Comme vous le savez dans mon approche du jardinage biologique et la permaculture en générale. Il est essentiel d’essayer de réutiliser au maximum les matières organiques qui nous entourent, afin de les recycler mais aussi dans une autogestion des déchets verts. Dans ce but, et dans tout jardin, la matière principale est souvent l’herbe, qu’elle soit sous la forme de tonte de pelouse ou de « mauvaises herbes » qui se développent au cœur du potager, entre les plantes et cultures en place. L’une des méthodes efficace et pouvant être complémentaire avec d’autres systèmes de paillage est d’utiliser ces herbes folles et tontes en guise de mulch ou mulching. Voyons ensemble comment cela fonctionne …
Le mulch ou mulching : Définition
Avant de commencer et selon le regard que vous portez actuellement sur la flore spontanée, qu’on a souvent tendance en tant que jardinier à qualifier de mauvaises herbes. Je vous propose de découvrir l’article de blog « L’utilité des mauvaises herbes ». Cette petite parenthèse étant faite … Parlons du mulch ou mulching. Par définition, cette pratique consiste à déposer les mauvaises herbes, préalablement fauchées au pieds des cultures potagères en guise de paillage.
Les avantages du mulch
On peut bien entendu lister une multitude davantage à cette pratique. Tout d’abord, étant donné qu’il s’agit de matière organique, elle va se dégrader, se décomposer dans le temps et par conséquent favoriser, activer la vie biologique du sol et l’ensemble de la faune responsable de ce processus incroyable et complexe. Nous pouvons également considérer cela comme des appoints à certains moment de la saison. Par exemple pour compléter le paillage ou lorsque justement ces herbes sauvages poussent, se développent, nous entrons alors dans un compostage de surface dans lequel (en plus des diverses déchets que cela peut inclure), il est possible d’intégrer ces herbes supplémentaires.
Comme tout paillage, le mulch ou mulching permet de protéger le sol, la faune qui y réside mais aussi de limiter le matraquage, le lessivage tout en réduisant les apports en eau et dans le but de conserver une certaine fraicheur et humidité au niveau de la terre. Cela permet donc (pour résumer) d’activer un processus de dégradation et d’enrichissement du sol directement sur place, au cœur du potager, sans pour autant passer par la case compost ou autre. Attention, à mon sens le mulching n’est qu’un appoint, un complément et ne suffit pas à travailler la fertilité d’un sol. Sur ce sujet, je vous propose de regarder cette vidéo sur la création d’humus.
Concernant le paillage, je vous invite à lire le sujet « Quel paillage choisir pour son potager« .
Les inconvénients du mulching
Il en faut ! En début de saison, lorsque l’humidité est encore présente durant la nuit, ce sont des abris de choix pour les escargots et les limaces. Egalement, si nous parlons de tonte de pelouse déposé en trop grosse quantité en surface, cela peut provoquer des pourrissements, des excès d’azote. Il faut donc justement doser l’épaisseur selon les caractéristiques propres à votre sol. En effet, on ne paille pas de la même manière, ni au même moment un sol très argileux et un sol sableux. Leurs capacité de réchauffement, les échanges entre l »air et le sol etc … sont complètement différents. Voici un article sur les avantages et inconvénients de chaque type de sol.
Comment j’utilise le mulching au potager ?
Tout d’abord, comme je le disais un peu plus haut, j’aime réutiliser les matières qui m’entourent, Généralement, au début du printemps, je récupère les matières que j’ai déposé en surface du sol et qui sont un mélange de tonte de pelouse, de feuilles mortes (ou de paille) ainsi que des « mauvaises herbes » récoltés en fin de saison et déposé avec le reste, sans oublier les déchets de cuisine qui viennent s’ajouter à la collection tout l’hiver sous la forme de compostage en surface. A ce stade, le terrain est (entre guillemet) propre. Après une préparation du sol, je laisse généralement le sol se réchauffer, je ne paille pas à ce stade. Seulement du compost ou encore du fumier.
Une fois les premiers semis fait, ces derniers lèvent doucement et avec eux, les premières herbes spontanées. En début de croissance de mes légumes, je retire ces herbes au fur et à mesure et je commence à les déposer petit à petit en surface pour former une première couche de paillage, de mulch et mulching qui sera ensuite complété par un bon paillage, auquel j’ajoute tout au long de la saison les herbes spontanées, les déchets de cuisines etc … En fin de saison, je nettoie mes parcelles et je fais mon mélange à base de mulch, feuilles et toutes autres matières que je peux avoir à ma disposition.
Au printemps : Lorsque le jardin commence à revivre et nous avec ! j’enfile mes petits gants de jardin et je commence ce travail un peu laborieux, je vous l’avoue ! Mais c’est pour la bonne cause. Ensuite, je fais tout simplement un tas pas trop éloigné du potager pour ensuite étaler, tout autour de mes cultures, ces mauvaises herbes de la même façon qu’un paillage et sur une fine couche protectrice. Si toutefois les conditions météos sont trop mauvaises, non seulement je décale l’ensemble de mes semis et de mon calendrier de culture, mais aussi dans ce cas, je retarde le paillage pour éviter d’offrir à nos « chères amies » les limaces un gîte de premier choix. Si c’est le cas, ces herbes finissent au compost et ce sera pour la prochaine tournée de désherbage !
Faut-il utiliser toutes les mauvaises herbes en mulch ?
A mon sens non … Sinon, cela revient à toujours retirer l’ensemble des herbes spontanées qui poussent dans le jardin. Personnellement, je laisse des zones sauvages à différents endroits, zone que je ne retire pas, qui servent à accueillir et nourrir une certaine faune souvent auxiliaire. Sans oublier que certaines adventices sont également comestibles, il est donc intéressant de les préserver, ne serait-ce que pour les récoltes supplémentaires qu’elles procurent. Juste pour revenir à ces zones abandonnées à dame nature, il ne faut pas prendre non plus ce conseil au pied de la lettre et ne pas vous laisser envahir. Le juste milieu est de définir cette zone, de la délimiter pour ensuite, être en mesure de la contrôler malgré tout. L’excès d’herbe pouvant alors être réutilisé en mulch ou mulching.
Je vous propose de me dire dans les commentaires comment vous réutilisez ces matières organiques dans votre jardin-potager ? Etes-vous plutôt pour les mettre au compost ?
Bonjour, je dispose d’un assez grands terrain. Sur mon potager pousse beaucoup d' »indésirables ». Je souhaitais savoir si je pouvais utiliser ces indésirables ainsi que ses racines bien sêchés au soleil (pour que ca devienne comme de la paille) pour ensuite pouvoir les utiliser en tant que mulch ? Les indésirables vont-elles repousser ?
Merci ! 🙂
Bonjour Sandhya,
Si les plantes étaient montée en graine, il y a effectivement de forte chance pour qu’elles se resèment d’elles-mêmes 🙂 Cependant, votre approche est possible surtout si vous avez une grande quantité de ces herbes spontanées qui dépend bien sûr de la taille de votre terrain visiblement très grand …
Amicalement, je vous souhaite une bonne soirée
Yannick
Bonjour,
j’ai récupéré un tas d’herbe et plantes fauchées à la main mais non broyées (une 10aine de brouettes !)
Je pense m’en servir comme paillis, mais j’hésite à les mettre :
– sur mon sol nu retourné il y a 1 mois au motoculteur, ou
– au pied des mes plantations (fève, salades, betteraves, oignons).
Que feriez-vous ?
Et surtout dans quel état : plutôt quasi secs au pied des plants de fèves ? ou tels quels ?
A vous lire.
Thierry
Bonjour, peut-on utiliser des tontes de pelouse de 1 mois qui on macérer sur des pieds de tomates? Est ce que le purin d’herbe ne vas pas faire pourrir mes pieds?
Bonjour, voilà une question que je me pose depuis un petit moment : vous dites « j’essaie de faire en sorte que le temps entre mon désherbage et mes plantations ne soit pas trop long, au risque que toute cette matière soit déjà en décomposition », mais quel serait le problème qu’il soit déjà en décomposition? Il finira bien par se décomposer au sol, non? Je pose la question car j’ai justement un gros tas d’adventices qui attend son étalage, et justement sur tous les articles on voit toujours l’utilisation de mulch séché (paille, foin) ou frais (herbes de tontes…) mais qu’en est-il entre les 2 (tontes ou adventices un peu « fermentés »…)? Cela risque-t-il de nuire aux cultures?
bonjour, j’ai des limaces et des escargots dans mon composteur ; est-ce normal ?
Bonsoir Yannick !
Il semblerait donc que je ne sois pas le seul à avoir déménagé. Le son ambiant de tes dernières vidéos s’en ressent… mais on ne peut pas tout avoir.
Tu as donc préparé la terre de ton nouveau jardin (du moins une parcelle) au printemps, alors qu’une préparation optimale comme tu l’expliques si bien se planifie dès l’automne. Mais nous, apprentis jardiniers, n’aurions pas compris que tu nous fasses patienter une saison entière, non mais !
Ici, dans mon nouveau chez-moi, je fais tout pour avoir mon terrain prêt pour l’automne prochain quand j’espère pouvoir y semer un mélange d’engrais verts.
Mais j’ai du boulot sur la planche ! Démembrer un ancien poulailler, par exemple, qui va me faire récupérer 50m° (dès 2019, j’espère avoir démarré un clapier à lapin pour commencer à faire du troc avec les voisins).
Mais je m’égare. Suivant tes conseils, je vais préserver autant que possible toute végétation bordant mon terrain. Rosiers, cerisiers, figuiers, etc, qui attirent un maximum de bio-diversité. Mes futurs légumes devront partager l’ensoleillement avec eux ! Mais la chance que j’ai, c’est que mes voisins adjacents ne viennent qu’une fois par an et leur terrain reste tel quel, sans qu’un Attila de la végétation vienne régulièrement tout chambouler. Ainsi, de voir évoluer tous ces oiseaux, insectes et même un écureuil que j’ai eu la joie de voir sauter d’arbre en arbre, je suis comblé !
J’espère avoir l’occasion de partager cette expérience au fil du temps avec tes internautes.
Bien à toi et bonne installation (car je présume que tu dois avoir encore des cartons pleins qui encombrent les coins).
Roger.
Bonjour Roger,
Je vois que ton projet avance bien, c’est toujours pas mal de « boulot » mais quel plaisir de voir des écureuils etc … En tout cas, si tu souhaitent à l’occasion partager ton expérience sur le blog, n’hésite pas à me solliciter, je te publierai avec plaisir 😉 De même si tu as des questions, n’hésite pas, je suis également très intéressé de voir l’évolution de ton jardin.
Avec amitié, je te souhaite une excellente journée en te remerciant de ton commentaire
Yannick
Bonjour Yannick,
Peut-on laisser sur place des plants de tomates atteints de Mildiou ? L’année dernière, plusieurs voisins ont gardé leurs plants malgré la maladie. De mon côté, j’ai préféré tout arracher et brûler, pour que la maladie ne rentre pas dans la terre.
Qu’en est-il vraiment?
Bonjour Marie-Hélène,
Alors c’est toujours assez compliqué ce sujet et les avis (comme vous avez pu le constater) divergent. Personnellement, j’aurai tendance à faire comme vous par prudence 😉 Cependant, il sera intéressant de voir ce que cela donne chez vos voisins ! N’hésitez pas à nous tenir au courant du résultat, de leurs observations …
Avec amitié, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Bonjour,
Pour les escargots laissez faire les vers luisants,tres efficaces pour les detruire .des charmantes petites bêtes tres utiles.pour les limaces (un fleau) je n ai rien trouvé d efficace.je n utilise pas de produits.dabs le jardin tout est une question d équilibre.j ai un tout petit jardin.je n ai pas trop de problèmes.
Bonjour Yannick – Merci pour cet article. En ce qui me concerne, lorsque je désherbe mes rangs de tomates, pommes de terre etc……, je remets cette herbe entre les rangs de légumes. Ainsi, tous ces petits insectes restent là et en plus, les limaces et escargots ne peuvent pas s’approcher de mes plants.
MERCI POUR TOUS TES CONSEILS ET BONJOURS A TOUT LE MONDE
Bonjour Yannick,
J’expérimente cette année le paillage de mes allées et mes massifs avec les feuilles d’herbe de la Pampa. Les limaces détestent ! (coupant) En plus c’est esthétique, ça ressemble beaucoup à de la paille.
Pour mon potager, je laisse en place tout ce que je déracine (avec toujours la crainte que ça reparte de plus belle (quid du liseron, du géranium sauvage et du pissenlit qui poussent sans relâche ?) Je fais… mais est-ce que c’est une bonne idée du coup ?
Au plaisir de te lire
Bonjour, Yannick j’habite aux Antilles et j’utilise de la bagasse qui est le résidus de la canne à sucre. Connais-tu? si oui qu’en penses-tu?
bonjour
excellent article bravo
donc voici mon systeme de paillage depuis cette année je tond ma pelouse je laisse quelques jours secher en etalent ma tonte je ramasse et paillage , en parrallele j’ai deux rumballer de foin en attente pour completer et toute les herbes que j’arrache sont remise en paillage personnelement je pense qu’il faut toujours mettre du sec et du frais pour un apport equilibré
GGGGRRRRR !!!! décidément je ne m’habituerai jamais au terme « Mauvaises herbes » ! ça me fait rager…. !
Bonjour Danielle,
Je comprends parfaitement 🙂 J’utilise volontairement ce terme qui est « plus parlant », ne serait-ce que pour les personnes qui débutent ! Cependant, je suis d’accord que rien n’est mauvais dans la nature et surtout pas ces bonnes herbes 😉
Avec amitié, je te souhaite une excellente journée
Yannick Hirel
Je paillais déja avec les tontes mais sans mulcher, maintenant je vais remettre le mulcheur sur la tondeuse et vous tenir au courant.
Je vais aussi tenter la décoction avec ce mulch…
A plus, Chriskoko.
Bonjour Yannick,
Très intéressée par ton article sur la méthode mulch que j’ai découvert, je voulais te demander si les écorces d’arbres que l’on trouve en sachet dans le commerce peut servir de mulch au pied des arbustes, je sais bien que ce n’est pas aussi bio que les restes de tonte, mais j’en ai un sac et je voudrais l’utiliser à bon escient.
Merci pour ta réponse.
christine
Coucou Yannick
Hé bien voila j’ai commencé a paillé avec les herbes du potager tous ce que j’arrache je le mets sur mes planches de culture ….
Je vais surveiller de prêt ce que cela va donner!
Merci et bonne journée
Great post. I was checking constantly this blog and I’m impressed!
Extremely helpful info specially the remaining part 🙂 I take care of such information a lot.
I was looking for this certain info for a long time. Thanks and best
of luck.
J’ai commencé à pratiquer cette technique il y a pas longtemps. J’ai encore pas mal de chose à apprendre en tant que débutant.
Super
Bonjour Yannick,
Merci pour cet article qui m’a aidé à comprendre ce qu’est le mulch !
je jardine depuis 4 ans un potager, mais « à l’ancienne » sans mauvaises herbes ! et depuis cet été, je suis un fervente lectrice de votre blog, je mets donc en pratique votre méthode du mulch, on verra comment on passe l’hiver !!
Merci encore pour ce blog si convivial et si bien pensé !
à bientôt
Bonjour Christine,
Je tenais à vous remercier de votre commentaire, je suis très content lorsque l’un de mes lecteurs ou lectrices apprends quelques choses en venant sur le blog 🙂 Il ne faudra surtout pas hésiter à nous faire un petit retour de votre expérience en mulching !!
Merci à vous de me suivre et à très bientôt
Bien amicalement
Yannick
Bonjour Yannick et la communauté. D’abord, merci pour cet article très intéressant. J’ai découvert le mulching dans le courant de cette année. Ainsi que le BRF. Depuis, je me sers de la tonte de ma « pelouse » (en fait, c’est plutôt de l’herbe de pré), mais aussi mon mari broie toutes les branchettes de taille ; noisetiers, lilas, sureau, etc… je fais attention de bien respecter l’apport carbone azote. Bien sûr, vu que je commence, je ne peux pas encore te parler des résultats concrets. A l’automne, je tente les buttes, après avoir regarder les vidéos passionnantes que voici
bonjour Yannick,
jardinière débutante, je n’avais pas envie de pailler avec les mauvaises herbes que j’arrachais consciencieusement, craignant que les racines ou les graines reprennent vigueur, donc je portais tout à la déchèterie.
J’ai récolté les pommes de terre qui ont eu le mildiou et je n’avais pas envie de semer ou planter tout de suite au même endroit. Que me conseilles-tu ?
D’avance, merci.
Babeth
Bonjour,
Pour le paillage, moi j’ai une autre astuce, c’est que je « paille » presque tous mes légumes avec les tontes de pelouse et cela fonctionne très très bien. Les fraisiers, après « paillage » ont doublé de taille en 2 jours.J’ai « paillé » aussi les tomates, les betteraves rouges qui avaient du mal à démarrer après repiquage
Mais maintenant je trouve que la pelouse ne pousse plus assez vite, il m’en manque
Une question quant à l’utilisation des mauvaises herbes : j’ai peur de semer les graines en les utilisant ? J’y avais pensé mais je ne veux pas les semer …
Merci pour tout
Amicalement, Fabienne
Bonjour Yannick,
Voilà un article très intéressant.
Pour ma part, je récupère les déchets de tonte de « gazon » de mes voisins pour pailler mon potager. J’espère ne pas faire une erreur en faisant cela ?! En tout cas, mes voisins sont ravis d’être débarrassés des déchets verts (voyages en moins à la décharge !!). Je vais aussi dans la nature ramasser de jeunes branchages que je broie, notamment, du sureau qui a une bonne action insectifuge (je le recommande sur les choux). Voilà, je me débrouille …
Je crois qu’au début je vais acheter mes graines, et essayer avec quelques-uns que j’ai faits. Par contre, j’ai vu sur internet une autre méthode, la personne met les graines sur un essuie-tout et elle laisse sécher et elle coupe un carré autour de la graine et elle la plante.
J’aime beaucoup votre site Merci beaucoup pour vos articles.
Waouw! Superbe idée!!! 🙂
Non jouir
Bonjour Yannick Mulching veux dire paillage en anglais! et c’est bien ce que tu dis mulcher c’est pailler avec se que lon a sous la main foin, herbes, feuilles, et tout autre matière dégradable .
Bonne journée
…
Bonjour Yannick
Merci de ces vérités naturelles!!
Mais si je comprends bien, vous incorporer au mulch « TOUTES » les plantes , y compris adventices, orties, chardons ….
Ces herbes ne reprennent vraiment pas racines ??
combien de temps « minimum » entre le moment de l’arrachage et leur retour sur les parterres plantés (ex: artichaut) ?? Parlerait-on de nombre de jours ou d’un niveau de « séchage » à atteindre avant leur utilisation en mulch ?
Je te souhaite un joyeux printemps et un fructueux été.
Luc
Merci pour parler du mulching! Je trouve que c’est un système très bon pour les jardins petits et aussi pour les jardin grands! Je utilise une tondeuse mulching pour la tonte de l’herbe et je peux dire qu’elle me permet de gagner du temps et de l’argent.
Bonjour Yannick et les autes blogueurs
je pratique aussi le mulching dans mon potager mais je suis confrontée à une prolifération de fourmis donc de pucerons, les plus gênants étant surtout les pucerons des racines qui font dépérir en quelques jours le persil. Si vous avez une solution , je suis à l’écoute. Merci.
Simone
Pour lutter contre les mauvaises herbes j’utilise parfois l’eau bouillante (eau de cuisson pour ne pas chauffer de l’eau exprès). Il faut que je plante des œillets ou des roses d’Inde il parait que cela empêche la pousse du chiendent. Pour le paillage j’utilise aussi les mauvaises herbes mais avant floraison pour éviter qu’elles se ressèment 😉
Bonjour,
je paille avec de la paille ou du foin bio. J’ai effectivement remarqué que la paille est un biotope parfait pour les limaces. Cependant, je n’ai pas renoncé à cette forme de paillage. Je récolte ces demoiselles (par centaines) et je les emmène faire de longues vacances en forêt.
La paille et le foin est un mulch idéal pour le jardin d’altitude (mon jardin est à 1000m). Il protège du gel les racines des plantes en hiver et évite l’évaporation de l’eau en été. Je vais bientôt passer au brf. On verra bien la différence.
Avez-vous des adresses ou je peux me procurer des graines de légumes rares ou perpétuels. Merci d’avance!
Est-ce que le jardin des fraternités ouvrières à Moucron fait de la vente de graines par correspondance?
Meilleures salutations de la Suisse!!!
Bonjour Julie,
Je fais partie des fraternités ouvrières de Mouscron.
Peux-tu me dire les noms des légumes que tu recherches ? parce que aux fraternités, la liste est très longue…
Par internet, sur le site de la RTBF, il me semble qu’il est encore possible de revoir l’émission sur les fraternités ouvrières : « quai des Belges » parue en Septembre.
Tenez-moi au courant.
Jardinellement.
Raymond
http://grainesdetroc.fr/index.php
cdt
jacques
bonsoir yannick,
très instructif cet article. Mon potager est envahit de prele, j’ai passé des heures à les arracher car ça pousse vite et ça étouffe complètement les légumes. J’en ai fait sécher, j’ai fait des litres et des litres de purin et de décoction pour mes tomates, le reste peut il être utilisé en paillage une fois seché? qu’en penses tu? merci
Bonsoir Yannick,
J’ai une bête question concernant le paillage (avec les adventives ou autre…) comment ça se passe pour les semis?
On paille juste après avoir semé, on sème à travers le paillage?
On attend une levée franche des semis avant de pailler?
Je n’ai jamais paillé le potager (bon, je n’ai jamais vraiment récolté non plus… Entre les limaces, les rongeurs etc… Je doit dire que mes précédents carrés ne furent pas ce que l’on peut appeler un succès…) 😉
J’ai déjà eu l’occasion de te le dire, alors je vais me répéter…: bravo pour ton blog et merci pour ce partage généreux!
Fred
Bonjour Frédéric,
C’est une bonne question !! Personnellement, je sème sans pailler au début et je rajoute le paillage seulement un peu plus tard. Je vois que tu as souvent à faire à des attaques de « nuisibles », as-tu essayé de d’attirer des prédateurs naturels, de les prévenir ?? Si tu le souhaite, tu peux me contacter avec des photos de chaque espèces afin de trouver des solutions, que tu puisses profiter un peu de tes fruits et légumes 🙂
C’est moi qui te remercie 😉
A bientôt
Yannick
Bonjour,
Moi aussi, comme vous tous, je paille avec de la tonte séchée, du vieux foin, les adventices, etc.
Mais j’ai deux problèmes : les limaces et les merles. Mon potager est constitué de lasagnes entourées de planches pour bien maintenir les couches. Les légumes poussent bien, malgré le temps, mais cette année, les merles se sont installés et font plus de dégâts que les limaces, ils grattent, enlèvent le paillis, mettent les racines à nu, picorent les salades, le cœur des choux, bref tout y passe ! Comment me débarrasser de ces charmants siffleurs sans-gêne ?
Et en plus, les campagnols ont trouvé le chemin de mon jardin. Ils sont capables de mettre à terre toute une rangée de fenouil en une journée. J’ai beau mettre plein de choses dans leurs galeries, rien n’y fait (poils de tonte du chien, ajonc piquant, plantation de plantes dites répulsives, etc…)
Comment me débarrasser de ces indésirables ?
Bonjour Fabienne,
Ah les merles sont vraiment gourmands !! Personnellement, j’ai installer des filet sur leurs mets préférés ce qui permets d’en profiter un peu avant eux ! ils doivent venir chercher les graines que vous avez semé, non ? Une astuces assez vieille mais qui a souvent fait ses preuves : un épouvantail !!
Pour les campagnols, il me semble qu’il existe des pièges sinon, vous pouvez essayer d’attirer leurs prédateurs naturels, je vous ai trouvé la liste intégrale, à voir ce qui est naturellement présent par chez toi
bonne journée et un grand merci pour ton commentaire
Yannick
bonjour,
je reviens sur le son de blé,astuce que je tiens de Gilbert CARDON(jardin des fraternités ouvrières-Mouscron);j’entoure le plant d’une bonne couche de son,et en éparpille par petits tas sur les buttes,ou
plates-bandes;ilsuffit de les cueillir aux bonnes heures,ou laisser des abris(caton épais,planche…)où elles se réfugieront après leur festin.Je trouve le son chez un meunier,par sac de 10-15kg.A l’inverse de la cendre,la pluie n’est pas gênante.Etonnant de voir
leur gourmandise;elles y ont droit aussi.Après je les déposen en un lieu éloigné.Belle semaine à vous tout(e)s.
Bonjour Anne,
OK !! Je trouve cette méthode très intéressante !! A voir si celle-ci est transposable !! Mais après tout pourquoi pas, cela me parait être une bonne idée.
Merci à toi d’avoir partager ça avec nous 😉
A bientôt
Yannick
Merci pour cet article!
Je fais comme toi. Je fauche les herbes folles que je laisse pousser, mais je les fauche avant qu’elles fassent leurs graines surtout, pour que ces graines ne germent pas dans mes zones potagères plus tard!
Je laisse sécher 2-3 jours, puis je les dépose sur mes buttes autour de mes légumes et plantes. 🙂
Bonjour Perméric,
C’est super ça !! Personnellement, je ne laisse pas toujours sécher avant, je le fait surtout en début de saison, mais ensuite, je ne m’embête plus, je dépose directement au pieds des cultures. En tout cas, je pense que tu sera du même avis mais j’adore cette méthode qui permets de recycler les choses qui nous entourent !
Un grand merci à toi et à très bientôt
Yannick
Bonjour Yannick, très intéressant ton blog, perso, j’enlève les mauvaises herbes autour des semis, pour laisser la terre se réchauffer; et je place les « mauvaises herbes au pied de mes plants repiqués. Attention ! point trop n’en faut, elles doivent pouvoir faner rapidement, sinon les prédateurs s’y réfugient, tout est question d’équilibre et d’observation à ce moment. Pas évident en ce changement de temps que nous vivons ce n’est que depuis trois nuits que nous avons plus de dix degrés la nuit ! à bientôt 🙂
Est-ce que cette méthode ne favorise pas la repousse de mauvaises herbes?
En faite non justement, c’est exactement comme pour le paillage avec les quelques avantages en plus que je cité dans l’article. Ensuite, il faut simplement rajouter au fur et à mesure.
A bientôt 😉
Yannick
Bonjour Yannick,
Je suis une jardinière débutante et je suis fière mon petit jardin naturel un peu sauvage. J’aime beaucoup votre blog (qui m’a fait découvrir aussi d’autres blogs très interessants !) qui m’apporte beaucoup de bons conseils. Et j’aime beaucoup vos vidéos !J’ai une petite question (j’ose, on ne se moque pas !) , quelle est la différence entre mulch et paillage ?….
Merci !
Bonjour Patou,
Bravo pour ton jardin, il ne faut pas hésitez à partager son avancement sur le blog 😉 Concernant ta question, pourquoi veux-tu qu’on se moque ?! En faite, il n’y a pas vraiment de différence, car si tu préfère le mulch désigne la matière organique (comme les mauvaises herbes …) que tu dépose au pieds de tes cultures afin d’en faire un simili paillage. Le paillage « traditionnelle » correspond vraiment à de la paille déposé aux pieds des cultures. Ensuite, chacun a des avantages et des inconvénients que tu as pu lire dans l’article 😉
C’est moi qui te remercie
A très bientôt
Yannick
bonjour j ai pris l habitude de pailler avec les tontes de pelouse et ca marche tres bien (andre)
Bonjour André,
Je faisais exactement pareil au début 🙂 Tu dois surement le savoir mais il faut la faire sécher un peu avant de la mettre en place et juste en mettre des fines couches car « l’inconvénient » est que la tonte libère un fort taux d’azote. Désormais, je mets un peu une réserve là-dessus.
Merci à toi 😉 et à très bientôt
Yannick
bonjour yannick
pour le paillage peu t’on se servir de journeaux ou de carton ?
Bonjour à toi Maryvonne,
Alors oui mais, il y a toujours un mais 🙂 il faut que les journaux ou carton n’ai pas d’encre de couleurs. Par contre, je me demande si cela est bon pour le sol, c’est à dire si ce système n’empêche pas trop la terre de « respirer ».
A très bientôt
Yannick
dominique de la nièvre le 10 JUIN 2013 18H 10
je te remercie pour ses bons conseil je vais aussi le faire pour un paillage bio . pour les limaces par contre je ne sais pas si tu connais .mettre une planche de bois coupes des pommes de terre elles adores donc voila à bientot merci encore pour tes conseils
Bonjour Dominique,
C’est moi qui te remercie ! Pour l’astuce, c’est presque celle que j’utilise 🙂 Avec les planches de bois mais sans les pommes de terre coupées car les planches sont très humide, terreuse … Un vrai bonheur pour les limaces. En tout cas, je trouve cela très efficace et j’en parle à travers cette vidéo si tu souhaite la découvrir ou la redécouvrir :
https://au-potager-bio.com/video-lutter-contre-les-limaces/
Encore merci et à très bientôt
Yannick
bonjour yannick le jardin commence a reprendre vie j ai deja cueilli quelques salades mes courgettes grossissent grace au soleil qui se decide a chaufer. pour le paillage c est une bonne idée que je connaissais deja .des que j ai passé la tondeuse je recupere ce paillis naturel que j emploie pour les rosiers les fleurs en pot et les legumes. continue a nous donner de bons trucs c est toujours interessant.
Bonjour Marie claire,
C’est super ça !! Les récoltes commencent aussi à se faire petit à petit ici 🙂 bien que j’ai déjà pu profiter de deux-trois choses que j’avais semé sous tunnel vers la fin Mars, début Avril. En tout cas, merci pour ton partage, il est vrai que nous pouvons aussi utiliser ces méthodes au pieds des fleurs, cela facilite un peu le travail pour le désherbage !
A très bientôt
Yannick
Personnellement, depuis 2 jours, j’ai décidé de « dépailler » toutes mes cultures! Il pleut sans discontinuer (sauf quand il grêle)depuis le 25 avril; dans un espoir de novice,j’avais paillé toutes mes plantations depuis le 15mai. Quelle erreur! ça fait une mélasse incroyable! rendez-vous des campagnols et limaces de tous les environs. Pailler, c’est bien; mais il faut attendre la fin du déluge pour ombrer ses tomates: été 2014 si tout va bien.bonne saison à tous quand même
Bonjour Consoude,
Tu fais bien d’apporter ces précisions, il ne faut pas mettre la paillage trop tôt ! Par contre, juste une petite question : ta terre absorbe-elle bien l’eau ? Car une telle mélasse comme tu nous l’a décrit !
Bonne saison à toi aussi et à très bientôt 😉
Yannick
pour les limaces,étonnante efficacité :avec LE SON DE BLE
en mettre autour d’un plant,ou dans les parties à protéger;il ne reste plus qu’à les ramasser,le soir ou le matin;ells en raffolent au point de dédaigner les jeunes plants..Je l’ai vérifié..
Ainsi,il n’est point besoin de les tuer;Elles iront partager la vie ailleurs.
Bonjour Anne,
ah ouais !! C’est intéressant ça ! et tu dépose seulement ceci autour des plants ?
Merci pour ce partage, c’est peut être une solution à essayer en plus pour ceux qui sont complètement envahit
A bientôt
Yannick
bonjour Yannick,
merci pour ton article. je paille moi aussi mon potager avec tout, que ce soit l’herbe que j’arrache dans le jardin, la tonte de la pelouse une fois sèche, et même l’herbe des bords de chemin « blanc’ ( petits chemins ruraux ) que le cantonnier coupe.
Elle ne manque pas cette année.bonne continuation. lucie.
Bonjour Lucie,
Je n’ai qu’une chose à dire : Bravo !! Tu réutilise tout ce qui t’entoure c’est super !
A très bientôt et merci à toi pour ton commentaire
Yannick
merci Yannick pour tes conseils. Pour le paillage, j’utilise jusqu’à maintenant la tonte séchée. Les herbes indésirables, je les mettais au compost ; je vais intercaler les 2 systèmes.pour voir ! Par contre, j’ai un souci avec le compost : les guêpes viennent le squatter!!! et il arrive un moment où je ne peux plus m’approcher ! As-tu, ou quelqu’un a-til une solution ????? A bientôt
Bonjour Rose-marie,
Mince alors !! Ma première idée serait de dire que c’est parce que ton compost est peut être un peu trop sec ? L’arroses-tu et l’aères-tu de temps en temps ? Attention toutefois, il ne faut pas non plus l’imbiber d’eau au risque de créer un milieu trop humide qui risque d’avoir des conséquences dans la dégradation et la qualité du compost !
Sinon, quelles sont les choses que tu mets dedans ? ne mets-tu pas trop de choses sucrés par exemple ?
Bonne journée à toi
Yannick
Bonjour,
J’habite en province de Liège.
J’ai énormément de limaces et elles m’ont déjà détruits pas mal de pousses (tous mes bébés panais l’année dernières!) et quelques plantes auquel je tenais beaucoup. Bref elles me désespèrent.
J’ai également beaucoup de tontes, j’ai toujours eu peur de pailler mes carrés de potager et mes belles plantes de peur d’attirer les limaces.
Si je pailles avec la tonte doit elle être fraîche, sinon combien de temps doit elle sécher? Et si il pleut plusieurs jours et que l’herbe est humide, je peux malgré tout pailler avec celle ci ?
Les vilaines m’ont également détruit un plant de Kiwai (genre de petits kiwis), j’aimerais en reprendre un ou 2 autres mais comment faire pour les protéger efficacement ?
Et le paillage peut il rester en permanence sur les cultures?
Merci pour ce blog. 🙂
Nadia
Bonjour Nadia,
Ces terribles limaces !! Comme je le dis dans l’article, je trouve personnellement que la paille « traditionnelle » attirent les limaces en leurs fabriquant un hôtel 4 étoiles bien confortable ! Pour ce qui est de la tonte de pelouse, il est préférable qu’elle soit sèche et déposé en fine couche. Pour éviter qu’elle soit atteinte par la pluie, tu peux essayer de la mettre sous un arbre par exemple. mais tu verras bien lorsqu’elle sera « à point » 🙂
Par contre, pour ton kiwai, es-tu sur qu’il s’agisse bien des mêmes coupables ? Je te conseille de regarder cette vidéo que j’ai tournée sur les limaces mais aussi de lire les différents commentaires afin de peut être trouver des solutions adaptés à ton surplus de limaces.
https://au-potager-bio.com/video-lutter-contre-les-limaces/
Bonne journée et bon courage à toi
Yannick
hello, je découvre ce blog et jubile ! Merci pour toutes ces astuces et ce plaisir très communicatif !J’ai un petit jardin de ville et quelques carrés potager que j’ai paillé avec des fougères ramassées en forêt. J’avais lu quelque part cette astuce qui a l’avantage de repousser les limaces qui peinent à avancer là-dessus. Qu’en penses-tu ?
Bonjour Mel,
Bienvenue sur le blog ! Je pense que c’est effectivement un très bon moyen qui permets de repousser les limaces, cependant, il te faut la remplacer régulièrement afin que la fougère garde son odeur répulsive.
Sinon, c’est moi qui te remercie 🙂
A très bientôt et bon jardin à toi
Yannick
Bonjour Yannick,
Je viens de lire l’article sur le mulsch, très interessant, je le note dans mes tablettes.
J’ai un jardin pas trop humide mais le fond du jardin est un peu sauvage, vu que c’est le domaine de notre tortue terrestre.
Il y a là de belles hautes herbes de quoi pailler tous mes bacs surélevés.
Actuellement ce n’est plus vraiment nécessaire de pailler, mes salades sont matures nous en avons déjà mangé quelques-unes et fait plaisir à notre voisine. Pour les tomates elles murissent plus lentement, je crois te l’avoir dit, j’habite en Belgique et nous avons eu un hiver très long, froid et sans soleil. De ce fait nos cultures sont en retard.
Bonjour à toi Ermin,
Effectivement, tu me l’avais déjà dit que tu vivais en Belgique, d’ailleurs il me semble que vous êtes très nombreux, nos amis Belges à visiter le blog 🙂 Merci à vous ! J’imagine que pour le potager cette année, cela ne devait pas être facile à gérer avec ce temps ! Mais je trouve que tu t’en sors super bien : Les récoltes s’annoncent petit à petit alors ?! Je suppose que tu as un serre pour certaines choses afin de pallier aux conditions climatiques !
Merci d’avoir partager tout ceci avec nous et à très bientôt
Yannick
Bonjour Yannick, Ton article est très parlant, Pour mulcher, je surveille les adventices, en les empêchant de monter en graînes. Par contre, les limaces et autres escargots, n’ont pas fait de dégâts parce qu’il fait trop froid ! Observes-les se déplacer… beaucoup plus lentement qu’à l’accoutumée. il mangent n’importe quoi, coupent les pieds de choux et se calfeutrent au plus vite. Quand aux semis de légumes ayant besoin de terre réchauffée pour germer, je préfère patienter avant de semer ou attendre qu’ils sortent de terre… patience et longueur de temps, fait mieux que force et que rage…
Le bon temps approche…
Bonjour Yannick
Très bien ton article.
Pour ma part, j’ai un potager en carrés (27 carrés). Mes carrés sont séparés par des allées de 60cm et…envahies de « mauvaises herbes ». J’ai de tout : rumex, orties, moutarde sauvage, achillée….
D’aucuns diront que cela fait négligé (avant leur coupe bien sûr) mais, personnellement, j’aime bien ce côté sauvage.
Etant donné le nombre de carrés de mon potager, j’utilise principalement de la paille en guise de mulching mais aussi des herbes coupées mais je n’en ai pas assez (pour l’instant). Je voudrais bien pailler qu’avec mes herbes.
Bon jardinage à tous car je crois que le temps va commencer à être favorable à notre passion !
Merci pour cet article… Perso, je retiens que mon problème de limace peut aussi venir du fait que j’utilise de la paille. Par ailleurs, et comme pour certains autres commentaires, je me pose la question de la prolifération des mauvaises herbes avec ce système…
Bonjour Yannick,
Très juste ton article, et les commentaires qui attirent l’attention sur les risques de semer des « mauvaises graines ». J’ajouterai qu’on peut aussi bouturer des envahissantes sans le faire exprès (renoncule et liseron prennent racine n’importe où n’importe quand), donc trier au désherbage! Personnellement, si j’utilise les herbes arrachées pour pailler, potager et arbustes décoratifs, je stocke les envahissantes dans l’incinérateur et les brûle quand elles sont séchées, ça fait un peu de cendre à ajouter au potager.
Miren
Bonjour Yannick,
Depuis 2 ans j’ai surtout utiliser ma propre paille de blé noir pour le paillage. La paille de blé noir est un peu plus riche que la paille de blé, en particulier en azote et en magnésie. Et comme c’est la paille de chez moi je sais qu’elle est bio!
Il m’arrive d’utiliser des mauvaises herbes en paillage. Néanmoins, j’évite que ces mauvaises herbes soient montées en graines, sinon, on resème soit même des mauvaises herbes (et moi je n’aime pas trop désherber).
Je fais particulièrement attention au rumex. J’ai en effet constaté que les graines vertes de rumex germent!!!
A bientôt
Jenny
Bonjour Jenny,
Je dirais que c’est le top du top d’avoir sa propre paille, au moins tu en connais la provenance … Par contre, effectivement tu apporte une superbe précision sur la montée en graines au risque d’être envahit par la suite !!
Je te remercie et te dis à très bientôt
Yannick
salut,
J’utilise aussi cette méthode pour les même raisons que les tiennes mais sans sécher.
Je me suis toujours demandé si je faisait bien de mettre directement au pied des plant sans passer pas l’étape séchage….
merci pour cette article, a bientot
Bonjour Yvan,
c’est moi qui te remercie 😉 Personnellement, je préfère laisser sécher quelques jours au début surtout avec le temps que nous avons en ce moment elles poussent dans tout les sens sans qu’on puisse faire grand chose. Par contre, un peu plus tard dans la saison, je les dépose directement je pense que cela ne pose pas de problème.
Merci encore et à bientôt
Yannick
RE-,
Je pense que ça dépend un peu de l’épaisseur.
Moi comme je tonds plutôt un style de prairie la couche est parfois épaisse, donc, risque que ça fermente et que ça brûle tout en dessous, et de toute façon si il ne fait pas très sec, même si la couche n’est pas trop épaisse, ça reste humide en-dessous façon et tout jauni .
Donc, à voir.
Sinon, ce que je fais, comme les paysans, retourner ce qu’ils ont coupé et pour ça, rien de tel que de repasser très rapidement la tondeuse sur ce qui a été coupé, une fois voire deux).
@+
Christian.
Bonjour Christian,
Je te rejoins que dans certains cas, il faut se méfier de la fermentation qui peut justement « brûler » ce qui se trouve en dessous ! personnellement, je préfère ramasser la tonte que de là laisser se décomposer en surface. Au début j’utilisais la tonte de pelouse en guise de paillage, mais il fallait la laisser sécher avant afin de ne pas « brûler » les plants, sans compter le taux d’azote, beaucoup trop important qui se dégage lors de la décomposition et, pour finir, il fallait qu’elle soit utilisé en fine couche afin de laisser respirer la terre et d’éviter de faire de la mélasse.
Merci à toi pour ton commentaire 😉
A très bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
Je sais que ce post date un peu mais je me demandais : du coup ta tonte tu en fais quoi? Elle ne va pas d’office libérer de l’azote?
Merci pour ces articles très intéressants
Bonjour Marilyn,
Effectivement ce post commence à dater mais, je continue à consulter chacun des messages sur les différents posts 😉 Concernant la tonte de pelouse, il est possible de l’utiliser de différentes manières :
– En guise de paillage mais il faut qu’elle soit épandu en fine couche car, lors de sa dégradation et comme vous le soulignez, la tonte dégage beaucoup d’azote qui risque de produire une espèce de mélasse. Sans oublier que la température dégagé au moment de la dégradation peut « brûler » les jeunes semis. De ce fait, il peut être préférable de laisser la tonte se dégrader préalablement pour ensuite l’épandre.
– Mélangé à de la matière sèche (feuille morte …) dans le compost
Je vous remercie pour votre commentaire très intéressant 😉
Avec amitié, je vous souhaite une excellente journée
Yannick Hirel
Salut Yannick,
Je procède beaucoup aussi au compostage de surface et c’est très efficace en effet! Par contre attention de ne pas mulcher avec des plantes en graines sous peine de se retrouver envahi!
A bientôt,
Romain.
Bonjour Romain,
Effectivement, j’ai oublié de préciser pour les plantes en graines 🙂 Tu as raison de le préciser ! Car cela peut vite devenir envahissant ! Il est vrai que cette façon de faire est très efficace et que je pense bonne pour la terre, les plantes …
Merci à toi et à bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
On lit souvent que ces herbes vont se resemer et envahir le potager mais je pense que c’est un mythe. Je n’ai jamais eu de souci de ce côté là.
D’abord, comme le sol est paillé en permanence, les graines d’herbe ont très peu de lumière pour germer et pour grandir. Si jamais l’une ou l’autre devait traverser la couche de paillis, il me serait facile de l’arracher.
Mais après avoir lu le livre « Révolution au potager » de Gylaine Goulfier, j’ai encore évolué dans ma perception des mauvaises herbes : je les laisse maintenant pousser au milieu des légumes ! Je ne les enlève que si elles prennent trop de place, ce qui est rarement le cas.
En effet, des recherches récentes laissent à penser que la présence de mauvaises herbes améliore la structure du sol et qu’il se passe tout un échange de substances positives entre leurs racines et celles des légumes.
Tout cela m’intéresse beaucoup car cela permet d’augmenter la biodiversité au potager et de diminuer le travail du jardinier.
Bonne journée,
Nicolas
Bonjour Nicolas,
Personnellement, je suis convaincu aussi que la présence des mauvaises herbes apportent quelques choses. Pour commencer, elles sont l’abri d’espèces auxiliaire bien utile aux jardiniers.
Je pense qu’elles peuvent apporter de nombreuses choses dans la structure du sol. J’ai fait un petit test une année, de ne pas toucher à une petite parcelle dans mon potager, les herbes ont pousser développant leurs systèmes racinaires ce qui a eu le bienfait d’aérer naturellement la terre, sans compter la présence de vers de terre et le fait qu’il y a plus de vie dans des zones « sauvages », je te propose de lire cet article sur un stage en jardinage écologique que j’ai fait il y a un petit moment de cela (tu m’excuseras pour le style d’écriture, je commençais depuis peu le blog 🙂 )
https://au-potager-bio.com/resume-dun-stage-en-jardinage-ecologique/
Je te remercie pour ton commentaire et ton échange d’idée.
A très bientôt
Yannick
Bonjour Nicolas, bonjour Yannick,
Je pense que d’une mauvaise herbe à l’autre ça doit pas être la même chose.
Dommage que je n’ai pas de photo à montrer, mais notre tondeuse était en panne et nous n’avons pu tondre qu’il y a quelques jours alors que les herbes avaient déjà….80cm pour certaines (le gars qui devait réparer la tondeuse à tondu sa pelouse 2x avant de nous le rendre!!!).
Avec le temps bizarre de ces dernières semaines ça a poussé à une vitesse incroyable en quelques jours avec des mauvaises herbes que je n’avais jamais vu de ma vie.
Mais c’est clair que chez moi, les graines ne se gênent pas pour aller chercher la lumière ou elle est.
C’est épouvantablement volontaire et je sais que si il pleut je vais pouvoir tondre tout les 2 ou 3 jours si je veux éviter la réinvasion.
Et pourtant, je ne ramasse pas.
Et ce n’est pas du gazon chez moi, c’est un bon jardin sauvage avec uniquement de la « mauvaise herbe ».
D’une région à l’autre je crois qu’il doit y avoir de solides différences.
@+
Christian.
Bonjour Yannick, et de la Mayenne SVP !
Comme je l’indiquais dans un commentaire précédent, je lis les internautes mentionner de faire attention et de coucher/tailler/couper les adventices avant leur « montée en graines ».
Nouveau jardinier depuis quelques mois seulement, je ne sais toujours pas comment reconnaître quand et si une plante est en train de monter en graines à part le fait qu’elles fleurissent avant, n’est-ce-pas ?
Dois-je donc me priver de la beauté des ces plantes ou il y a-t-il des signes avant-coureur ?
Merci d’avance pour toute réponse venant des internautes aussi.
Roger.
Bonsoir Yannick,
L’année dernière, j’avais suivi ton conseil concernant le dépôt des adventices sur le sol durant l’hiver et ça a bien marché ! J’ai toujours utilisé la paille puisque je l’ai gratuite mais je vais certainement essayer prochainement le mulch 😀
A très bientôt,
Bonne soirée,
Madorre.
Bonjour Madorre,
Personnellement, je fais comme je l’explique dans l’article et ensuite, je mets au fur et à mesure ce que je trouve, il est vrai que c’est le même effet que le paille, avec en plus le fait que cela va se décomposer. Et je fais aussi cela pour ne pas trop surcharger mon compost car mine de rien c’est vite remplis 🙂
Bon jardinage à toi et merci
Yannick
Bonjour Yannick ton article me plaît beaucoup. je suis comme toi en matière de paillage, je paile avec les mauvaises herbes et le reste au copost. je récupère aussi les tontes de pelouse. j’ai aussi ramassé dans la colline des brisures de bois, je m’en sers pour pailler mes fraisiers et framboisier, cela a un tres bon avantage pour garder l hummidité et empecher que les mauvaises herbe ne reviennent. je préfère faire avec les moyens du bord plutot que d’aller acheter on ne saait quoi.
cela a l’avantage d’être sain et économique.
bonne continuation à bientôt.Aurélie
Bonjour Aurélie,
Je te remercie pour ton partage 🙂 Je pense que nous avons tout ce qu’il faut autour de nous donc autant s’en servir ; Pour ce qui est de la tonte de pelouse, je mets, malgré tout, une réserve que ce soit pour la mettre au compost ou au pied des cultures car cela a l’inconvénient de dégager un fort taux d’azote en se dégradant, c’est pourquoi, dans le compost : il est préférable de la laisser sécher un peu avant et de l’incorporer petit à petit afin que toutes les matières soient en bonne proportion pour un compost équilibré. Au début, je déposais la tonte de pelouse au pieds des cultures mais c’est pareil, il est préférable qu’elle soit sèche avant et il faut aussi qu’elle soit déposé en fine couche au risque de faire plus de mal que de bien.
En tout cas, je n’aurais pas pensé à aller chercher des brisures de bois !! Une bonne idée pour les fraises … J’adopte !!
Merci encore et à bientôt
Yannick
Bonjour Yannick, bel article !
Je procède de la même façon que toi au potager. Cette année j’ai bien mulché mes poiriers avec les adventices. Je me sers aussi des engrais verts comme mulch. Parlant d’adventices j’ai eu la mauvaise surprise de trouver l’autre jour une bordure de mon potager totalement « roundopée » par mon cher voisin… et oui ça faisait « sale » ! Ha la la ! Ces mentalités sont dures à faire évoluer ! Vive les mauvaises herbes !
Bonne journée
Aurélien
Bonjour Aurélien,
Sérieux ?! Il devait se dire que les graines allaient volées chez lui ! Généralement dans ces potagers, il y a pas une seul brindille ! Il n’y a pas beaucoup de vie en faite !
Tu dois surement le savoir mais la France fait encore partie des pays les plus consommateurs de ces produits, je crois à la quatrième place juste derrière le Brésil qui est un pays beaucoup plus grand que le notre on devrait être loin derrière normalement ! En faite, ceux qui utilisent ces produits de la mort doivent avoir peur de se faire quelques ampoules aux mains 🙂
Pour finir, je veux bien crier avec toi : VIVE LES MAUVAISES HERBES !
Merci à toi et à bientôt
Yannick
Pour parler du Round up, j’ai lu aujourd’hui l’étiquette à l’arrière du flacon (dans 1 magasin, pas chez moi, je n’en ai jamais eu). Si on prend la peine de réfléchir 5 mn ensuite, ça fiche la frousse.
Je vous conseille l’exercice si vous ne l’avez jamais fait.
Bonjour Jean-Louis,
Eh !! J’ai jamais pensé à regarder !! et je n’ose même pas imaginer la composition, rien que d’y penser !!
bonne journée à toi et à bientôt 😉
Yannick
Bonjour Yannick
Article très intéressant .
Moi je paille avec des feuilles de consoude et des orties que je recouvre avec les mauvaises herbes et des tontes de gazon que je
fait sécher pendant quelques jours.
Amitié Jean Claude
Bonjour Jean Claude,
Ta méthode a l’air super ! Mon seul bémol est sur la tonte de gazon et les orties qui libère tout les deux de l’azote en se dégradant. L’idéal est surement de ne pas mettre beaucoup de gazon dans le mélange, non ?
Merci à toi d’avoir partager ton astuce 😉
A bientôt
Yannick
Salut Yannick,
Je partage à 100 % ton point de vue !
Je me permets toutefois une petite remarque : le mulch direct (que je pratique habituellement ; c’est à dire que j’arrache les herbes et les dépose immédiatement entre rangs) des adventices n’est pas très conseillé en ce moment. En effet, avec les pluies incessantes, les herbes redémarrent très facilement…cela dit, si tu déposes les herbes dans un coin pour les utiliser par la suite, il n’y a pas de souci
Bonne continuation !
Gilles
Bonjour Gilles,
Il est vrai qu’avec ce temps les herbes poussent sans problème ! Je mettais justement fait cette réflexion la dernière fois entre paillage avec les mauvaises herbes + le temps et les potentiels conséquences comme les maladies … Ah ces sacrées herbes ! On les aime bien 🙂
Merci à toi et à bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
Mon terrain est nu, pour le moment. Et pour cause : la maison qui est dessus est en construction, pour encore 4 mois environ. Comme le terrassier n’a pas fini son job, je ne cultive pas encore. Par contre, la parcelle est envahie de mauvaises herbes hautes de 80cm. Je me demande si un fauchage + fruit de la taille laissé sur place serait une bonne idée. Je me dis que ça aurait le temps de composter, cet été. Que pendant ce temps, au moins, le sol serait couvert et commencerait à s’enrichir. Mais ça risque aussi de s’envoler, voire pire : faire venir des nuisibles (???). Laisser le terrain en l’état est-il préférable ? Qu’en penses-tu ?
Merci pour les conseils que tu voudras bien me donner.
Bonjour Mélanie,
Un sacré projet une construction ?! Pour te donner mon avis sur la question, je pense que tu as plusieurs possibilités, pour te les résumer :
– Tu les laisses : cela te fait une couverture pour ton sol, par contre elles vont monter en graines et tu risque d’être envahit par la suite.
– Tu les fauches et tu les laisses à même le sol : C’est plutôt pas mal car en se dégradant, elles vont enrichir ta terre et la protéger.
– Tu les fauches et les enlève : dans ce cas, tu peux directement créer un compost dans un coin du jardin, surtout si tu as le projet de jardiner dès l’année prochaine ; par contre dans ce cas il te faudra semer un engrais verts (ou plusieurs) au cours du mois de Juin ce qui sera ta couverture végétale pour cet été, mais qu’il te faudra faucher au mois de Septembre/ Octobre. cette opération peut aussi se faire à l’automne si tu ne trouve pas le temps dans l’immédiat. on l’a fait parfois après la saison.
En tout cas, mon conseil et je pense que de nombreux jardiniers te diront la même chose, il est préférable de toujours couvrir ton sol afin de le préserver.
Je te propose un lien vers les engrais verts si cela t’intéresse :
https://au-potager-bio.com/les-engrais-verts/
Merci à toi et à bientôt,
n’hésite pas à me tenir au courant 😉
Yannick
Bonjour Yannick
Ton article me plait beaucoup car moi aussi je me sert de mes coupes ou les arrachages des mauvaises herbes pour pailler. Pour le moment au jardin mais après ce sera aussi au potager! là j’ai acheté de la paille mais vu le temps je n’ai rien paillé.
Amitié Nancy
Bonjour Nancy,
Faut dire qu’avec ce temps en ce moment, on n’a du mal à faire avancer le jardin ! Je connais quelques jardiniers qui attendent encore un peu avant de planter … ils me disent que tout sera en décalé cette année, on verra bien ! En tout cas, je te remercie, je suis très content que cet article te plaise 😉
A bientôt
Amicalement
Yannick
Bonjour Yannick,
Le sujet de ton article m’intéresse au plus haut point, comme tous ceux qui refusent les produits chimiques j’imagine.
Le mulch je connaissais, mais je ne savais pas que la paille présentait cet inconvénient. Merci, car la zone de terrain que j’ai à « maîtriser » est très humide…
Par contre as-tu une solution pour éviter de tondre une assez grande zone d’herbe qui pour l’instant n’est pas jardinée ? Tondre consomme bêtement je trouve, du temps et de l’énergie. Mais on ne peut pas non plus laisser comme tu dis la nature tout dominer, surtout dans un environnement où chacun aime raser le sol avec sa tondeuse…
Si tu as une idée, ce serait bien ! Merci.
A bientôt.
Bonjour Marie,
Je suis très content de voir que mon article te plait 🙂 Parce que tu penses jardiner cette partie par la suite ou tu veux juste essayer de la raccourcir ? Tu as surement des moyens pour aménager tout ceci avec des massifs de fleurs, des plantes … Par contre, cela te donnera un autre genre de travail car elles vont demander aussi de ton temps.
C’est moi qui te remercie
A très bientôt
Yannick
Bonjour Yannick,
Merci pour ta réponse.
Non, il s’agit pour l’instant d’éviter que l’herbe ne grandisse, car à l’avenir on ne sait pas encore ce qu’on en fera. Ce n’est qu’un morceau de terrain en passe d’être envahi par les grandes herbes.
En tous cas pas de massifs, ils sont ailleurs sur le terrain.
Le résultat n’a pas à être esthétique.
Alors si tu as une proposition…
A bientôt.
C’est de l’huile de coude mais je pense qu’il faut trouver une faux ou
une serpette et couper les hautes herbes! Pour le faire moi-même de temps en temps sur un terrain non entretenu, c’est épuisant mais ça ne consomme ni essence , ni électricité et c’est silencieux! C’est sympa pour les voisins. Bon courage
Nathalie
Bonjour Nathalie,
Effectivement, nous pouvons parfaitement nous servir d’un outil, sur des grandes surface je dirais que c’est même préférable. Et c’est vrai ça !! Ce sont des avantages auquel je n’avais pas pensé 🙂
Un grand merci à toi et à très bientôt
Yannick
bonjour !!
j avais le meme soucis : j ai trouvé la solution : j ai grillagé cette partie et y ai installés 2 cobayes et un lapin !!! c est adorable ds le jardin, ça mange l herbe .. et je recupere les crottes pour le potager !!! rien ne se perd !!
il faut prevoir des abris bien profonds et séparés pour chacun : moi j ai mis des briques rondes ( comme pour mettre ds bouteilles) les unes drrir=ere les autres ..ça marche depuis 3 ans !!! qd il a fait tès froid cet hiver , j ai juste rajouté du carton et un plastique sur chaque cachette : no problemo !!
Tu ne pourrais pas laisser les herbes folles s’installer (et avec elle toute une biodiversité) en pratiquant le fauchage tardif? On le fait chez nous : on ne tond une partie du jardin que 2x par an (vers mai, puis vers septembre-octobre). C’est super joli, les enfants adorent jouer dans les petits chemins laissés courts au milieu de la pampa et qui font un peu labyrinthe, ça sert de refuge aux petits animaux et les plantes sauvages s’installent petit à petit.
Si non, un peu moins chouette pour la biodiversité mais pas mauvais pour la nature, tu peux étaler de grands cartons sur la zone que tu veux dégager au début de l’hiver : les herbes meurent et tu n’as presque rien à désherber quand tu commence à travailler dessus au printemps.
Bonjour
pourquoi pas cloturer et mettre quelques poule pour nettoyer et avoir de bon oeufs c’est se que je fait
Bonsoir Marie
tout comme toi moi aussi j’ai eu cette préoccupation au sujet de terrain d’herbe a tondre et entretenir !! car en plus en pente et pas trop facile avec engin de tonte !! la solution simple m’a été donnée j’ai clôturer et j’y ai mis deux moutons et depuis je suis bien tranquille je n’ai plus de tracas de ce coter eh voila les tondeuse écologique !!
bien amicalement Michel
Bonjour Michel,
Bien joué ! Pour être écologique c’est écologique 🙂 ça facilite grandement le travail aussi, sans compter que dans tout ça : les moutons sont heureux !
Un très bon conseil ! Merci
A bientôt
Yannick
Bonjour Yannick.Toujours interressant vos commentaires.Perso je jardine depuis un bon momment sur sol vivant et buttes de culture donc toujours j’utilise toujours le mulching ( j’aime pas trop le mot anglais hi hi hi )car j’ai bien compris que la terre qui n’est pas notre est notre est tres pudique donc on ne doit jamais la laisser nue.Mon pere (qui n’est plus ) tres bon jardinier ne serait pas d’accord sur ma façon de faire lui qui etait un adepte du fraisage…bechage….binage….sarclage….etc mais les choses evoluent et maintenant je couvre avec les plantes sauvages ( ex mauvaises herbes ah bin oui on les a reclassé hi hi hi )feuilles mortes beaucoup et un peu de paille pour maintenir le tout quant a savoir l’origine de la paille oui c’est vrai a verifier car je l’achete en jardinerie habitant Rosny sous bois.Bonne forme a tous Paul.
Mais vous pailler aussi avec du chiendent ? Cette année j’en suis envahie. Merci de votre réponse
J’ai moi-même une partie de mon potager dont je n’ai pas le temps de m’occuper, sur 100 m², je ne tonds que l’entourage que de la largeur de la tondeuse, et le reste en octobre, c’est une véritable prairie qui accueille les insectes
bonjour yannick tres interaissant je le pratique depuis quelque annees et sa marche a bon entendeur salut a vous
bonjour, merci pour cet article super intéressant ! mon jardin est « envahi » d’égopode (herbe à goutteux si je ne m’abuse) est-ce que je peux VRAIMENT utiliser les plantes arrachées comme paillis ? je me suis laissé dire qu’elle se multiplie au départ de n’importe quel fragment, de même « on » m’a formellement déconseillé de la mettre dans le compost…
votre avis m’intéresserait.