Cela vous est très probablement déjà arrivé de votre côté, le mildiou envahit vos tomates biologiques et vous vous retrouvez complètement dépourvu de solution, vous finissez par perdre vos récoltes et bien entendu, cela est très frustrant. Cependant, et si je vous disais que le mildiou n’est pas une fatalité. Que même s’il n’existe pas de moyens curatifs pour l’éradiquer, un ensemble de gestes préventifs peuvent limiter son développement ? Et bien laissez-moi vous raconter une petite anecdote …
Une année et comme beaucoup de jardinier, l’un de mes pieds de tomates a été touché par le fameux mildiou. Dans un premier temps, il m’a fallu l’identifier car, ce n’est pas la seule maladie pouvant toucher cette culture potagère. Selon la couleur du feuilles, les signes donnés par la plante, cela peut aller du simple stress de la plante à la maladie, ou simplement être une simple carence. Après avoir correctement identifier le phénomène qui se présentait à moi, j’ai pu commencer un travail de recherche afin de …
- Comprendre le fonctionnement du mildiou
- Mieux l’appréhender pour l’année suivante.
Car c’est aussi ça être jardinier … Savoir tirer des leçons des saisons précédentes afin de ne pas reproduire deux fois les mêmes erreurs.
Comprendre le fonctionnement du mildiou
Cette maladie assez connue dans le milieu du jardinage et dans le monde entier, peut se développer à travers de nombreuses cultures, détruisant alors les récoltes et causée par un champignon nommé Phytophthora Infestans.
Comme la plupart des champignons, il se développe lorsque toutes les conditions de propagation lui sont favorable soit : la pluie, une forte humidité et des températures assez faibles comprises entre 12 et 25 degrés (Dans ma région et au moment où j’écris ces lignes, on avoisinait les 20-22 degrés durant tous le mois de Juillet). En bref, c’était la fête au mildiou qui devait se frotter les mains !
Il existe une partie végétative du champignon appelée le mycélium qui se développe sous les feuilles afin d’assurer la propagation, qui peut se faire très rapidement, lorsque toutes les conditions lui sont favorables.
Comment reconnaitre le mildiou ?
Comme je le disais au début de l’article, il est important de toujours correctement identifier le problème afin de ne pas partir dans la mauvaises directions que ce soit niveau curatif ou même au niveau de la prévention du mildiou. Pour le mildiou, Il y a l’apparition sur le dessus des feuilles, d’une couleur brune qui débute sur leur bord pour ensuite provoquer un dessèchement de cette dernière.
En parallèle, sous les feuilles, on peut voir une espèce de duvet blanc (probablement la partie végétative qui se développe petit à petit). La tige peut également se faire remarquer par des tâches brunes et ce sera ensuite, au tour des fruits sur lesquels vous verrez apparaitre ces tâches. Les fruits seront bien entendu immangeable car il sera difficile pour la plante d’amener ses fruits jusqu’à murissement total. Et vue la vitesse de propagation, c’est d’autant plus frustrant car, une fois installé, il n’y a plus rien à faire … Enfin si … Peut être directement arracher les pieds.
Je vous ai trouvé une photo pour vous aider à l’identifier si besoin est (ce que je ne vous souhaite pas bien sûr).
Comment réagir dès l’apparition de la maladie
Personnellement, dès que je vois les signes d’un potentiel développement du mildiou sur mes tomates, je peux réagir de deux manières différentes selon la météo des jours à venir. D’ailleurs, je vous invite à regarder cette vidéo sur l’effet de tailler (ou pas) les pieds de tomates. Pour revenir au sujet …
- Si les conditions météos des jours à venir sont plus favorables : Dans ce cas, je retire simplement les parties atteintes au fur et à mesure, en prenant garde de ne pas trop secouer le pied, afin de ne pas favoriser l’expansion de la maladie et en mettant les feuilles atteintes directement dans un seau.
- Si les conditions météos à venir sont annoncés très mauvaises : J’arrache le/les pieds atteints en ne conservant que les pieds les plus beaux et forts. Toujours en faisant attention à ne pas secouer les pieds. Parfois on a la surprise de voir repousser un nouveau pied plus tard dans la saison et offrant quelques tomates.
D’un point de vue général, il sera également préférable de bien désinfecter les outils utilisés (avec du vinaigre blanc) avant de s’occuper de plantes plus saines et de bruler les feuilles atteintes et récupérer dans le seau. Ces actions peuvent permettre de réduire considérablement la propagation (souvent fulgurante du mildiou) et ainsi permettre de sauver les récoltes restantes. Ensuite, on peut aussi opter pour des pulvérisations de décoction d’ail.
Pour conclure
Comme je vous le disais, il n’existe pas de moyen vraiment curatif au mildiou, seul la prévention peut permettre de limiter l’apparition de cette maladie dévastatrice. La prévention passe par plusieurs points qu’on trouve un peu partout tels que de ne pas laisser les feuilles toucher le sol, avoir un sol fertile capable d’apporter aux plantes l’ensemble des minéraux indispensables à sa bonne croissance, ne pas tailler les pieds de tomates lorsque la météo annonce de la pluie, de l’humidité combiné à une chute des températures car, les cicatrices laissées ainsi forment à mon sens, des portes d’entrées aux potentielles maladies, la plante étant fragilisé.
L’usage d’une serre peut également permettre de limiter l’apparition mais attention, comme je le dis souvent, une serre permet de créer les conditions favorables en termes de températures etc … mais ne permet pas d’éviter complètement le développement du mildiou. D’ailleurs, pour réussir vos cultures en serre, il est important de prendre en compte ces 3 paramètres pour assurer la bonne santé de vos plantes.
Cependant, la prévention commence également dès le semis et pour conclure là dessus, l’un des meilleurs livres que j’ai eu l’occasion de lire est l’anti-mildiou de Nicolas Larzillière.
Avez-vous des compléments à apporter à cet article de blog ? N’hésitez pas à utiliser les commentaires ci-dessous 😉
Bonjour,
je fais un potager en appartement. mes plants pont été attaqué en pleine croissance . J’avais des tomates, des radis, et des
je voudrais recommencer mon potager dois je jeter ma terre(terreau) et repartir avec une nouvelle? ou je peux reprendre la meme et enlevant les plants et enlevant la surface.
Actuellement c’est un peu sec…
Merci
Bonjour à tous.
Je vous fais part de mon expérience suite à une attaque de mildiou survenue le 15 Août dernier . J’ai 26 pieds de tomates . 4 fruits commencaient à être touchés par le mildiou. J’ai préparé une infusion de sauge à raison de 20g par litre, laissé refroidir, filtré puis j’ai ajouté 5g de bicarbonate et une cuillère à café de savon noir. J’ai pulvérisé la préparation le soir. L’attaque s’est arrêtée net . Mes voisins ont perdu toute leur récolte malgré une pulvérisation de B.B.
J’ajoute que les plants avaient été arrosés et pulvérisés en début de saison avec purin d’ortie et décoction prêle, qui ont sans doute contribué à leur résistance face à cette attaque.Bonne journée!
voilà je viens de voir mon commentaire je préfère voir mon prénom dessus comme ça vitse devient claudine c’est plus sympas
bonjour à tous ,je suis étonnée que personne ne parle du purin d’ortie. Pour ma part cela fait 5ans que j’en utilise etque je le fais moi-même. avant la plantation je met une poignée de feuilles d’ortie au pied et je pulvérise du purin d’ortie quand le temps est lourd et orageux. Je touche du bois jusqu’à présent il n’y a pas encore eu d’attaque de mildiou sur mes tomates. Mais je sais que je ne suis pas à l’abri d’autant que j’emploie un jardin familial et que si le mildiou est chez le voisin je dois être vigilente. Je pense que la meilleure prévention est d’arracher toute de suite les feuilles malades et les pieds quand cela devient trop important. Voilà bonne journée et bon jardinage
Bonjour Claudine,
Tout d’abord, merci de ton commentaire sur le blog 🙂 Effectivement, je te rejoins complètement sur le fait qu’il faut être vigilent et qu’il est préférable d’intervenir dès les premiers signes de la maladie. Personnellement, j’ai exactement la même démarche que toi je préfère arracher un ou deux pieds atteints plutôt que de faire une lutte continue qui se termine généralement par l’expansion de la maladie sur l’ensemble des pieds de tomates.
Je te remercie encore de ton partage
A très bientôt
Yannick Hirel
Dommage que le bouton recevoir les cadeaux avec facebook ne fonctionne pas. J’ai le message
Application non configurée: This app is still in development mode, and you don’t have access to it. Switch to a registered test user or ask an app admin for permissions.
Bonjour Annie,
Merci beaucoup de me l’avoir signalé 😉 Suite à votre message, je viens de faire une petite modification qui devrait vous permettre de vous inscrire sur le blog ! Merci encore à vous et à très bientôt
Amicalement
Yannick Hirel
traiter les semis de tomate à la BB lorsque les pieds mesurent 10 cm préventivement (2 fois en 15j car les fongicides ne sont pas curatifs.) avant la fleur.En règle générale on échappe au mildiou à condition de ne pas les arroser à outrance ,laisser les endurer. l ‘excès d,humidité n’ est pas étranger à la maladie.En cas de saison pluvieuse ,il faut les abriter ,l’idéal est le tunnel plastique car l’on peut maitriser l’arrosage.la BB reste le meilleur fongicide à toxicité modérée sur le marché pour ce genre de maladie.Vous pouvez également traiter la vigne après la formation des feuilles en préventif (1 fois avant la fleur ) cela souvent suffit.En respectant ces règles,je n’ai pas de mildiou ( retraité du paysage, fils d’horticulteur.)
Il semble que le mildiou doit résistant à la b b ( sulfate de cuivre ) mais non résistant à l’hydroxyde de cuivre qui s apelle sur la boîte tout simplement » mildiou » est ce vrai ? Merci
Bonjour,
Cette année attaque de mildiou pour moi aussi, et j’ai dû arracher toute la plantation de tomates mais je n’ai que 18 pieds !! (pas 400 comme Gilles) mais dur moment quand même ! mais pluie incessante tous les jours : rien à faire !
Je pense me tourner vers l’achat d’une serre, essayer le traitement au bicarbonate et espacer plus mes plans (Conseil de Gilles). Je n’ai pas encore essayé le fil de cuivre, à voir…..jusqu’à présent j’achetai mes plants chez mon pépiniériste, mais pouvez-vous me conseiller pour acheter des graines bio ? un paquet de graines peut-il se conserver d’une année sur l’autre ?
Merci de vos conseils
Christine
merci pour vos conseilles
J’aimerais avoir un comment traiter le mildiou avec un produit naturel ou une recette maison autre que celle que j’ai déjà.
Bonjour Monique,
Jusqu’à maintenant, il n’y a pas de traitement curatif au mildiou, seul la prévention peut jouer. Cependant, depuis la publication de cet article, de nombreuses recherches commencent à apporter des informations sur la potentiel efficacité du bicarbonate de soude contre le mildiou. Personnellement, je l’utilise beaucoup à la maison pour préparer différentes recettes de produits ménagers mais d’après ce que j’ai pu lire un peu partout là-dessus, je me suis dis que si cette année, j’attrape le mildiou, je tenterais l’expérience.
Je ne peut malheureusement pas vous certifier que cela est efficace tant que je n’ai pas essayer moi-même, vous comprenez ? Par contre, je peux vous conseiller un ouvrage qui m’a beaucoup appris et qui je pense m’a permis de prévenir efficacement le mildiou cette année, pour le moment, je touche du bois : PAS DE MILDIOU PAR ICI !!
Voici l’article que j’ai écris présentant le livre dont je vous parle et que je vous conseille sincèrement.
https://au-potager-bio.com/une-solution-contre-le-mildiou/
Bon jardin à vous et à très bientôt
Yannick
Je vous propose de découvrir
Ah ce Mildiou, il n’attaque pas que les Tomates. Autour de chez Nous, après la pluie, je vois les agriculteurs se précipiter dans les vignes pour traiter. C’est donc l’humidité sur les feuilles causée par la pluie ou aussi par l’arrosage, éviter de mouiller les feuilles; valable pour toutes les plantes; arroser mais ne pas noyer, espacer les arrosages s’il y a menace, il ne faut pas rendre le terrain favorable à ce champignon. Le fil de cuivre, j’ai pratiqué mais j’ai arrêté car on me l’a déconseillé; je crois plus aux feuilles d’orties au fond du trou ou à côté, je butte également les pieds lorsqu’ils ont grandi un peu comme les pommes de terre ça leur donne de la vigueur.
Bonjour Urbain,
Effectivement, le mildiou peut frapper de nombreuses récoltes. Après avoir fait cette expérience face à cette maladie, je pense que le meilleur moyen reste de le prévenir car il n’existe pas (encore) de moyen pour l’éradiquer.
Merci à toi, en espérant une année sans mildiou 😉
A bientôt
Yannick
Bonjour Yannick
Je viens de voir que tu m’as répondu à propos du mildiou. En fait, je ne suis ni un professionel de l’agriculture ni non plus né en millieu agricole. Mais ma grand-mère maternelle était une campagnarde et de même du côté de mon père. Ce qui fait que j’ai quelque part dans mon sang des souches paysannes. Nous avons quitté une grande ville que tu connais certainement : « Bruxelles » pour ne pas la nommer, pour venir nous installer à Papignies, petit village du Hainaut en Belgique à quelque 40 km de la frontière en direction de Tournai. Ce petit village était essentiellement composé d’agriculteurs il y a encore quelques années. Et c’est de l’un d’eux que je tiens ce petit truc. Evidemment pour un particulier pas de souci mais je vois mal un cultivateur mettre à chaque plan un petit bout de fil de cuivre. Mais depuis que je pratique ce système, plus ou moins 10 ans, je n’ai plus connu de problème avec le mildiou. Encore un petit détail qui a son importance, il faut surtout ne pas trop arroser. Trop d’eau attire plus vite le mildiou et dégrade aussi la tomate par elle-même, puisque ce fruit est originaire des pays chauds et naturellement plus sec que par chez nous.
Comme il vaut mieux prévenir que guérir, moi j’arrose mes plans de tomates, feuilles et sol avec une infusion de jus d’ail pendant quelques jours et ensuite j’arrête et je recommence un mois plus tard…moi je trouve que ça fonctionne assez bien.
Line
Bonjour Line,
Je suis tout à fait d’accord avec toi, il vaut mieux prévenir que guérir. Merci pour le partage d’astuces 😉 et si je peux te poser une question : pourquoi avec de l’ail ? C’est qu’il agit en tant que fongicide ? En tout cas, bravo belle démarche préventive.
A très bientôt et merci à toi
Yannick
et pour répondre à ta question ce mélange n’agit pas sur la cochenille…
je n’ai encore jamais vu de cochenille au potager. elles préfèrent les agrumes ou les plantes d’intérieur… ne s’agit-il pas plutôt de cicadelles ???
entre nous, lorsque tu vis de tes cultures, tu dois les soigner tout au long de la saison pour qu’elles soient commercialisables. mais en amateur, ne vaut-il mieux pas être atteint d’un peu de mildiou, d’oïdium, ou de cicadelles qui finalement n’affectent que très peu la récolte. et les fruits trop atteints, tu les jettes. je ne fais dans mon potager qu’un seul traitement BB/souffre, e début de saison lorsque l’atmosphère est humide. et avec un carré de m² j’arrive malgré tout à remplir le congélateur pour l’hiver. très peu de pertes.
il vaut mieux à mon avis sacrifier deux trois tomates que d’utiliser des traitements trop réguliers (cuivre et souffre sont autorisés en bio mais restent malgré tout nocifs pour l’organisme).
soigne surtout les densités de plantations (des plants aérés sont moins atteints de mildiou, qui aime l’humidité), les associations bénéfiques, et recréé un « mini » écosystème (une concentration trop forte d’une même végétation attire la maladie).
en plus les trois tomates et deux courgettes que tu auras jeté au cours de la saison serviront de nourriture aux oiseaux…
Bonjour Nicolas,
Effectivement il n’y a pas de cochenilles au potager mais je me demandais si ton mélange ne pouvait pas être efficace contre elles.
Je suis bien d’accord avec toi sur le fait que lorsque nous sommes amateurs nous pouvons nous permettre de sacrifier quelques pieds de tomates. Pour ma part je n’utilise pas de bouillie, et comme tu as pu le lire dans cet article j’ai perdu Un pied sur 6 alors…. Rien de grave et j’ai eu malgré tout une récolte satisfaisante de tomates.
Merci pour ta réponse et à très bientôt 😉
Amicalement
Yannick
bonjour,
viticulteur converti au bio depuis quelques années, j’ai une méthode non pas pour lutter contre le mildiou ou l’oidium, mais pour lessiver les feuilles. cela se fait même en vigne; il s’agit de traiter les plants atteints à base de sel et de lait (le sel joue un rôle d’abrasif qui « nettoie » les parties atteintes). ensuite protéger le plant avec un mélange bouillie bordelaise souffre.
‘à noter que ce mélange « maison » sel lait est interdit en agriculture du fait que aucune taxe n’est reversée à l’état… et dire que nos laitiers français on beaucoup de mal à s’en sortir, on préfère obliger les agriculteurs à se fournir chez monsanto et cie…’
Bonjour Nicolas,
Ceci pourrait peut être s’appliquer également aux cochenilles, non ?
En tout cas merci beaucoup d’apporter votre expérience ici, je pense que cela peut servir à beaucoup d’entre nous 😉
Et effectivement les laitiers français on beaucoup de mal à s’en sortir ; d’autant plus que les critères envers la qualité du lait sont de plus en plus stricte beaucoup d’entre eux jettent des quantités incroyables qui pourrait pourquoi pas comme vous le dite se recycler de la sorte.
A bientôt
Yannick
Bonsoir Yannick,
Bonsoir à tous,
et je reviens vers vous pour vous annoncer que dû malheureusement arracher tous mes pieds ça été un moment très difficile !! on re-tentera l’année prochaine.
par contre une autre question, peut-on planter tout de suite autre chose à l’endroit où étaient les pieds malades ou faut-il attendre ?? laisser la terre se reposer ?? ou autre ?? merci d’avance pour toutes vos infos à venir.
Emma
Bonjour Emma,
Mince alors !! Une récolte entière ? Dur année pour les jardiniers : mais comme vous dites on remets ça l’année prochaine 🙂
Je pense que cela ne pose pas de problème tant que vous ne semez ou plantez pas des choses qui sont sensibles au mildiou.
Bonne journée et à bientôt
Yannick
pour ma part dans l’orne en Normandie pas de maladie,sans aucun traitement,cependant deux apports engrais tomates au pieds: un à la plantation l’autre trois semaines plus tard ,et un arrosage à l’eau de pluie de 1l par pieds, quotidien à la fraîche le matin jamais sur une plante chaude de la journée , mais, mes tomates sont à l’abri de la pluie sous une serre plastique bien aérée et le sol est paillé avec de la paille de blé.
Bonjour violette,
Merci pour ton témoignage 😉
Je crois effectivement que tu as raison, les tomates à l’abri de la pluie, dans une serre écarte pas mal le risque maladie.
A bientôt
Yannick
bonsoir,
Gilles, j’ai mis en place le fameux fil de cuivre, dès plantation de mes pieds et malheureusement ils sont tous contaminés aussi. Donc pour le coup pas vraiment convaincu de l’efficacité.
Vraiment obligé d’arracher les pieds malades ??? pas d’autres solutions « naturelles »
Merci à tous j’apprends beaucoup,
Emma
Bonjour Emma,
Je pense que cela dépend à quel stade est la maladie ; pour ma part, le premier pied que j’ai du arracher : il lui restait seulement une tige 🙂 et qui commençait à brunir également ; cependant mon deuxième pied à été sauvé en ôtant les feuilles malades au fur et à mesure (mais attention de ne pas répandre la maladie). jusqu’à aujourd’hui, mes pieds se portent bien mais je pense que les températures remontante ont freinées le développement de la maladie.
Merci à vous d’apporter votre expérience du fil de cuivre et pour votre commentaire 😉
Bonne journée et à bientôt
Yannick
Bonjour à tous,
concernant la bouille bordelaise, si en effet son action est efficace en préventif (même à faible dose), son impact sur l’environnement est malheureusement indéniable, le cuivre s’accumulant dans le sol…
La produit bordelaise doit d’ailleurs être interdite en agriculture biologique…dès que l’on aura trouvé un substitut suffisamment efficace. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Personnellement, s’agissant de mon métier, je ne cultive plus que des tomates sous serre (il m’est arrivé de perdre 400 pieds de tomates en quelques jours, et je ne veux plus voir ça…).
Une petite « toiture » en plastique peut suffire à protéger les tomates du mildiou.
Autres méthodes : fil de cuivre fin perçant le pied de tomates, pulvérisation de purin de prêle et/ou de consoude en préventif (efficace jusqu’à un certains point), présence d’oeillets d’Inde,
Il vaut mieux espacer un peu plus les pieds (1m plutôt que 60 cm afin d’éviter une contamination trop rapide
Un dernier petit conseil : ne tailler pas vos pieds de tomates, les cicatrices de taille sont les portes d’entrée du milidiou. Avec une poignée d’ortie au fond du trou de plantation (rempli de compost), il y aura de quoi nourrir un énorme pied non taillé et obtenir ainsi de superbes récoltes.
Bonnes récoltes !
Gilles
Merci pour ces conseils, ils sont très judicieux. Toutefois, le dernier me gêne qui déconseille de tailler les plans. N’est-il pas nécessaire d’éliminer les rameaux les plus bas (Il s’agit ici d’une taille pratiquée avec l’ongle) pour leur éviter la maladie provoquée par le contact avec l’eau d’arrosage et sélectionner ainsi ceux du haut et leur donner plus de force par une meilleure exposition au soleil ?
Bonjour Pierre,
J’ai fait exactement comme vous en pensant de la même façon 😉 Je crois que pour ce qui est de la taille j’entends beaucoup d’avis différents et tous très convainquant, alors… je pense que ce serait intéressant que je mette en place un petit sondage sur le sujet.
Bonne soirée à vous et merci pour votre commentaire 😉
Yannick
nous avons eu le mildiou sur les tomates et malgré les traitements a la bouille bordelaise rien n’y a fait j’ai perdu 40 plants de tomate avec des tomates déjà formées
Bonjour Gisèle,
Je me permets de réagir à ton commentaire, il ne suffit pas de traiter pour que le mildiou guérisse. La bouillie bordelaise n’a pas de vertus curatives mais préventives. Ce qui est important c’est de retirer les parties contaminées puis seulement alors, traiter pour éviter que le mildiou ne réapparaisse. La manière de traiter a aussi son importance, il faut pulvériser rapidement sans laisser des goutes ruisseler, c’est pourquoi il faut une pression forte dans le pulvérisateur. Il ne sert à rien non plus de traiter juste avant une pluie.
Dommage pour tes tomates, j’espère que tu feras mieux l’année prochaine !
Aurélien
Bonjour Gisele,
Je vois que vous avez eu une lourde perte sur ce coup là !!
Désolé pour vous et comme je dis : « on retentera l’année prochaine » 🙂
A très bientôt
Yannick
Comme tu le dis, impossible de ne pas reconnaître le mildiou quand il est là ! Moi je n’ai absolumement pas traité cette année (comme d’habitude) et je viens hélas d’arracher toutes mes tomates. 1ère fois que cela m’arrive. C’est comme si un « vent de mildiou » avait soufflé sur elles. En quelques jours, tout a succombé !
Bonjour à toi,
Mince alors, j’en suis désolé pour toi mais effectivement ce fameux mildiou peut progresser à la vitesse grand V.
On retente l’année prochaine 🙂
Bonne journée et à bientôt
Yannick
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Bonjour,
un article très intéressant, qui me permet d’y voir plus clair sur les principales maladies du potager.
Il est vrai que l’on entends beaucoup de chose sur la bouillie bordelaise, moi même je n’en ai jamais utilisé ( peut être ai- je tort?) pourquoi ne pas faire un petit article détailler la dessus ?
A bientôt.
Bonsoir David,
J’en entends également beaucoup sur cette fameuse bouillie, et je t’avoue que je ne sais pas trop quoi en penser !! Mais pourquoi pas cela peux effectivement faire un article intéressant.
Merci à toi et à bientôt
Yannick
Bonjour et merci pour cet article.
Pour moi la difficulté principale est de reconnaître la maladie (ou l’attaque en général).
Pas évident du tout.
A bientôt
Bonsoir rémi,
J’avais ce même problème jusqu’à ce que je sois confronter pour la première fois au mildiou et c’est justement pour cela que j’ai partager cet article. Sinon c’est moi qui te remercie de venir sur mon blog et d’y laisser des commentaires 🙂
Amicalement
Yannick
bonjour,
j’ai traité une petite attaque de mildiou sur une tige, avec un cataplasme de miel et la tige ne s’est pas (encore) nécrosée, on va voir dans les jours qui suivent
Bonsoir Jean Claude,
Merci pour votre commentaire ; tenez-nous au courant de l’évolution de votre pansement 😉 cela pourrait peut être intéresser certaines personnes 🙂
Bonne soirée et à très bientôt
Yannick
Salut Yannick !
Tu as bien fait de retirer ton plant infecté par le mildiou. Tes conseils sont bons, il faut éviter de toucher les parties malades car avec nos paluches on transmet le mildiou sur les autres plants. Avant de couper les parties malades je me frotte toujours les mains de menthe fraiche et je désinfecte mon couteau à l’alcool à 70° avant et après avoir coupé les parties infectées. Cette année j’ai traité une seule fois à la BB, j’ai divisé par deux la dose recommandée sur les paquets et je m’en sors mieux que certains voisins qui ont traité une fois par semaine ! Maintenant vivement les tomates ! Elles arrivent très bientôt ! Kenavo
Bonsoir Aurélien,
Comme tu dit : vivement les tomates, le soleil a l’air de se montrer un peu 🙂
A bientôt
Yannick
Hello! Comme tout le monde , je suis attaqué aussi cette année. J’ai tenté la préparation à base de bicarbonate de soude qui est connue pour ses propriétés fongicides.
2gr de bicarbonate de soude (que l’on trouve en grande surface) + 1 litre d’eau + une cuillère à café de savon bio. En pulvérisation régulière.
J’évite la bouillie bordelaise car je suppose que le cuivre, à force, n’est pas si inoffensif que cela au niveau du sol. A suivre donc 😉
Bonsoir Damien,
Merci pour ton commentaire et n’hésite pas à nous faire un retour d’expérience 🙂
Bonne soirée
Yannick