucs similaire avec des feuilles de fougères qu’il faut remplacer assez souvent pour qu’elles continuent à dégager de l’odeur ! Perso, j’adore les oiseaux !! Ils sont d’ailleurs des prédateurs naturels très efficaces pour certains insectes, il faut juste penser à protéger nos fraises … Au risque qu’ils en profitent plus que nous 🙂
Merci à toi d’avoir partager cela avec nous tous
A très bientôt
yannick
bonjour Yannick,je lis tous tes articlesmême si je ne répond pas toujours; J’habite à la campagne et les merles sont nombreux, ils aiment aussi mes fraises , j’ai une petite famille de hérissons que je revois tous les ans,et avec ce temps très pluvieux cette année j’ai bon nombre d’escargots et de limaces qui sont gourmands de mes salades et autre légumes. cette année je vais donc essayer de faire du purin de fougère pour les éloigner, je n’ai jamais essayé la bière.
bon courage pour ton nouveau potager.
Bonjour Lucie,
Je te remercie de ton intérêt pour le blog ! cela me fait réellement très plaisir ! Je suis tout à fait d’accord, les oiseaux sont très utile mais aussi vorace avec les fraises, j’ai opté pour un petit filet car sinon, ils me mangeraient tout ! Pour la fougère, tu peux aussi déposer directement les feuilles au pieds de tes cultures par contre, il faut aussi les remplacer régulièrement afin de conserver l’odeur répulsive ; je ne sais plus qui m’a dit ça mais il me semble que c’était un lecteur du blog : Ca y est !! Je me souviens, c’était Gilles le jardinier bio 🙂
Par contre, je déconseille personnellement les pièges à bière car ils ont le désavantage d’attirer les limaces de tes voisins chez toi.
Un grand merci à toi ! J’écrirai bientôt un petit article pour présenter le nouveau potager 😉
A bientôt
Yannick
Bonjour. Depuis que je cultive mon jardin dans ce sens, j’ai beaucoup plus de vie dans mon jardin, des insectes mais surtout les escargots se sont multipliés et les limaces sont arrivées, des petites limaces grises très voraces. C’est une vrai catastrophe pour mes légumes. Il n’y a plus de hérissons dans ma région. J’ai bien un crapaud mais je ne sais même pas s’il en mange. J’ai pensé avoir une super idée en mettant des bogues de châtaignes autour des plants de salades. Le lendemain, plus aucune salade et de la bave sur les bogues. Même les piquants ne les arrêtent pas. Je les ramasse manuellement et j’en trouve tous les jours. L’année prochaine je vais les compter. Je pense que je dois détenir le record d’escargots au m2.
Bonjour Daolys,
Ah les limaces !! Elles sont vraiment terrible ! Mais il y a quelque chose qui me frappe lorsque tu dis : « Depuis que je cultive mon jardin dans ce sens » tu veux dire qu’avant tu utilisais des produits ? Je ne sais pas si tu as déjà vu l’une de mes vidéos sur le sujet, dans laquelle je donne ma façon de faire face aux limaces, mais tu trouvera aussi, dans les commentaires, différentes astuces qui pourront surement t’aider 😉 Je te laisse le lien :
https://au-potager-bio.com/video-lutter-contre-les-limaces/
N’hésite pas à me tenir au courant, il faut dire qu’avec ces temps très humide, les conditions sont parfaite !
A bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
les planches me paraissent finalement le meilleur système contre les limaces, surtout que les oiseaux ne manquent pas ici. J’espère que les crapauds chez moi sont trè actifs; j’en ai trouvé a plusieurs reprises sous les objets : sous un gros bac à fleurs, sous une tuile à plat sur la terrasse et sous un tas de branches posées sur l’herbe, donc des coins + sombres et + frais. Laissons les donc faire; après tout, ils étaient dans le jardin avant moi 🙂 Manquent les hérissons pour déguster les escargots…
Jean
Bonjour Jean,
Personnellement, c’est une solution que je trouve assez efficace aussi 🙂 Je me dis que dans le cas de grosse attaque il me suffit d’aller les cueillir ici ! En tout cas, je vois que tu as plein de prédateur naturel aux limaces, elles doivent être assez contrôlé, non ? Les crapauds, les oiseaux … Il manque juste le hérisson : tu compte lui faire un abris ?
Sinon, je suis assez d’accord avec toi, elles étaient là et elles font partie de la biodiversité, je pense qu’il faut savoir faire avec.
Merci à toi et à très bientôt
Yannick
bonsoir yannick ,un grand merci pour tes astuces,pour l instant je n ai pas de soucis avec les limaces un petit grand pere m a conseiller de mettre de la cendre de cheminee autour des salades ca les fait fuire
`amitie es stephane
Bonjour Stéphane,
Pour être franc, j’étais assez septique avec ces astuces mais il semblerait que de nombreux jardiniers disent que c’est très efficace ! Par contre, il faut penser à renouveler la cendre régulièrement car avec la pluie … le tout s’en va et donne libre circulation aux limaces. Par contre, je crois que c’est la surface qui est difficile à traverser pour elles.
Merci à toi pour ton partage et à bientôt
Amicalement
Yannick
BonjourYannick
Le hérisson mange les os de côtelettes ,de poulet.il aime la viande et les limaces;
Pour ma part, les limaces,je les tuent,les merles ne les mangent pas,je mets des planches dans mes allées et tous les matins je fais ma tournée,ce n’est pas un plaisir, mais qui doit manger les légumes?,lorsque nous avions des poules,je leur donnaient mes planches à nettoyer
J’ai un jardin de curé! de 1500m,avec des plantes aromatiques ,des herbes et des légumes et arbres fruitiers,donc beaucoup de travail!!et peu de temps sur internet
Arlette
Bonjour Arlette,
Comme vous dites tout ceci prends pas mal de temps ! Au début, je le faisais aussi en rentrant du travail le soir de prendre ma lampe torche pour aller les cueillir ces terribles limaces, mais à quoi bon ! Je trouve qu’on ne peut pas lutter tout le temps ! Je préfère perdre une-deux salades d’autant que je pourrais malgré tout profiter des autres salades 🙂
Par contre, il est vrai que 1500 mètre ça commence à faire ! vous devez avoir de quoi vous suffire en fruits et légumes je suppose, non ?
Merci à vous et à très bientôt
Yannick
Merci pour toutes ces informations.
Je me suis inscrite sur ce blog en prévision de mon installation éminente à la campagne où j’aurai beaucoup d’espace pour faire un potager!!!
Vous tous me rendez très impatiente de mettre les mains dans la terre.
Bientôt….çà arrive….les notaires sont très longs à finir leurs paperasseries.
A bientôt et toujours beaucoup de plaisir à vous lire.
Marie
les dossiers des notaires sont toujours beaucoup plus long à éclore que les fleurs du jardin. 😉
il est possible d’attirer beaucoup de vie dans le jardin,l’année dernière j’ai été envahi par une nuée de petits d’hommes. Il faut préciser que l’année avant j’avais mis en place des fraisiers et framboisiers qui commencaient à donner. Ils ont des petits doigts extremement performents et sont très silencieux,ils font juste un petit bruit a peine audible … chute …chute… chute… hihi.
Salut Yannick,
C’est toujours un plaisir de passer par ici (j’ai eu un souci avec mes boîtes gmail et hébergeur et toute une série d’adresses sont restées en plan dont la tienne…).
Félicitations pour ton nouveau lopin, tu vas être tout fou là-dedans.
La biodiversité, tout un art, et passionnant parce qu’entre toutes ces bébêtes, c’est aussi un peu la guerre entre elles plus la protection de ta production. Du boulot!.
Pour les limaces j’ai remarqué (par hasard que si la terre est mise à nue, avec une planche de bois imbibée d’eau (contreplaqué) = succès garanti et en plus, un petit sous pot avec de l’eau dessus et elle viennent camper autour.
Avec le piège à bière, on attire souvent des voisins qui viennent tout piétiner…
@+
Christian.
bonjour Yannick,
merci pour ces conseils sur la biodiversité. Pour ma part, je particpe à l’Observatoire des bourdons, des papillons et des escargots de Noé Conservation et j’ai appris à mieux connaître ces petits animaux, beaucoup plus petits que nous et que nous dérangeons souvent dans leur environnement. J’ai beaucoup de bourdons car j’ai du chèvre-feuille (jaune et rose) et des roses trémières dans lesquelles ils se vautrent et dont ils ressortent tout jaunes. J’ai pas mal d’escargots des haies et de petit gris et de minuscules limaces ; je pense qu’on peut leur laisser leur part au jardin, les feuilles de chou les plus basses, etc ; je laisse les pissenlits où les escargots se ravitaillent beaucoup. J’essaie de donner le moins de coups de bêche possible au printemps, car je trouve des chenilles de papillons enterrées qui attendent d’évoluer vers le stade suivant. Par contre, je n’ai pas vu d’autres bestioles, à part des gendarmes et je me demande comment on voit des carabes, qui se promènent plutôt la nuit. La notion d’équilibre est effectivement fondamentale.
bon week-end au potager.
christine
En prévision de l’installation d’une serre, j’ai mis sur le sol des cartons (sans encre) pour empêcher la végétation de se développer. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir sous les cartons des orvets…. J’ai donc décidé d’installer des cartons au pied des mes fruitiers. Il y a aussi un tas de compost et depuis lors, étant plus attentive, j’en ai encore observé quelques uns….
Bonjour Yannick,
Personnellement je laisse beaucoup de tas de branchage et des pierres en tas a quelques endroits dans mon jardin mais au potager comme je ne suis pas seule et qu’il y a un règlement a suivre je ne peux faire ce que je veux.Cette année je laisse faire au jardin sans intervention; pour le moment pas de problème du aux nuisibles…
Bonjour Yannick,
Oui je suis bien d’accord, les pièges à bière attirent un surplus de limaces. Il me semble qu’il nous faut accepter de partager, se contenter de contrôler la quantité de limaces présentes sans vouloir les éliminer. Quand je cueille une salade, je laisse toujours le trognon en place (pour aérer la terre) et les feuilles que je mangerai pas (pour satisfaire les limaces).
En revanche les merles me causent pas mal de problèmes car ils ont tendance à ravager les petits fruitiers et j’ai l’impression que, depuis quelques années, ils ont chassé une partie des mésanges qui ne sont pas assez fortes pour rivaliser!
Je suis partisan du jardin fouillis, les allées (qui avaient été engravillonnées au début) sont maintenant envahies d’herbes, je les maintiens à bonne hauteur avec le coupe bordures, et c’est un refuge pour les insectes (la bourrache, semée une fois il y a 15 ans, s’est répandue dans tout le jardin!) Il y a aussi des tas de branches dans différents coins du jardin, sur ton conseil je vais en rapprocher un du potager, je n’avais pas réfléchi que les petits animaux n’ont pas nos jambes!
Je viens de faire enfin l’expérience d’un » purin d’orties » bien réussi: après 10 jours de macération (en retournant un peu, mais pas beaucoup car je ne suis pas là 4 jours dans la semaine) il exhale une bonne odeur de foin coupé et pas du tout une odeur de pourriture!
ce week end, je filtre le purin de consoude, j’espère avoir la même heureuse surprise!
Merci pour tout ce que tu nous fais partager, bravo de trouver le temps d’écrire toute cela en plus de ton travail et ton jardin!
BONJOUR J’AI MI DE LA CENDRE DE BOIS POUR ÉLOIGNER LES LIMACES ET SA FONCTIONNE PAS TROP MAL
Très instructif, merci beaucoup Yannick !
Bonjour Enjoy,
De rien 😉 merci à toi pour ton commentaire.
A bientôt
Yannick
Bonjour,
Bonne idée d’attirer les animaux nuisibles hors du potager plutôt que de mettre des pesticides ou insecticides dont on sait les dangers pour notre santé. C’est vrai que les pièges à bière sont efficaces pour les limaces et si on adopte ta stratégie il faudrait les placer hors du potager.
Michel
bonjour Michel,
Merci pour ton commentaire. Les pièges à bière sont effectivement très efficace, personnellement, je ne les utilise pas car je trouve que d’un autre côté, ils attirent un surplus de limaces que nous n’aurions pas forcément eu dans notre jardin si le piège n’était pas là. Cependant, ceci reste une solution très très efficace et simple à mettre en place.
Encore merci à toi et à bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
J’utilise les crapauds pour « gérer » la population de limaces dans mon jardin. http://www.le-jardin-de-jenny.fr/le-crapaud-un-autre-auxiliaire-dans-mon-jardin.html
C’est pour le moment la meilleure solution que j’ai trouvée (en dehors du ramassage manuel). Bien sur il ne faut pas utiliser d’anti-limaces, sinon vous éliminerez en même temps les crapauds.
Jenny
Bonjour Jenny,
Effectivement, les crapauds doivent être hyper efficace, pour ceux qui dispose d’un plan d’eau je pense qu’il s’agit d’une excellente solution.
Merci à toi et à bientôt
Yannick
Loin d’être un expert en jardinage, je considère cependant que l’utilisation de procédés naturels au jardin est une évidence. Cessons de nous empoisonner avec des substances chimiques qui ne font que grossir le portefeuille quelques-uns et utilisons les mécanismes simples qui ont fait leurs preuves.
Quand j’étais petit, j’avais fait remarquer à ma grand-mère que dans son potager, les pommes de terre étaient bien plus grosses le long du carré de choux rouges. Écoutant ma suggestion, nous avons planté alors alternativement, une rangée sur deux de patates, et l’autre de choux rouges. L’année suivante, la récolte de pommes de terres sut historique. Le chou repoussait-il des prédateurs souterrains ? Fournissait-il un composant favorisant le développement des tubercules ? Je n’en sais rien. Mais ça fonctionnait bien.
Bonjour Thierry,
Désolé pour l’attente de ma réponse à votre commentaire, je pense que dans le jardinage, il faut comme vous avez pu le faire, savoir observer et rien de tel que sa propre expérience. car dans le fond il ya énormément de paramètre à prendre en compte : la terre, l’environnement…
En tout cas, belle façon de penser 😉
Merci encore pour votre commentaire
A bientôt
Yannick
bonsoir Yannick,
Je suis émerveillée par la notion
d’équilibre qu’il faut mettre en place
si on veut attirer telle ou telle variété
d’insecte ou d’animal dans son
potager.
Bonjour à toi Hannah,
Je trouve que c’est le côté très intéressant du jardinage bio : la petite vie qui peut venir résider dans le jardin-potager et que nous pouvons apprendre à connaitre.
Merci à toi pour ton commentaire et à bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
Ma seule culture, en été, ce sont les tomates. Guère de prédateurs, si ce n’est quelques fourmis pour les grappes qui touchent le sol. Pourtant, j’abrite une famille de ratons laveurs et j’ai régulièrement la visite d’une bande de très jolies moufettes. Oui, c’est mignon et je ne déteste pas savoir qu’ils vivent sur mon terrain. D’autant que personne ne touche à mes tomates !
Pour les autres bestioles, je suppose que les nuées d’oiseaux de mes mangeoires font le travail…
A bientôt !
Bonjour Bernadette,
Je pense que le fait de laisser les différentes espèces s’installer et surtout, comme tu le fait, de les favoriser (en mettant des mangeoires,…) tout ceci contribue à disposer d’un jardin entièrement écologique, pour le bonheur des yeux, mais aussi celui des papilles.
Merci à toi pour ton commentaire et d’avoir partager ceci avec nous.
Amitié
Yannick
Bonjour Yannick,
De notre côté,
– nous avons placé des tas de branches, de tiges creuses, de pierres un peu partout.
– nous laissons les plantes spontanées s’installer au bout des buttes, là où elle ne dérangent pas notre culture.
– nous laissons volontairement certains légumes sur place ou monter en fleurs/graines pour le couvert.
– nous implantons des arbustes nourriciers (nous avons récupéré un viorne cet automne) et autres arbustes pour le gîte.
– nous avons modifié légèrement le centre de notre mandala pour y trouver toutes sortes de plantes aromatiques, fleurs spontanées et cultivées et ainsi attirer le petit monde.
– nous pensons à ajouter des espaces d’eau pour les oiseaux (ce qui limite leur consommation des baies – j’ai entendu qu’ils les consommaient vivement aussi pour l’eau qu’elles contiennent).
– etc.
L’observation nous a permis de constater :
– les perce-oreilles apprécient les cagettes. Au départ, nous les avions placé pour protéger les jeunes plants d’un trop fort ensoleillement.
– les perce-oreilles se blotissent dans les ‘gousses’ à graines de radis que nous avons laissé monté en fleur/graine.
– les fleurs des carottes sauvages sont un abri idéal et duveteux pour de nombreux insectes lorsqu’elle se ferme sur elles-mêmes (fin d’été/début d’automne) : araignées, perce-oreilles et autres que je ne sais encore reconnaître.
Et le jardin a gagné largement en biodiversité en seulement 1 an. En photo cela donne ceci : http://www.lapatureeschenes.fr/images/phocagallery/historique/2012/img_4545.jpg.
En janvier, nous participons à l’opération comptage des oiseaux du jardin pour le plaisir de se poser et d’observer avec Bretagne Vivante (http://www.facebook.com/events/434441239940687/permalink/434441886607289/).
Voilà pour aujourd’hui !
A bientôt.
Sylvaine.
Bonjour Sylvaine,
Excellente idée que de laisser des tas de pierre au jardin, je pense que je vais également le faire prochainement. Pour ce qui est des plantes spontanées je t’invite à lire l’un de mes articles : https://au-potager-bio.com/des-mauvaises-herbes-pas-si-mauvaises/
Je vois que tu as mis en place tout ce qui peut être mis en place pour favoriser la biodiversité dans ton jardin 🙂
J’ai également entendu parler de cet opération de comptage des oiseaux : je pense que cela réserve de super moment d’observation « sauvage ».
A très bientôt et merci pour ton commentaire
Yannick
Bonjour Yannick,
Très intéressant ces astuces pour attirer de bons amis dans notre jardin. Merci pour ce partage.
Dorian
Bonjour Dorian,
Merci à toi pour ton commentaire 😉
A bientôt
Yannick
Avec deux sureaux aux extrémités du potager, nous avons des merles pour se charger des limaces et des escargots. Il n’est pas rare que nous trouvions des coquilles vides attestant de leur redoutable efficacité.
Pour ce qui est d’attirer les hérissons au potager, j’ai lu qu’il fallait leur laisser quelques croûtes de fromage dont ils seraient friands. J’ai lu récemment qu’il fallait au contraire PROSCRIRE TOUT PRODUIT LAITIER qui sont dangereux pour la santé du petit animal et pourrait même aller jusqu’à le tuer.
Je voulais juste vous en informer au cas où, comme moi dans le passé, vous auriez cru bien faire en laissant quelques chutes de fromage pour les attirer. °_o
Bonjour Sarah-jane,
Merci pour votre commentaire et le partage de vos connaissances. Je ne savais pas que l’on pouvait attirer les hérissons avec des croûtes de fromages, j’aime autant le manger 🙂 (petite blague) mais merci pour ceux qui aurait peut être mis des produits laitiers en pensant bien faire.
A très bientôt
Yannick
Avec des fleurs de sureau,penser à faire un apéritif
on m’a dit que je pouvais faire un champagne de sureau. Si vous en connaissez la recette, je suis preneuse. Preneuse aussi de la recette de l’apéritif de sureau 😉
Bonjour Sarah-jane,
J’ai déjà entendu ça et lu un article sur un autre blog, j’essaierais de le retrouver 😉 Sauf si quelqu’un a une petite idée de la recette !
Merci à toi et à bientôt
Yannick
Bonjour,
Le hérisson et le merle sont deux bons prédateurs des escargots et limaces. Pour attirer et conserver les hérissons, rien de tel que de leur confectionner un abri pour l’hiver (comme j’explique sur mon blog). Pour les merles, il suffit de planter des arbustes à baies qu’ils aiment beaucoup, et une fois qu’ils auront repéré votre jardin, ils s’occuperont également de vos limaces et escargots.
Bonjour Christian,
Merci à toi pour ton commentaire, si tu le souhaite tu pourrais nous mettre le lien vers l’article de ton blog pour attirer et conserver les hérissons 😉
Super compléments d’informations.
A bientôt
Yannick
C’est juste un article pour faire simplement un abri à hérisson, avec des choses simples, pour qu’ils passent mieux l’hiver. C’est ici: http://www.conseils-coaching-jardinage.fr/2011/10/gardez-vos-herissons/
salut,
j’ai dans mon jardin 4 sureaux. Des oiseaux s’y sont installées. Il y a entre autres espèces, les merles qui nous permettent de maintenir la population d’escargots à un nombre raisonnable tout en nous offrant, chaque soir, un concert de chants ravissants. Nous avons conservé des coins un peu sauvages. Sous le camélia par exemple, le bout de terre prend des allures de sous bois avec son tapis d’humus et des champignons. Ici, on amasse les feuilles mortes et les branchages créant des abris pour les petites bêtes. Quelques nichoirs servent d’abri à certains oiseaux et même des insectes. Il y a beaucoup de fleurs dont certaines mellifères pour les abeilles de passage. On a aussi un petit bassin et des abreuvoirs pour tout ce monde. La biodiversité au jardin, c’est essentiel pour qui aime la nature et aime la contempler. Ici, même le chat est contemplatif. Il ne sait pas chasser. ça n’est pas dans sa nature. Il préfère regarder voler les oiseaux ou courir les mulots… Allez comprendre…
à voir, le site http://www.humanite-biodiversite.fr/