On qualifie (trop) souvent ces herbes sauvages comme étant des mauvaises herbes. Pourtant, elles apportent beaucoup de choses et fut un temps, nos anciens les connaissaient et avaient appris à s’en servir. Certaines mauvaises herbes qu’on appel plutôt des adventices sont comestibles, donne des informations précieuses sur la qualité du sol mais peuvent aussi, en utilisation plus poussé et encore une fois pour certaines d’entre elles avoir des vertus médicinale.
Dans mon jardin je laisse toujours un petit coin où je laisse se développer cette végétation spontanée, et je vais vous expliquer pourquoi …
Nourrir et attirer les auxiliaires
Dans le sol se trouvent une multitude de graines prêtent à germer lorsque les conditions leurs seront favorables. Certaines Fleurs et graines permettent d’attirer à elles de nombreux insectes utiles à la protection de votre jardin-potager bio, de les alimenter convenablement même pendant les périodes où il y a moins de fleurs ; ce qui permet d’attirer dans le jardin l’ensemble de la biodiversité avec par exemple, parmi les insectes les plus connu dans le jardinage biologique et la permaculture des coccinelles, des mésanges (que je tente de prendre en photo sans succès pour le moment), des syrphes, des chrysopes, des cétoines, des carabes etc …
Ce sont bien sûr ce qu’on appel les amis du jardinier qui permettent de réguler, de contrôler naturellement la présence de dits « nuisibles » et qui représentent dans un potager biologique des atouts indispensables, qui vont permettent (avec du temps et de la patience) d’installer une forme d’équilibre naturelle entre les espèces présentent dans votre environnement.
Les mauvaises herbes embellissent le jardin et nous nourrissent
Je trouve que la nature nous offre de splendides fleurs spontanées dont certaines d’entre elles sont parfaitement comestibles, c’est le cas par exemple de la bourrache (dont on peut consommer les fleurs bleues en forme d’étoile) mais aussi des pissenlits, du plantain, du pourpier, de l’ortie et bien d’autres encore …
Concernant l’ortie : Même si ça pique un peu, l’ortie possède de grande propriété, on peut en faire du purin pour repousser les pucerons ou acariens mais, on peut également consommer la tête de cette herbe spontanée, les cuisiner pour en faire une soupe ou encore mélangée avec des pommes de terre sautées, c’est un régal ! Sans oublier le côté plante bio-indicatrice, la présence d’ortie dans un milieu est révélateur d’un sol riche en azote pour moins de carence de cet élément, c’est donc un très bon signe pour le jardinier bio et le permaculteur.
Améliorer le sol du potager
La qualité du sol est très importante si l’on souhaite obtenir de beaux légumes et en bonne quantité qui seront moins sensibles aux potentielles maladies ou encore aux attaques de nuisibles. Il y a différentes méthodes pour améliorer la structure d’un sol, sa qualité, on peut opter pour les semis d’engrais verts dont certaines espèces peuvent recharger le sol en azote.
De plus, lorsque nous laissons les mauvaises herbes se développer au coeur du potager, entre les légumes, il y a d’un côté le fait d’attirer les auxiliaires, de participer à la diversité végétale mais d’un autre côté, sous la terre des centaines d’espèces sont favorisées avec, pour chacune d’elles un rôle, une fonction écologique bien précise. Certaines espèces vivant dans le sol régénèrent la terre, certaines entrent en jeu dans la décomposition de la matière organique, d’autres sont spécialisées dans la transformation des matières en minéraux etc …
Pour conclure sur les mauvaises herbes
Vous l’aurez compris ces herbes spontanées ont plusieurs utilité dans votre potager. Pour aller plus loin, on peut aussi les utiliser en guise de mulch. En clair, chacune d’elles possèdent ses propres propriétés et caractéristiques qu’il suffit d’apprendre à connaitre, que ce soit pour se soigner au naturel ou encore pour protéger vos plantes potagères afin éloigner certains animaux comme le taupin par exemple.
Merci de partager cet article autour de vous mais aussi à le compléter avec vos connaissances à travers un petit commentaire 😉
Bonjour , je découvre votre blog par hasard en consultant le web sur les mauvaises herbes… dans mon jardin j’enlève le chiendent à la main de ci de là , cahin caha comme ça me dit ! lol ! je suis jardinière au naturel AUCUN et JAMAIS de produits chimiques depuis toujours et mon jardin est bien beau , les fleurs sont belles les roses superbes tout pousse bien ! j’ai des querelles avec le liseron qui colonise tout ce qui monte vers le ciel !! mais bon ma main l’empêche d’atteindre des hauteurs décourageantes ! lol
Il y a quelques années je faisais un potager au fond de mon jardin, tout poussait et très peu de légumes étaient attaqués par des bébètes , je me disais que les insectes et petits animaux travaillaient à ma place pour éliminer les soit disant nuisibles! je suis très attachée aux insectes et petits auxiliaires du jardin , je nourris les oiseaux , je leur dispose de la mousse du jardin au creux des branches d’arbres pour la construction de leur nid et ça marche les tas fondent comme neige au soleil , ça me fait sourire de voir qu’une si petite attention peut être utile aux oiseaux .
Bref je vis au naturel dans mon jardin je mange des légumes bios des produits locaux chez des personnes qui respectent la terre et les animaux aussi.
Merci pour ce blog ouvert d’esprit , bravo !
Pepito/Régine
Bonjour, effectivement, j’aime aussi laisser un peu de plantes « non prévues » au potager. Dans mon cas, c’est le choux gras qui est le plus présent. Alors oui, c’est envahissant, mais ça a surtout pour moi le gros avantage d’attirer le puceron (tout autant que la capucine !). Laissez qq pieds de choux gras au pieds de vos haricots, petits pois ou fraisiers et ils seront débarrassés des mechantes bébêtes ! Et de fait, je les soupçonne réellement d’être à l’origine de la venue de mes chères coccinelles chaque année, car celle-ci ne sont jamais loin d’un choux gras (leur garde-manger à coup sûr !)
Bonjour Oli,
Merci de votre commentaire sur le blog 😉 Effectivement, vous avez parfaitement raison en disant « je les soupçonne réellement d’être à l’origine de la venue de mes chères coccinelles chaque année » car vous leur offrez la source de nourriture. De ce fait, il est tout à fait normal que les coccinelles viennent s’installer dans votre jardin et plus particulièrement à côté de vos choux gras.
C’est exactement de cette manière qu’un équilibre naturel se construit 😉 D’autant plus si vous n’intervenez pas sur vos pucerons en essayant de les contrôler vous-même.
Je vous félicite et vous remercie d’avoir partager votre expérience avec nous
Amicalement
Yannick Hirel
En surfant, je suis tombé sur ce site étant en quête d’informations précieuses après l’acquisition d’un bout de jardin en friche depuis plus d’un an. Et donc rempli de mauv… hop,hop,hop, D’ADVENTICES,le terme « mauvaise herbe » étant mauvais 😉
Merci pour cet article et pour ce blog que j’ai mis dans mes favoris
Bonjour Yannick,
je viens appuyer cet article pour y apporter des informations précieuses, ou plutôt dire combien elles sont précieuses ces herbes spontanées.
1) Nous vivons à une époque où les maladies de dégénérescence se répandent et la médecine conventionnelle ne sait pas (et ne veut pas) les guérir. Un grand nombre d’herbes spontanées, comme par exemple l’ortie et la lampsane, jouent un rôle majeur dans la guérison définitive de ces maladies !
2) Les nouvelles pollutions environnementales dues aux plannings de la géo-ingénierie internationale nous feront connaître des hivers de plus en plus mouillés et des étés de plus en plus sec. Cette alternance d’inondation et de sécheresse menace la réussite des potagers, en plus de provoquer frustration et stress chez les jardiniers, en allant jouer aussi sur leur santé.
Une astuce pour abriter les plants de la sécheresse démesurée est celle de laisser grandir des herbes sauvages, où c’est compatible avec les cultures, les arracher avant leur mise à graines, et les utiliser fraîches pour mulcher les plantes cultivées : cette pratique apporte humidité et azote. C’est ainsi que je cultive un jardin de 240m² sans aucun apport d’eau. 🙂
Ce même jardin m’a permis de guérir d’un cancer !
Marta
Bonjour Roberte,
je viens justement de publier sur mon blog un petit article qui traite de ce sujet : http://www.un-jardin-bio.com/connaitre-sol/
Cordialement,
Gilles
je me souviens d’avoir lu qu’à la lecture des herbes et plantes sauvages qui couvrent le sol on peut en déterminer sa composition, sa nature. Y a t’il un article qui traite ce sujet?
Bonjour Roberte,
Effectivement, tes lectures disent vrai, avec une bonne connaissance des végétaux qui se trouvent naturellement présent à un endroit, te permets de déterminer sa composition. Pour ce qui est de l’article, je vais de ce pas approuver le prochain commentaire de Gilles, qui a écris sur le sujet récemment 😉 Je pense que tu y trouvera les bonnes informations 😉
A très bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
Je trouve ça chouette que tu laisses un coin de ton jardin « non-entretenu », à disposition des plantes sauvages ! C’est une initiative qui est encore assez rare chez les jardiniers, certains craignant que ce soit la porte ouverte à l’invasion 😉
Pour ma part, je pense que c’est une porte ouverte pour la biodiversité dans le jardin, pour une meilleure santé de cet écosystème et pour une autre vision de la nature.
Jérémie
Bonjour Jérémie,
Je te remercie de ton petit mots chez moi et je suis ravi de voir que nous avons la même vision du jardinage responsable.
A très bientôt
Amicalement
YAnnick
Bonjour Yannick et bonjour à tous,
C’est la 1ere fois que je laisse un commentaire sur ce blog mais j’essaye de le lire quand j’ai le temps.
Tout d’abord bravo Yannick pour ces échanges d’informations
Concernant le chiendent, le plus simple c’est de l’arracher puis de le laisser sécher en plein soleil avant de le jeter au compost. Si la terre est suffisamment riche et meuble ce n’est pas trop difficile de l’arracher. C’est plus facile bien sûr avec une petite surface (ce qui est mon cas !)
Cordialement
Eric
Bonjour Eric,
Merci pour le tuyaux avec le chiendent 😉 car je pense que nous sommes nombreux dans ce cas.
Merci de partager ton expérience.
N’hésite surtout pas à laisser des commentaires.
A très bientôt
Yannick
bonjour tout le monde,malgré toute ces bonne choses dites sur les herbes indésirables
il y en a une a qui je mène la guerre continuellement: le chiendent
Bonjour Killian,
Je suis bien d’accord avec vous, avec le chiendent c’est la guerre. Il est vrai que cette herbe fait partie de celle qu’on aimerai voir ailleurs que dans notre potager 🙂
Merci pour votre commentaire.
A bientôt
Yannick
pour gilles, je suis née dans le maraîchage région du havre , j’ai 57 ans et le plus proche voisin, ami, était en maraichage bio il a maintenant 80 balai…. ,je te souhaite beaucoup de courage et bravo pour ta détermination, dans quelle région es tu ?
je ne détruis pas mon sol, je l’aime de trop , je répète, ce qui me gène c’est le bizness qui se fait autour de ce terme trop à la mode , mais je fais le maximum pour garder ma terre en bonne santé et je n’achète pas de produit qu’est ce que j’en ferais? c’est juste un potager de famille.je ne gagne pas ma vie avec la vente de légumes.Mais de là à s’extasier d’ un papillon sur mes choux!….ça m’amuse…. je n’y arrive pas ce n’est pas dans ma culture .
Bonjour « lesviolettes »,
Je suis heureux d’apprendre que tu respectes ton sol…
Je suis tout à fait d’accord avec toi, le terme de bio est aujourd’hui un peu trop à la mode et certains en profitent (même si les contrôles existent).
Pour ma part, je suis partisan d’une agriculture à taille humaine : le bio « industriel », ça n’a aucun sens…mieux vaut alors des produits fermiers et locaux.
Je cultive donc moins d’un hectare et fournit en direct une quarantaine de familles (en Dordogne).
Pour ce qui est du papillon sur mes choux, ça ne me dérange pas. De par la diversité végétale et animale qui règne chez moi, les choses se régulent en générale d’elles-mêmes et de ce fait, il est très rare qu’un ravageur ne prospère outre mesure.
Merci pour tes encouragements.
Amicalement,
Gilles
merci yannick
oups ! juste une rectification :
je n’utilise pas des traitements en tout genre…..je ne me dis pas bio pour autant,c’est un terme trop à la mode ,tu nous montreras ton jardin?
Bonjour,
Bien sur que je montrerais mon jardin !! je vois que la curiosité est là 🙂 mais patience, je prépare une vidéo pour vous faire une petite présentation de mes projets … car la diversité ne se met pas en place du jour en lendemain.
Bonne journée
Yannick
bonjour yannick je découvre ton blog et j’écoute avec les yeux ce qui s’y dit,parfois je m’amuse ….attention aux clichés,
le but d’un potager c’est bien de nourrir une famille et non d’admirer les papillons qui vont donner des chenilles qui mangeront tous les choux, même si quelques mésanges passent par là en cas de fortes attaque je crains pour les choux et je préfère manger des choux que des chenilles,soyons ouvert à la diversité mais pas fermé à l’amélioration qui a été apportées depuis des décennies en culture potagère. J’essaie au maximum de ne faire de traitement chimique mais je refuse d’être complètement fermée à eux, c’est aussi ça la vie en société ne pas trop juger , être ouvert à tout et parler de ce que l’on connait et pour connaitre rien de mieux que la pratique de tout ce qui se lit partout !. Bon jardin et à bientôt
Bonjour à toi,
Tout d’abord merci pour ton commentaire 😉
J’aime beaucoup les débats et écouter les avis de tout le monde, et effectivement il s’agit bien là de la vie en société : savoir écouter et accepter les avis de chacun ; de plus il y a beaucoup de personnes qui pense comme toi et qui utilise des traitements en tout genre, cependant je pense justement qu’aujourd’hui nous sommes capable de comprendre le fonctionnement de la nature et de l’utilisé en faveur.
Je pense qu’une bonne diversité, des bonnes associations au sein d’un jardin potager, la connaissance de la nature en générale et le rôle des végétaux ou encore de certains insectes ou animaux peuvent faire des miracles.
Merci encore à toi et n’hésite pas à nous faire part de ton point de vue 😉
A bientôt
Yannick
Bonjour,
Pour moi, le cliché c’est de penser que l’on de peut pas produire naturellement.
Je suis maraîcher bio et je peux t’assurer que l’on peut nourrir une famille (et beaucoup plus) sans employer aucun produit chimique.
D’autre part, en continuant à détruire nos sols ainsi que les précieux auxiliaires du jardin, toute culture deviendra bientôt impossible, c’est une évidence pour tous ceux qui se penchent sérieusement sur ce sujet…Nourrir sa famille, c’est aussi penser aux générations futures ! On ne peux aujourd’hui continuer à détruire notre terre nourricière sans conséquence pour nos enfants…
Mais je suis persuadé que ton ouverture d’ esprit te fera renoncer rapidement à ces produits nocifs pour notre environnement naturel, pour notre santé, et tout simplement pour la vie sur Terre…
Amicalement,
Gilles
Bonjour Gilles,
Nous sommes comme toujours sur la même longueur d’onde 😉
Merci pour ton commentaire
Amicalement
Yannick
Bonjour Yannick,
C’est une très bonne idée de réhabiliter ces herbes qui dérangent tant les jardiniers conventionnels. En effet, c’est notre regard qui doit changer! Elles ont des vertus que nous nous devons de redécouvrir au lieu de les juger et de les exterminer, et peut-être que cette attitude pourrait nous permettre de faire de même avec les humains?
Pour moi, les plantes sont une source inépuisable de beauté et de génie inventif.
Merci.
Françoise.
Bonjour Françoise,
Je suis bien d’accord avec vous les plantes ont une beauté et sont les abris d’énormément de petites bêtes. C’est fou comment la vie peut prospérer grâce à elles !!
C’est moi qui vous remercie pour votre commentaire 🙂
A bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
Tes articles sont vraiment intéressants, merci de ton partage.
Pour la bourrache, les utilisations sont multiples en plus d’attirer les abeilles alentour.
Tu peux manger les fleurs et les feuilles, belle-maman avait fait un cake à partir des feuilles, et pour les fleurs, son utilisation va de la tisane … au petit vin bien sympathique en fin de repas 😉
D’ailleurs, je vais sûrement en faire un prochainement, mes deux plants commencent à fleurir …
Belle continuation
Bises
Ptite Grenouille / Sophie
Bonjour Sophie,
Je ne savais pas exactement ce qu’on pouvait faire avec les feuilles alors merci pour ces précisions et pour ton commentaire très enrichissant.
A très bientôt petite grenouille
Amicalement
Yannick
Bonjour Yannick,
Première fois que je viens sur ton site. Bravo.
Les adventices est un sujet très complexe pour moi. Depuis toujours j’ai fait comme les parents, j’enlève tous et mets au compost. Toutefois , de plus en plus mon jardin est rempli de chardons , liserons , chiendents. Que dois je faire ? De plus en plus je pense les enlevés et les laisser sur place. Qu’en pensez vous ? Mais n’y a t-il pas un risque de propagation et de pourrissement des légumes ?
Merci pour vos articles et au plaisir de vous lire.
Amicalement.
Raymond.
Bonjour raymond,
Merci pour ton commentaire et bienvenue sur mon blog :
De mon côté, pour les chardons j’en laisse un peu car il s’agit d’une plante qui abrite les chenilles de papillons mais si elles deviennent trop envahissante j’applique les conseils de gilles : j’en enlève une parti et les mets au compost ou au pied de mes cultures. Pareil pour le liserons. 🙂
Pour le chiendent je les enlève car il se propage très rapidement et c’est embêtant à enlever.
Sinon effectivement il ne faut pas que les adventices envahissent le potager car les légumes risquent d’en souffrir ; disons que ce genre de plantes doit être malgré tout contrôlé dans le potager, je leur laisse un petit rang suite au conseils de Gilles et j’enlève le reste. Déjà je peux voir quelques coccinelles et bien d’autres ce balader et protéger mon jardin 🙂
A très bientôt et merci encore.
Yannick
Pour un potager de taille modeste, laisser prospérer des zones sauvages en bordure du jardin est bien sûr une bonne solution.
Quand la surface devient plus importante, il peut-être opportun d’intégrer également des zones plus vivantes au milieu des cultures.
Le paillage est une bonne pratique permettant de favoriser la vie du sol et d’en maintenir la fraîcheur. Les adventices servent également d’habitat à nombres d’insectes utiles au jardin (insectes ne se déplaçant quelques fois que de quelques mètres au plus…). En ce sens, tout pailler serait, je pense, une erreur…
Très bien, Merci de partager votre expérience avec nous Gilles.
Amicalement
Yannick
Bonjour Yannick,
Laisser se développer des adventices permet également de disposer sur place de matières organiques végétales pouvant être incorporées au compost ou encore utilisées comme couverture du sol (mulch).
Pour ma part, afin d’éviter que mes cultures ne soient étouffées par les plantes spontanées, j’essaye de maîtriser les adventices sur de jeunes cultures.
Je n’hésite pas ensuite à laisser finalement les adventices prospérer entre les rangs. Ainsi, la vie prospère dans mon potager (coccinelles et abeilles notamment) favorisant le bon équilibre , le sol demeure frais.
Si les adventices deviennent un peu trop envahissantes, ou si je ne souhaite pas qu’elles se reproduisent trop (chardons, liserons montant à fleurs…), je les fauche ou les arrache puis les étale au pied de mes cultures (mulch) ou les incorpore à mon compost.
Bonne journée.
Gilles
Bonjour Gilles,
Justement je me demandais si à l’intérieur même de la culture on pouvait laisser un peu les adventices ou s’il valait mieux tous pailler afin d’en limiter la propagation. Pour ma part je réserve un petit coin au fond du jardin dans lequel je les laisse prospérer librement : est-ce également une bonne solution ? Merci pour vos conseils 🙂
A très bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
Super article !
Comme l’a si bien dit Ralph Waldo Ermerson « Qu’est ce qu’une mauvaise herbe ? Une plante dont on n’a pas encore découvert les vertus »
On parle aussi de « mauvaises herbes » quand une herbe rentre en compétition avec nos cultures, forcément avec la volonté d’homogénéiser la nature on est mal barré…
Tout de même on évolue dans les termes, du coup maintenant on parle d’adventice, c’est plus neutre.
Jardinant dans un jardin familial, je peux observer tous les jours la relation des personnes vis à vis des adventices. La plupart des anciens ne supportent pas voir un trèfle, ou un brin d’herbe dans leur potager. Par contre les plus jeunes et les moins chimiques les laissent un peu plus.
Bonne journée !
Aurélien
A contre courant des idées reçues, cultiver la mauvaise herbe est bénéfique pour notre jardin. Merci pour l’info je n’y aurais pas pensé.
Bonjour Marie,
Effectivement, tout à fait d’accord avec toi, les mauvaises herbes pas si mauvaises dans le fond.
Merci à toi et à bientôt
Yannick
Bonjour Yannick
Je comprends ton intérêt pour le jardinage. J’ai entrepris il y a 4 ans de combler un vaste espace d’arbres fruitiers, de plantes médicinales, de fleurs, d’ail et de potager.
Cette année, j’intègre la permaculture pour diminuer mon travail de jardinière.
Je ne parle pas de jardinage dans mon blog, par contre la plupart des photos en sont originaires.
Un jour, il serait intéressant de partager certains articles et observations.
Merci
Gizèle Anne
Bonjour Gizèle Anne,
Merci pour ton commentaire, je trouve ça super ce que tu entreprends : c’est très complet, et je suis tout à fait d’accord de partager des articles et observations avec toi. N’hésite pas à me contacter sur ce sujet.
A très bientôt
Yannick
Merci pour ton article très intéressant. J’aime aussi beuacoup ce type de plantes. Une de mes amies utilise le terme d’adventice pour parler des herbes non désirées. C’est joli en plus !! 🙂 A bientôt.
Bonjour Anne,
Merci pour ce terme beaucoup plus agréable, je ne connaissais pas ce mot : mais j’aime beaucoup 🙂
A bientôt
Yannick
😀 De rien ! 😉
Bonjour,
Je n’aime pas le terme mauvaises herbes.
Aucune plante n’est réellement mauvaise.
Elle est ou elles sont simplement non désirées dans certaines conditions (qui sont un conflit avec d’autres qui l’on souhaite développer la plupart du temps.
A bientôt
Rémi
Bonjour Rémi,
Merci pour ton commentaire, je n’aime pas beaucoup ce terme également surtout lorsqu’on voit tout ce qu’elles peuvent nous apporter. Mais Anne propose le terme adventice que je trouve très sympa pour les qualifier. Qu’en penses-tu ?
Bonne journée et merci.
Yannick
En effet, adventice est le terme technique officiel.
Il est tellement peu utilisé dans le langage courant que je l’avais oublié !
🙂
Amicalement
Je suis bien d’accord, rien n’est à priori « mauvais » dans la Nature, quand l’on est
soi-même partie intégrante de Cette merveilleuse Nature. Je cultive un petit potager bio en 74, en moyenne montagne. J’ai aussi laissé un coin naturel ou les adventices sont les bienvenues et les papillons, abeilles, syrphes et autres
auxilliaires précieux du jardinier sont bien présents et je rends grace, tout simplement…Belles journées d’été à tous et toutes. Bernard.