Bonjour à toutes et à tous 🙂 Les plantes qui vous entourent et qui sont naturellement présente dans votre environnement possèdent des propriétés qui peuvent vous aider à lutter contre les dits « nuisibles », à booster vos plantes potagères ou encore à prévenir certaines maladies. Cependant, ces préparations naturelles demandent quelques connaissances afin d’en tirer le meilleur partie. Aujourd’hui, je vous propose donc de voir ensemble les différentes préparations possibles …
Avant d’utiliser des préparations naturelles
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, parlons d’un point que je pense important : ces préparations naturelles sont à combiner selon moi, à une bonne pratique de culture car elles peuvent (effectivement) être un petit plus à apporter dans votre potager mais, vous pouvez aussi complétement vous en passer si vous mettez en place en amont les bonnes bases dans votre potager. Par exemple, si vous travaillez correctement la fertilité de votre sol, si vous l’améliorez constamment, si vous recopiez tout simplement les systèmes forestiers dans votre potager, vous ne devriez pas forcément avoir besoin de fertilisant pour vos plantes.
Egalement si votre terre est capable de répondre en intégralité aux différents besoins de vos plantes potagères, ces dernières seront alors moins sensibles aux potentielles attaques de nuisibles et / ou de maladies car, au final, les plantes sont un peu comme nous. Si nous manquons de vitamines, de sommeil etc … et bien nous sommes beaucoup plus susceptibles de tomber malade. Pour les plantes, c’est la même chose et certains nuisibles vont justement préférez les plantes plus jeunes et parfois déjà fragilisé, c’est un peu le cas des pucerons.
Parlons des ravageurs de cultures
Au passage, puisqu’on parle de « ravageurs », il y a deux possibilités qui s’offrent à vous. La première est de passer à la lutte active en contrôlant vous même la présence du « nuisibles » en question (via les préparations naturelles). Mais dans ce cas, il est plus compliqué d’installer durablement un équilibre dans votre jardin-potager. Les dits « auxiliaires » auront moins de sources de nourritures pour s’installer. La seconde option est justement de ne pas agir mais attention, cela ne va pas dire de rien faire. Bien au contraire, l’idée est d’étudier le « nuisible » en question, son mode de fonctionnement, son cycle de vie, les prédateurs naturels, les moyens préventifs. Afin de les mettre en place dès l’année suivante. Et donc, de favoriser durablement ce fameux équilibre entre les espèces résidant dans votre jardin-potager.
Tout ceci mériterait bien un article complet mais ce n’est pas le sujet du jour … J’avoue … Je me suis un peu égaré ! Bref, revenons à nos moutons ou plutôt à nos histoires de purins …
Les purins : Des préparations naturelles intéressantes
Pour la préparation d’un bon purin (qui va sentir très bon). Il faut environ 1 kilos de feuilles de la plante sélectionnée pour 10 litres d’eau de pluie de préférence. Mais selon le cas et la taille de votre jardin, vous pouvez bien entendu adapter ces quantités. Par exemple en préférant 500 grammes de feuilles pour 5 litres d’eau. Ensuite, pensez à brasser chaque jour le mélange et au bout d’une bonne dizaine de jours, vous devriez voir des bulles en surface de votre préparation naturelle qui est le résultat de la fermentation. A ce stade, il vous faudra filtrer l’ensemble afin de récolter le mélange que vous pourrez alors stocker dans des bidons, à l’abri de la lumière et de la chaleur. Les purins pouvant être conservés pendant plusieurs semaines dans ces conditions.
Petite astuce : Pour faciliter l’étape de la filtration, vous pouvez placer vos feuilles dans un filet que vous pourrez ainsi plus facilement retirer à la fin de la fermentation.
Les décoctions
Cela consiste à extraire les principes actifs d’une plante via un processus de dissolution dans de l’eau bouillante. Pour cela, vous pouvez commencer par faire tremper la plante fraiche dans de l’eau froide durant une journée. Ensuite, il suffit de faire bouillir l’ensemble pendant une quarantaine de minutes (Ce temps peut varier selon la plante utilisée). Reste alors à filtrer. Ce type de préparation naturelle sont à réaliser de manière ponctuelle en réponse à une situation précise dans le jardin et contrairement aux purins, les décoctions ne peuvent pas être conservées, il faut donc les utiliser rapidement.
Les macérations
Beaucoup plus simple que les précédentes préparations, l’idée est ici encore d’extraire les principes actifs d’une plante. Pour cela, vous devez faire tremper la plante dans de l’eau froide pendant une journée avant de filtrer l’ensemble. Comme pour les décoctions, cette préparation est à réaliser ponctuellement et doit être utilisé rapidement sans les conserver.
Les infusions
On se fait un petit thé ? C’est effectivement le même principe … Faites bouillir de l’eau et versez-là sur la plante que vous aurez préalablement hachez et placez dans un récipient. Laissez ensuite infuser pendant une bonne vingtaine de minutes avant de filtrer la préparation, qu’il faudra laisser refroidir avant utilisation. De même, cette préparation ne se conserve pas, il faudra donc l’utiliser dans la foulée.
D’un point de vue général et à partir du moment où vous souhaitez utiliser ce type de préparation naturelle. Il faut également observez l’effet sur la plante. Parfois renouveler si nécessaire et les utiliser dans de bonnes conditions météos pour que leurs effets soient plus efficaces. Je vous laisse mon clavier pour écrire un commentaire ci-dessous 😉 Je vous lirai avec plaisir et je vous dis à très bientôt au potager bio ! …
Bonjour Yannick ! Cette année, j’ai « fait » des tomates sous serre, (environ 50 pieds) et une dizaine à l’extérieur sans protection, ainsi que des Pastèques et des melons tjrs en extérieur.
Les « extérieurs » ont tous attrapé le mildiou que j’ai traité, malheureusement trop tardivement : résultat, j’ai du arracher et couper de nombreuses feuilles et tiges atteintes ! j’ai transformé le BAC des melons et pastèques en véritable désert et…surprise, une semaine après, c’était une forêt !!! Sur les 10 melons et 10 pastèques, je n’ai eu que 2 pastèques de 5kg200 et 4kg400, UN RÉGAL. Mon traitement : 3 càc rases de bicarbonate dans un litre d’eau de pluie et j’ai pulvérisé seulement sur les parties malades : RÉSULTAT GÉNIAL…À Suivre ! Amicalement. J-C
Je me sers de purin d’orties et de consoude pour tous les légumes et fleurs(plus de pucerons,plus de foumis,plus de nuisibles,quel bonheur) une anecdote :quand le plante mes pommes de terre,je mets 3 belles feuilles de consoude sous le plant,çà lui sert d’engrais,le plant n’as pas besoin d’autre chose jusqu’à sa récolte et les belles pommes de terre,bien sûr
Bonjour Marcel,
Intéressant votre astuce sur les plants de pommes de terre. Personnellement, j’épands du compost sur la future parcelle où sera la plantation … Quelles sont les variétés que vous plantez de votre côté ? J’ai une préférence pour la Rose de France 🙂
Merci de votre partage et à très bientôt
Amicalement,
Yannick
Bonjour,
pour ma part j’utilise 2 sortes de purin : Ortie et euphorbe « herbe à taupe » qui pousse très bien chez moi. Le 1er me sert d’engrais à raison d’un litre pour 10 litres et le résultat est génial. Et le 2éme pour éloigner les taupes « pas les tuer » je verse dans le trou de la taupinière dès que j’en vois juste quand je viens de faire un semis. J’espère avoir aidé. Bonne soirée
Bonjour Sébastien,
Bonne idée pour les taupes … Je ne connaissais pas du tout 🙂 Merci du partage et à très bientôt.
Amitié,
Yannick
Bonjour,
Je me suis intéressée dernièrement à la notion de temps de fermentation pour les purins. L’enseignement que j’en ai tiré m’a fait changer de vocabulaire : désormais, je ne dis plus « purin » mais « extrait de… ou extrait fermenté de… ». En résumé, il y a deux sortes de fermentation : la positive : à surveiller, liquide qui sent le frais, couleur claire, plus de bulles, et donc, une belle promesse de minéralisation des plantes par le travail bactérien… Ce, obtenu au bout de 4 à 15 jours selon le temps, les conditions etc. Et… la négative : liquide noir, dense, odeur de pourri, plaques à la surface de moisissures, une catastrophe pour la plante fertilisé, qui sera infestée par les bactéries nocives. Purin = putréfié = pourri!
Tout est dans l’observation, le touillage régulier, et c’est pas compliqué.
Pour la deuxième question évoquée, à savoir comment repousser les prédateurs sans repousser les parasites en même temps ? Moi je suis une règle simple : je mets mon action surtout au service du renforcement des défenses immunitaires de la plante, donc j’utilise les extraits surtout en arrosage au pied. Pour les pucerons, j’ai une méthode un peu agressive surtout s’ils infestent les bourgeons de fleurs : dilution de savon noir et par-dessus, je balance du marc de café. Imparable.
Je me permets de répondre à votre commentaire pour les pucerons, une méthode simple et pas fatigante es simplement de mettre à chaque pied d’arbre fruitier un plant de tanaisie c’est magique et puis mettre en pot quelque pied de tanaisie et les dispatcher terrain surtout quand c’est le moment des fèves qui ont tendance à être infestées de pucerons et avec la tanaisie rien.
Voila
Bonjour à vous et merci pour votre commentaire très intéressant 🙂 Effectivement, vous avez raison il serait plus judicieux de dire extrait de plante plutôt que purin (un peu plus péjoratif) c’est un peu le même principe que pour ce qu’on appel « mauvaises herbes » au lieu d’adventices, cela donne un peu plus de valeurs a des termes trop négatif 🙂 Pour les pucerons, beaucoup utilise le savon noir c’est vrai que cela est efficace. Personnellement, je laisse tout simplement se développer des rangs d’herbes à proximité des plantes sensibles et s’il y a des pucerons, il y aura automatiquement des coccinelles, syrphes etc … qui viendront se loger dans les herbes. A conditions et je rejoins ici encore votre façon de faire, d’axer sur le renforcement des plantes qui seront alors moins sensibles, plus difficile à percer pour ce qui est des pucerons 🙂 Merci encore à vous d’avoir partager votre expérience.
Amicalement, Yannick
bonjour rosalafrica
comment prépares tu alors la première recette? la positive 🙂
Bonsoir, je lis votre post et je m inquiète. J ai fait du purin d ortie. Mais je l ai laisse macérer bien longtemps apres la fin de la fermentation( je viens de comprendre en lisant les articles). Ce jour j ai arrose tout le jardin….. du coup avec du purin putrifié…. comment faire pr rectifier le tir? Ca va leur faire du mal?
Bonjour Guy,
je ne suis pas un spécialiste, cependant je te conseillerais plutôt les pulvérisations. Ortie, prêle. Ceci après avoir enlevé TOUT ce qui est malade sur tes plantes et l’avoir brûlé. Penser aussi à désinfecter les outils. La consoude, moi je la mets au pied des plants, soit en purin, soit telle quelle. Si tu n’as pas la possibilité d’avoir de l’ortie ou de la prêle, utilise au moins du bicarbonate de soude que tu achètes en grande surface, pulvérisé en dilution 10 à 20% sur toutes les plantes malades. Et tous les jours tu enlèves ce qui est à nouveau atteint. Au pire, tu ne récupères rien, mais au mieux tu sauves la moitié de ta récolte. Que ce soit la consoude ou autre, je pense qu’il est nécessaire de pulvériser les plantes.
Ensuite, éviter de garder l’humidité au pied des plants (genre tonte du jardin qui ne sèche jamais). Par contre un paillage très sec crée une barrière entre le feuillage et le sol d’où viennent les maladies, tout en conservant un sol humide.
Pour ma part, pour la saison prochaine, je ferai des purins mélangés prêle, ortie, consoude… y’a pas de raison que ça marche pas.
Autre chose, pour le mildiou des tomates ou des patates, il vaut mieux que les plants soit aérés, bien séparés les uns des autres et qu’ils prennent bien le soleil de toute part, une partie de la journée. Et voir aussi ce que l’on plante à proximité. Bref, c’est de la vie tout ça, à manier au mieux et manipuler le moins possible. ! 🙂
Bonjour Hervé,
Merci pour ces conseils je vais essayé le bicarbonate pour l’instant en attendant de tester la prêle.
Bonne soirée
bonjour à toutes et tous
Cette année j’essaye pour la première fois le purin de consoude. Et je ne suis pas convaincu par le résultat…. J’ai planté une dizaine de pieds qui ont donnés une quinzaine de L de purin pour l’instant.Par contre je n’ai pas osé encore l’utiliser en pulvérisation c’est peut être mon erreur car on eu de sérieuses attaques de mildiou qui ont entamés le début de la production. Je suis preneur par tous les conseils.
bonjour guy
le purin de consoude en pulvérisation ou en arrosage des tomates est 1 phytostimulant qui favorise les fleurs et la fructification en apportant de la potasse. Ce n’est pas un produit antifongique ; Faites plutot une pulverisation de décoction de prèle sèche( 10 ou 20gr pour 1l d’eau de pluie et pulv à 10%) ou de bicarbonate (1 càc pour 1l d’eau)qui sont antifongiques et traiter plutot en préventif tous les 8-10 jours ou après une grosse pluie.
Merci pour cette info,
Je vais tester dans un premier temps le bicarbonate compte tenu de l’urgence, ensuite la Prêle pour continuer.
Bonne soirée
yannick bonjour les purins n’auront plus d’odeur si vous les passer dans un lombricomposteur et garderont leurs propriétés, testez le vous verrez.Et donnez moi en retour votre avis.
Bonjour Jojo,
Merci de votre partage, je ne manquerai pas de tester cela à l’occasion 😉
Avec amitié, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Bonjour,
chez nous, nous cultivons un potager en permaculture. L’an passé, 200kg de tomates pour une vingtaine de pieds. Cette année, à nouveau des pieds de tomates plus grands que moi. Cependant avec toutes ces pluies, le mildiou a tout envahi… tomates patates, cucurbitacées… En cause le paillage qui est resté des semaines sans sécher. En quelques jours, les plans de tomates ont noirci sur les deux tiers de leur hauteur, feuilles quelques branches et tomates en formation.
Nous avons enlevé tout ce qui était attaqué et nous sommes retrouvés avec des sortes de plumeaux qui faisaient pitié à voir.
Traitement: purin d’ortie, purin de prêle, feuilles de consoude au pied des plans et bicarbonate en vaporisation.
Cela tous les matins ou soir depuis maintenant plus de quinze jours.
Résultat les plans ont doublé de volume, sont maintenant sains et les tomates commencent à proliférer et murir.
Il y a une adéquation à faire entre l’eau, la chaleur et l’avancée dans la saison. Cette année tout est arrivé très tôt et pas mal de plantes sont montées et ont grainé avant l’heure. Nous les avons rabattues et cela s’est un peu équilibré. Je fais bref, juste pour dire que les purins sont la solution, ainsi que des soins quotidiens dans les cas extrêmes. L’an prochain, j’ôterai le paillage d’hiver que je composterai et remplacerai par du paillage frais et sec. L’erreur s’est faite là.
Merci pour tous les partages. 🙂
Bonjour Hervé,
Excellent partage d’expérience si je puis dire … Car tout laissait penser que votre saison était terminé avant l’heure et avec la bonne réaction permettant de donner un coup de pouce à la nature, et bien ça repart dans le bon sens. Personnellement, cette année avec l’excès de pluie en début de saison, suivi de grosse chaleurs, j’ai l’impression que tout est en retard par rapport à l’année dernière.
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Bonjour Yannick,
merci de ton gentil commentaire. Et je confirme votre impression, tout semble en retard. Les tomates, par exemple, vertes, grossissent, sans mûrir ou très lentement. Cela n’a pas que des désavantages. Les fruits semblent plus nombreux, plus gros et en meilleure santé. (poivrons, courgettes, aubergines, haricots, poireaux déjà matures, potimarrons nombreux et assez gros déjà etc…). Par contre les fraises ont peu donné pendant quelques temps, là elles semblent repartir. Ce que je comprends mal, c’est que toutes les plantes sont un peu géantes… tomates de plus de 2,50m, patates plus grandes que moi, haricots grimpants avec des feuilles de 25cm etc… peut-être trop d’azote dans les compost? J’évaluerai en fonction des récoltes.
Merci infiniment pour tout votre travail, vos formations, fiches et blog. Le plaisir de l’échange et surtout cela maintient l’envie d’avancer et de comprendre.
Amicalement de même, belle journée à vous et aux membres de ce blog.
Hervé
Bonjour Yannick et les lecteurs,
je reviens après quelques temps sur les remarques de l’utilisation des différents purins pour préserver les plants de tomates du mildiou.
Le bilan: plus que positif!
Les pieds de tomates ont été sauvés totalement du mildiou après les applications jour après jour de pulvérisation de purin d’orties et bicarbonate. Et l’élimination systématique de toute les feuilles et fruits atteints.
Résultat en cette fin de mois d’août, entre 7 et 10 kg de tomates belles, saines et volumineuses par pied!
Nous en distribuons à tous nos voisins amis qui ont eu zéro récolte et passons nos journées à faire coulis, tomates provençales et farcies. Que l’on ne me dise lus que ça ne marche pas.
Mes observations pour les saisons à venir:
– le paillage (éviter l’herbe de tonte qui amène trop de pourriture) privilégier la paille, le fourrage sec, les feuilles d’arbres (pas platane ou laurière), et le bois ramé.
– au printemps, mettre ce paillage à composter et le remplacer par du frais.
– les purins: ortie, prêle consoude et bicarbonate (juste dilué dans l’eau). Arroser abondamment de purin d’ortie à l’automne pour tuer les doryphores dormants et préparer le sol. Éviter la bouillie bordelaise qui tue le terrain à termes.
– Dès le début du printemps traiter toutes les plantes sensibles au purin d’ortie. Concernant les patates, tomates et aubergines, dès l’apparition de mildiou, être intraitable, couper et brûler toute partie atteinte et quotidiennement, alterner de pulvérisations de purin d’ortie et bicarbonate ( un jour l’un, un jour l’autre), pas en plein soleil et si possible matin ou soir selon la météo.
-Éliminer toute branche ou feuille en contact avec le sol, et mettre des feuilles de consoude au pied des tomates.
– Enfin pour l’arrosage, le moins souvent possible mais régulièrement pour éviter le « cul » noir de la tomate.
Cela semble compliqué, mais est très simple et rapide.
La seule condition étant d’avoir sur son propre terrain l’ortie, la consoude, la prêle (qui est aussi un bon apport à effectuer quelques fois).
– Je conseille aussi de planter les tomates en rangées uniques, protégées de la sècheresse excessives, pieds assez espacés et protégées des vents.
– Plus globalement, je préfère un jardin mi-ombre, mi-soleil, protégé des vents dominants par des haies. Notre jardin est en région toulousaine.
-Pour ce qui est de la permaculture, nous sommes déçus des buttes et avons définitivement choisi de travailler à partir du sol lui même, mais dans des carrés entourés de planches qui se remplissent saison après saison. Utilisation de la campagnole (grelinette très améliorée), avant la plantation et après la récolte uniquement, sol recouvert, d’un chouia de cendre, de beaucoup de compost ( peu décomposé à l’automne, et totalement au printemps), d’une couche de feuilles mortes et de d’une couche de paille très épaisse (> 10cm).
Voilà pour ma contribution, qui, je l’espère en aidera quelques-uns.
Très cordialement à toi Yannick et un salut amical à tous les lecteurs de ce blog.
Hervé
Bonjour Hervé,
Excellent ! Je te remercie de ton commentaire et de ton partage d’observation sur l’utilisation de préparations naturelles 🙂 Etant donné que tu abordes le phénomène du cul noir, j’en profite pour partager mon récent article sur le sujet > https://au-potager-bio.com/eviter-le-cul-noir-de-la-tomate/
Amicalement, je te souhaite une bonne journée
Yannick
Pour ma part je suis pour une lutte raisonnée des parasites car si vous faites disparaître la totalité de vos ravageurs vous n’aurez pas l’année d’après le prédateur de ces derniers.
Si vous tuez tous vos pucerons vous n’aurez pas l’année d’après delarves de coccinelle, donc traitement que si il y a péril en la demeure.
Bonjour Clément,
Parfaitement d’accord avec votre point de vue, j’en ai parlé plusieurs fois sur le blog 😉 Sans nuisibles, pas d’auxiliaires … L’ensemble créé un équilibre naturel. Je vous remercie beaucoup de mettre en avant ce point important et de partager votre expérience.
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
je suis dans la banlieux de bordeaux ,mon terrain s’est du sable
je n’arrive pas a avoir des salade , en semis , ellepointe et disparaissent , que faire ?
Bonjour Enza,
Elles disparaissent par l’action d’un ravageur ? Le mieux à mon sens est de les semer dans des petites mottes à l’extérieur du potager. Ensuite, le côté sableux n’arrange pas non plus effectivement … Voici un lien pour la création d’un presse motte 😉 > https://au-potager-bio.com/fabrication-dun-presse-motte-pour-vos-semis-de-salade/ Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Bonjour Jean.
Merci, vos info m’intéresse, concernant le composte.
J’amende mon jardin avec de la tonde de gazon et du composte ménagé et, cela me réussi bien auquel je rajoute en fin de saison de la chaux pour jardin. Car, je précise que j’ai une (dit de sous bois « acide » Bon pour les Géraniums. Auquel, je rajoute du purin organique. Sans oublier que chaque année je sème un engrais qui se nomme la facielly, un engrais désinfectant. Voila la composition de la fumure de mon jardin. Merci
J utilise depuis 3 , 4 ans du purin d ortie essentiellement car c’est le plus facile à trouver. Ça ne sens pas particulièrement fort car il faut effectivement le brasser tous les jours.j ai aussi utiliser le purin de consoude et de prêle.
Sans avoir fait de comparaison entre purin et non purin, je trouve que pour les tomates courgettes concombre et surtout salades c’est efficace.
J en profite pour faire un autre commentaire: habitant la région de Toulouse, j ai subi les orages ces derniers temps. J’ai un potager en bacs à 50 60 cm de hauteur ( à cause de l’âge) et j ai 2 bacs de tomates un de 12 pieds cerise marmande cœur de bœuf entièrement sous abris bâche transparente et un autre de 4 pieds sans protection.
Et le constat est flagrant :
et c est tous les ans pareil : les pieds non protégés sont atteints de mildiou, donc pour moi la priorité est de mettre ses tomates à l abris ( dessus et sur les côtés).
Je vais porter mon effort sur les semis, là ça me semble n’être pas une scienceexacte.
Bonjour Alain,
Effectivement, il serait intéressant de faire des tests juste pour comparer les plants ayant reçu (ou non) du purin d’ortie et sur ce point, je vous rejoins parfaitement, c’est le plus simple à trouver 🙂 Pour les tomates, je comprends oui et d’autant que cette année, la météo est propice avec beaucoup de pluie en début de saison, suivi de grosse chaleur et pour finir d’orage dans certaines régions. Ici, les tomates poussent mais ce n’est pas comme les autres années, elles ont beaucoup de retard … Du coup, vous les protégés comment ? Sous serre ?
Merci beaucoup de votre partage d’expérience.
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Bonjour Anne,
Vous trouverez un superbe livre gratuit avec toute les possibilités d’utilisation de la consoude, commentées par des utilisateurs comme vous sur le site suivant: https://www.b-actif.fr/livre-blanc-jardinage.html
Bonne lecture
David
Merci David pour ce lien vers le livre blanc 🙂
Bonjour David,
Très bon livre blanc effectivement, je l’avais déjà téléchargé par le passé 😉 Merci pour ce rappel car, je pense que je vais le relire … Amicalement, Yannick
Bonjour.
J’ai de la consoude j’ai fait du purin mais n’en ai plus. Je voudrais refaire qq chose avec le pied de consoude qui a des feuilles moins grandes actuellement et est en fleurs. Pour quelles utilisations la macération et la décoction par rapport au purin ?
Merci
bonjour à tous
je suis une grande adepte des purins , décoctions et infusion ; Mes bibles en la matière sont :je prépare mes potions pour le jardin de Brigitte Lapouge déjean et les soins naturels aux arbres d’Eric Petiot . Le 1er selon moi, est plus accessible et facile à réaliser et le 2ième le complète très bien . Je suis plus , dans la prévention : Au départ de la plantation des tomates , je vais préparer une pulvérisation de purin d’ortieà 10% pour booster la pousse à J1 et à J8 . Je passe au purin de consoude à 10% en pulverisation avec une décoction de prèle sèche à 10% aussi( 20 gr pour 1l d’eau pour la préparation ) .La décoction de prèle est plus efficace que le purin : la prèle est un antifongique . J’essaye de faire tous les 8- 10J à peu près une pulverisation de consoude et décoction mélangés . Si je n’ai plus de consoude je la remplace par du purin de bardane . Donc 2 pulverisations de purin de consoude ou bardane (qui apportent de la potasse pour la formation des fleurs et fruits ) et décoction de prèle , antifongique à 8- 10 jours ap mes pulvérisations de purin d’ortie .
Ap de fortes pluies , il faut faire une pulverisation de prèle à 10% et régulierement le faire tout au long de l’été tous les 8- 10 jours selon la disponibilité de chacun .Je rajoute comme mouillant soit du savon noir ou de l’argile surfineà toutes mes pulverisations et une infusion d’achillée sèche ( 10gr pour 1 l d’eau de pluie à 10% qui renforce le traitement antifongique) . C’est contraignant mais efficace . J’ai du jus de compost avec lequel j’arrose mes pieds de tomates à 20%. S’il me reste du purin de bardane alors je m’en sers pour arroser les pieds de tomates . Je privilégie la pulvérisation par rapport à l’arrosage qui me permettent d économiser sur les purins que je fais moi meme.
Qt aux pucerons , j’en ai très peu alors je laisse faire les auxiliaires : j’ai de la bourrache qui pousse toute seule chaque année et qui attire les pollinisateurs et des oeillets d’inde près des tomates , quelques soucis qui reviennent chaque année aussi .
J’ai fait aussi des pulvérisations de purin de bardane sur les patates à 10% et en arrosage à 20% : apport de potasse pour les tubercules et anti mildiou ;
Je pense qu’il est important d’aller voir son potager tous les jours pour pouvoir réagir très rapidement et agir en préventif . Le potager se porte bien mais je reste vigilante .
Quand je fais mes pulvérisations de consoude, prèle et d’argile pour mes tomates et patates , j’en profite pour pulvériser mes grands et petits fruitiers aussi . Voilà mon expérience de jardinière passionnée ! merci à vous . Hélène