Cela fait un moment que je souhaitais écrire sur le sujet des ravageurs au jardin. A mon sens, rien n’est vraiment mauvais dans la nature mais, son ensemble est régit par un subtil équilibre. Bien entendu, leur présence au potager et leurs dégâts donnent parfois du fils à retordre aux jardiniers que nous sommes. On peut également s’y perdre un peu entre les moyens de luttes préventives, de luttes curatives à base de préparation maison ou de recette de grand-mère, il est assez facile de s’y perdre. De plus, cela dépend aussi du seuil de tolérance propre à chacun. Aujourd’hui, j’aimerai partager avec vous quelques réflexions à leur sujet et comment ces derniers jouent un rôle dans votre projet en permaculture…
Qu’est-ce que je pense des nuisibles au jardin ?
Personnellement et d’un point de vue général, j’essaie de faire en sorte qu’ils trouvent leur place au sein de mon jardin-potager car, ces insectes considérés dans le domaine du jardinage comme nuisibles font malgré tout partie de cette biodiversité que nous cherchons généralement à préserver, à favoriser. De ce fait, je ne pense pas que lutter constamment contre ces derniers soit une véritable solution sur le long terme. J’aurai même tendance à dire que cela a l’effet inverse car, d’une certaine manière, vous retardez l’installation de l’équilibre naturel de votre jardin en permaculture.
L’importance des ravageurs
Je vous propose de prendre le problème à l’envers et pour commencer, demandez vous… A quoi servent les indésirables du jardin (mise à part dévorer vos récoltes) ? Remplissent-ils des fonctions écologiques particulières (que ce soit dans l’aération du sol, le recyclage des matières mortes etc…) ?
Ce qu’il faut savoir, c’est que la grande majorité de ces insectes potentiellement ravageurs de vos cultures potagères sont une source de nourriture pour de nombreuses autres espèces. Ce qui représente à nos yeux de jardiniers les insectes auxiliaires que vous cherchez, très probablement, à attirer dans votre jardin.
Pas d’auxiliaires sans indésirables
En effet, la seule et unique raison qui pousse les insectes à venir s’installer dans votre espace est la présence de nourriture et les conditions favorables à leur développement, soit de quoi s’abriter et se reproduire. En bref, les uns ne vont pas sans les autres et c’est sur ce point que les mécanismes naturels sont particulièrement complexes et à la fois passionnant.
Bien entendu, je suis parfaitement conscient que parfois, la présence de certains ravageurs tels que les limaces par exemple, peut être dévastateur et vous faire perdre une grande partie, voir la totalité de vos récoltes. Comme je l’indiquais plut haut, cela dépend beaucoup de votre seuil de tolérance propre à vous-même. Certains jardiniers vont accepter de perdre 30% de leurs salades, d’autres ne supporteront pas forcément la moindre perte et d’autres pourront accepter jusqu’à 50% de perte.
Personnellement, j’ai tendance à semer beaucoup plus dès le départ, ce qui dans un premier temps, permet de compenser les potentielles pertes que ces dernières soient liées aux attaques d’indésirables mais aussi en cas de semis ratés (ce qui arrive aussi). Ensuite, cela me permet également d’être dans mon seuil de tolérance avec un pourcentage laissé aux insectes et animaux acceptable tout en ayant toujours de quoi récolter.
Mes deux observations
Laisser la nature s’installer et s’auto-gérer en limitant les interventions du jardinier permet à long terme à votre environnement de se réguler et de trouver son propre équilibre. A contrario, agir dès la moindre présence et dégâts au potager, retarde la venue des prédateurs naturels dans le jardin par manque de nourriture. En bref et pour vous donner un exemple, si vous n’avez pas de pucerons sur vos plantes ou que vous vous en débarrasser vous-même dès qu’ils apparaissent, vous pouvez installer autant d’abri à coccinelle que vous souhaitez, il y aura peu de chance pour que ces dernières viennent s’y installer.
Le problème des insectes introduits
Dans ce cadre là, nous pouvons citer beaucoup d’espèces introduites et qui forment parfois des « catastrophes » écologiques à l’échelle régionale, voir national. Les premiers qui me viennent à l’esprit en écrivant ces lignes sont les doryphores, les frelons asiatiques ou encore les ragondins en Vendée … qui n’ont pas vraiment de prédateurs naturels et qui, en plus de cela, trouvent toutes les conditions favorables à leur prolifération.
De mon côté, je suis surtout concerné par les doryphores que je n’hésite pas à supprimer via un ramassage manuel et régulier. Mais aussi, j’ai chaque année des nids primaires de frelons asiatiques qui se forment. De ce fait entre le mois de mars et début mai, je reste très vigilant en surveillant leurs lieux de prédilections (tels que les cabanons, les hauts-vents…), ce qui me permet d’agir rapidement dès la formation du nid. Attention, restez tout de même prudent et n’hésitez pas à faire appel à un professionnel.
Mon approche pour lutter contre les nuisibles sur mes plantes
Personnellement, j’ai opté pour cette façon de faire en commençant par :
- Identifier correctement le nuisible en question. Cela peut être parfois un peu compliqué étant donné que certains insectes agissent la nuit, se cache dans le sol et ne vous laisse que des dégâts visibles. Dans ce cas, je vous suggère de prendre des photos des dégâts, ce qui permet à certains jardiniers de vous aider à identifier l’insecte responsable.
- Chercher toutes les informations sur celui-ci comme ses périodes et/ou conditions les plus favorables, son mode de reproduction (très important), les potentiels plantes hôtes, les plantes répulsives, les plantes martyres etc… (En clair, j’apprends tout ce que je peux trouver)
- Ensuite, si votre seuil de tolérance est dépassé, vous pouvez également chercher les recettes de grand-mère contre les nuisibles, les préparations naturelles à base de décoctions pour soigner les plantes etc…
- Et pour finir, le plus important est de savoir en tirer des leçons pour les années suivantes. C’est exactement sur ce point que la plupart des jardiniers vont se retrouver confrontés chaque année à lutter contre les mêmes ravageurs car, ils ne prennent pas le temps d’observer, de se renseigner et de mettre en place les éléments préventifs en fonction de leurs observations. Alors que cette approche logique va naturellement diminuer les attaques au fils des ans, en donnant un coup de pied … euh … de pouce à la nature.
La prévention reste le meilleur moyen de lutte naturel
A partir du moment où vous avez correctement identifier l’insecte ravageurs, que vous avez développé vos connaissances à son sujet pour mieux comprendre son fonctionnement, ce qui le favorise ou au contraire, peut freiner ses actions. Vous serez alors en mesure de mettre en place les éléments préventifs dès l’année suivante et ainsi réduire leurs présences au fils des ans. Voici quelques exemples concrets…
Les mouches pondeuses
Prenons l’exemple des mouches qui viennent pondre sur votre culture de poireau ou sur vos choux, ou encore d’autres types d’espèces comme les hannetons … Généralement, on constate leurs dégâts une fois qu’ils sont bien installés, ce qui provoque la perte des récoltes. Cependant, l’un des points commun de ces insectes volants est qu’ils ont tous des périodes de ponte. Elles sont parfois étalées sur plusieurs mois. De ce fait, si vous y êtes confronté une fois, il y a de fortes chances que cela se reproduisent l’année suivante. L’idée première est donc de mettre en place les protections adaptées qui vont réduire les possibilités de ponte, de développement et donc des générations d’insectes suivants. Ou alors d’arrêter quelques temps de cultiver la famille de plantes touchées, de manière à « casser » le cycle de vie du ravageurs.
Les taupes
Vous allez très probablement de me regarder avec des gros yeux, surtout si vous êtes confronté à leur présence. Personnellement, je ne pense pas que nous puissions considérer ces petites bêtes comme des nuisibles à 100%. En effet, elles remplissent, malgré tout, plusieurs fonctions écologiques intéressantes et la terre dégagée de leur galerie est, tout simplement, parfaite pour les semis. Cependant, je reçois assez régulièrement des messages à leur sujet et il faut aussi être honnête, leurs dégâts sont très frustrant ! Les différentes parades qui peuvent être mise à place pour éloigner les taupes du potager sont les suivantes…
- Astuce 1 : Planter de grands piquets tout autour du potager avec des bouteilles d’eau retournées au sommet. Avec le vent, cela va provoquer une onde qui va se répercuter dans le sol et éloigner les taupes de votre potager ou du moins de cette zone que vous souhaitez préserver. Par contre, pour ce qui est du reste du jardin … Elles continueront à creuser et à se faire plaisir.
- Astuce 2 : Pourquoi pas essayer de planter des plantes répulsives pour les tenir à distance ? Parmi ces dernières, on trouve le tourteau de Ricin qui semble avoir un effet assez efficace mais, encore une fois, il faudrait presque créer une barrière de ces plantes pour qu’elles soient réellement efficace.
Les pucerons
J’ai déjà eu l’occasion de présenter plusieurs méthodes contre les pucerons mais, au sein de cet article, j’aimerai surtout parler des prédateurs naturels qui sont assez nombreux et particulièrement efficace. Parmi ces derniers ont peut citer les coccinelles, les syrphes, les chrysopes, certaines guêpes ou encore les staphylins etc… Bien entendu, dans les cas extrême, il est tout à fait possible de pulvériser du savon noir contre les pucerons qui reste une méthode simple, naturel et efficace.
Cependant, dès lors que vous constatez leur présence et dès l’année suivante, il est intéressant à mon sens de tout faire pour favoriser les prédateurs naturels précédemment cités en laissant des zones sauvages à proximité des plantes hôtes, en installant des hôtels à insectes etc… Le mieux reste de multiplier ces lieux d’accueil car, certains insectes auxiliaires ne se déplacent que de quelques mètres pour se nourrir.
Au delà des insectes à attirer, nous pourrions également élargir le sujet aux fleurs qui peuvent attirer les pucerons à elles, agissant comme de véritable plantes martyres ou au contraire planter des plantes répulsives associer aux cultures sensibles. A ce sujet, voici deux articles de blog qui devrait vous intéresser sur la capucine et sur l’effet des soucis ou calendula au jardin.
Quelles solutions sont les plus efficaces ?
Vous pourriez être en train de vous dire … il y a tellement de solutions données selon les dégâts, laquelle choisir ? Laquelle est la plus efficace ? Selon moi, je pense qu’il est préférable de faire une combinaison de plusieurs solutions préventives qui vont ainsi agir en synergie et avoir une réelle efficacité. A cela s’ajoute beaucoup d’autres facteurs dont : l’ampleur de l’attaque qui témoigne généralement d’un grand déséquilibre et de vos observations.
Les recettes de grand-mère
Lorsque nous fouillons sur internet et plus particulièrement sur Google, on peut trouver énormément de recettes maison pour lutter contre la présence de ravageurs au jardin. Cependant, il faut aussi mettre un bémol sur ces méthodes qui ne sont pas toujours 100% naturelles et qui peuvent même, avoir un impact négatif sur l’environnement. Je pense par exemple au jus de mégot ou encore au désherbant à base de gros sel… En bref, le fait maison n’est pas toujours bio mais, bien sûr, cela dépend de votre façon de voir les choses ! A contrario, beaucoup de recettes tels que les extraits de plante pour fabriquer des décoctions ou autres préparations naturels sont plutôt efficaces, il faut juste toujours se poser la question de l’impact réel de ces préparations avant de les concevoir et de les utiliser dans votre jardin.
En guise de conclusion
J’espère que cet article vous aura plu et que vous y aurez trouvé des idées intéressantes, ainsi qu’un approche possible pour gérer efficacement ces insectes ravageurs. Bien entendu, il faut à cela ajouter la patience, un jardin se construit avec le temps et il faut parfois des années mais, l’important à mes yeux est de penser à diversifier les végétaux pour favoriser les interactions et l’installation de divers insectes et animaux.
Je vous invite à me laisser un commentaire ci-dessous pour exposer votre propre philosophie face aux ravageurs du jardin.
bonjour à tous
cette année ,pour la première fois en 3 ans depuis que j’ai un jardin,j’ai été envahie par les limaces et escargots ,malgré le ferramol qu’elles dévoraient en apéritif avant de s’attaquer aux plants fraichement repiqués et le hérisson qui fréquente le jardin.Pour les pucerons,je laisse monter en graine fenouil et angélique qui deviennent des nurseries de larves de coccinelles.Je coupe des petits rameaux avec les bébés que je cale sur les végétaux infestés de pucerons.Seulement cette année avec le printemps pourri,les coccinelles sont arrivées trop tard pour protéger mes pommiers qui ont une récolte minable avec leurs feuilles rabougries.J’expérimente l’homéopathie pour les plantes depuis peu d’après les conseils de »terre vivante » avec des résultats qui s’avèrent déjà positifs.
Bonjour à tous ,
Malgré mes nombreuses années d’expérience en jardinage, j’adore lire les commentaires d’autres amateurs !
Mon jardin ressemble aussi à mon éthique de vie où chacun a une place , des pieds de tomates de compost un peu partout ( plus beaux que ceux que j’ai semés !)des fleurs non pas en massifs mais disséminées au potager etc …et, depuis que je procède ainsi, je ne suis pas plus envahie de maladie ou insectes que le voisin qui traite au chimique ! Tout s’équilibre ( d’ailleurs, mes pommes-de-terre sont plus belles, ni arrosées, ni traitées mais plantées tôt et en bonne lune )
En ce qui concerne la cloque , je m’en suis débarrassée seulement après des années de pertes de pêchers, et ceci, à force de recherches et d’observations ! Ce qui m’a surpris ce printemps, c’est qu’un seul ( jeune )pêcher avait méchament cette maladie et aucun des autres . Comme ils sont disséminés au potager, ayant lu que l’emplacement pouvait jouer, je l’ai changé de place . Mais, j’ai aussi remarqué nombre de fourmis sur les tiges . Du coup, j’ai saupoudré feuilles,tiges et tronc de craie broyée et badigonné le bas du tronc avec de la glue. La maladie a disparue et ce pêcher se porte merveilleusement bien !
bonjour, je voudrais savoir pourquoi mon camélia lorsqu’il bourgeonne a les fleurs qui sèchent et qui tombent avant de s’ouvrir. J’ai mis également un pêcher de vigne mais la cloque du pêcher s’installe et je ne veux pas mettre de pesticide alors quoi mettre? Pour les tomates elles prennent vite la maladie et font des tâches brunes. Le figuier lui a les feuilles recouvertes de poils. Mes rosiers ont du mal a me faire de belles roses. J’ai pourtant de la terre maraîchère qui devrait me faire avoir de belles plantes et de beaux légumes mais je suis un peu novice dans ces domaines. Aidez moi
Bonjour Yannick.
URGENT : JE RECHERCHE des pucerons pour nourrir mes coccinelles.
Je m’explique : il y a plus de 10 ans, j’ai cessé tout traitement insecticide dans le jardin. Depuis, il ne reste presque plus de pucerons, en tout cas, pas assez pour nourrir mes coccinelles et leurs amies qui meurent de faim.
Alors j’ai pensé à cette solution, acheter des pucerons pour mes copines auxilliaires.
Yannick, si tu connais un fournisseur, pas trop cher, bien sûr…
Amicalement.
Yvon.
Pour beaucoup de nuisibles il y a beaucoup d’utiles ( je pense aux insectes)
Comme je l’ais déjà relaté plusieurs fois il faut savoir comment fonctionne celui ci que l’on veut combattre. Prenons le cas des chenilles. Je sais que la chenille mange les feuilles, comment protéger mes feuilles ?
Tout simplement en utilisant de la poudre de roche, qui est pulvérisée sur les feuilles( comment cela fonctionne ) la poudre de roche est de la lave refroidie et qui écrasée en de très fines parties ces fines parties lors du traitement restent accrochées dans les pores des feuilles, lorsque celle ci se fait manger une partie par la chenille elle mange la poudre avec et comme celle ci se dissout tout doucement, la chenille meure vu que les cristaux fondent tout doucement et empêche celle ci à continuer son ravage.
De l’autre coté si en court de route les chenilles se font manger par les oiseaux la non plus pas de problème, la poudre de roche n’est pas un poison et empêche seulement la chenille à s’alimenter normalement.
bonsoir,
ce qui reviens chaque année c’est les cicadelles, dont j’arrive à me débarrasser avec un mélange eau, alcool à brûlé savon noir ça marche bien le seul soucis c’est qu’il faut que tous les voisins fassent de même. Je vais lire le sujet sur les fleurs et autres astuces à planter pour protéger le jardin, et cette année je fais un plan, même si je n’ai qu’une toute petite superficie 20 m². merci pour les conseils et bonne continuation.
Laurence
J’apprécie beaucoup votre approche ‘bio’ face aux nuisibles. Pour ma part, chaque ‘nuisible’ pouvant provoquer des dégâts sur mes légumes me fait rechercher une solution bio d’éloignement ou d’élimination si nécessaire. Merci pour tout ce que vous faites pour nous tous, petits jardiniers amateurs et ‘bio’;
Pour moi, il n’y a pas de nuisible! Les insectes et autres mollusques qui viennent dans notre jardin, sont un peu embêtants parfois mais jamais méchants. Il faut bien qu’ils se nourrissent et participent à la biodiversité de nos jardins.
Pour ma part, je ne compte pas que sur mon potager pour me nourrir alors 1 ou 2 feuilles en moins cela ne va pas me perturber.
De toute façon l’homme embête beaucoup plus les habitants du jardin qu’ils le font eux-mêmes! 😉
Bonjour
Il y 12 ans, j’ai planté plusieurs dizaines de mètres de haie de campagne (viornes, sureaux, fusains d’Europe, nerpruns, troènes etc … entrecoupés de quelques arbres.
L’hiver suivant, j’ai taillé tous les arbustes à 50/60 cm du sol.
Au printemps, je vais voir ma haie qui commençait à pousser et que vois-je sur un fusain d’Europe? Deux petits rameaux tout bébés, d’un beau vert tendre, et, HORREUR, noircis à l’extrémité par une colonie de pucerons. Je vais vite aller chercher ma mitraillette à pucerons pour exterminer cette vermine.
Mais avant d’aller chercher ce matériel, je regarde à nouveau et je vois, un peu en dessous des pucerons, 2 coccinelles. Bizarre!
J’ai entendu dire que les coccinelles, Bêtes à Bon Dieu, sont les amies du jardinier. Pourquoi, je l’ignore. Je suis obligé de reconnaître qu’à cette époque, je n’y connaissais rien. Je me dis que je vais attendre un peu avant d’attaquer les pucerons.
Quelques jours plus tard, je vais voir cet arbuste et, à ma grande satisfaction, il n’y avais plus un seul puceron. Ni là, ni ailleurs.
J’ai alors détruit mon insecticide et n’en ai plus jamais acheté. Pour quoi faire puisque j’ai des coccinelles.
Parfois, dans mon jardin, je vois quelques pucerons sur les fèves, les artichauts et autres et je suis content car je pense qu’ainsi, mes coccinelles et autres prédateurs auront ainsi de quoi se nourrir.
Ne jamais oublier que les pucerons sont la nourriture des coccinelles.
Yvon.
Bonjour Yannick,
Merci pour cet article
Je jardine le plus naturellement possible et surtout sans aucun produit du commerce.
J’observe beaucoup et de plus en plus
Cette année nous avons fortement été touchés par la grêle (toitures, serres …détruites). Et le jardin !! plus rien, ni légumes ni fruits, arbres dépecées de leur écorce …..
Mais le plus terrible, c’est le silence: dès que l’on sort de la maison « car plus d’oiseaux » pendant au moins quinze jours et aujourd’hui encore (trois mois après l’orage) je les compte sur les doigts de la main alors que l’année dernière je les contemplait par dizaines.
Je vous raconte tout ça pour vous donner mon point de vue sur l’utilité de la biodiversité au jardin naturel que je cultive et donc l’utilité de chaque habitant. Depuis septembre, j’ai eu tellement de limaces et chenilles que j’ai eu du mal à ne pas les asperger avec un produit naturel fait maison (qui les tuerait net), mais j’ai tenu bon et j’ai décidé de les ramasser à la main tout en laissant quand même un grand car elles sont indispensables au bon équilibre. Depuis je les laisse faire et je faits de petits tas de feuilles de salades, navets choux…..et les limaces s’y installent en permanence et laissent ainsi les autres légumes presque tranquilles. Pour ramasser les chenilles à la main, je me suis souvenu de la méthode utilisée par mon Grand père pour ramasser les doryphores (ça marche à merveille). Et tout ça à cause de la grêle qui à tué et chassé les oiseaux .
Merci pour tes articles qui sont toujours TOP
Carlos
Qui peut m’aider?
Depuis 2011, j’ai des galinsogas dans le potager. D’abord quelques pieds vite arrachés à la main mais cette année, c’est l’invasion. Il y en a partout!
Quelqu’un aurait-il un truc pour les éradiquer?
D’avance merci!
Yvon.
Bonjour Yvon
As-tu vu cet article de Nord Eclair qui traite du sujet ?
Cordialement
Paul
Oups ! J’ai oublié le lien
http://www.nordeclair.fr/Sorties/Bons_plans/2011/10/09/ne-vous-laissez-pas-envahir-par-les-gali.shtml
Merci à toi, Paul, pour cet article de Nord Eclair que je n’avais pas lu.
Cet automne, j’ai paillé toutes les surfaces libres du potager avec des tontes de gazon et je pense que je ne vais pas retourner la terre l’an prochain afin de ne pas remonter les graines enfouies de cette peste. Pour ce faire, j’utiliserai la Grelinette.
Es-tu du Nord? Moi je suis près de Dunkerque.
A bientôt, peut-être!
Yvon.
Bonjour Yannick,
Pour ma part, j’achève ma première saison potagère. Étant novice dans la matière, ma stratégie cette année a été de laisser faire et d’observer. J’ai repérer quelques altises et pucerons, mais en nombre limité; on ne peut pas vraiment dire qu’il y ait eu de dégats. J’ai beaucoup de fourmis sur mes pommiers, mais vu qu’ils n’ont pas produit (taille sévère après l’achat de la maison, ça faisait une dizaine d’années qu’ils n’avaient pas été taillés), je ne sais pas qu’est-ce qu’elles font à ces pommiers….
Les seuls vrais dégâts se trouvent sur les choux… Je n’en avais planté que 3, à des endroits différents et au milieu d’autres plantes, mais je ne pourrais même pas les goûter; j’ai découvert ce qu’était la piéride du chou! L’an prochain, je mettrai des voiles de protection, je pense, pour empêcher les papillons de pondre sur mes choux…
Merci pour les articles, toujours forts intéressants, de ton blog.
Bonne continuation,
Clémentine
Bonjour à vous et merci Yannick d’avoir lancer un débat sur ce sujet. Pour ma part je ne me plains pas trop et j’ai atteint une sorte d’équilibre avec toutes ces bébêtes. J’ai un pied d’absinthe qui est noir de pucerons en début de printemps, qui attire les auxiliaires et après j’ai la paix pour le reste de l’année. Il y a un hérisson qui passe ces nuits à s’occuper des limaces et escargots. Il y a eu 2 couvées de mésanges et 2 couvées de merles qui gèrent un peu le côté ‘volant’ du jardin. J’ai planté dans chaque carrés un aromatique différent pour mélanger les odeurs et il y a un peu d’ail dans tous les coins que je laisse pousser d’une année sur l’autre. J’ai eu des problèmes au début mais cela fait plusieurs années que je n’ai plus eu de réelles catastrophes ; il y a toujours un peu de perte mais c’est vivable. Je pense également qu’il faut se méfier des engrais, bio ou pas ; une terre trop enrichie produit des plantes qui poussent un peu trop vite et ces plantes sont plus facilement attaquées par les nuisibles. Normalement dans un jardin équilibré (rotation des cultures et utilisation du compost) il n’y a pas besoin d’engrais même pas de corne broyée ou autres.
Merci pour ce blog.
Moi , je laisse faire ! Vivre et laisser vivre ! Ce qui fait que tout ce petit monde : les plantes et les animaux , vit en bonne harmonie ! Bisous à toi Yannick et à tous
Bonjour,
Chez moi, l’ennemi c’est la limace et si je laisse faire, c’est pas 10% qu’elles mangent, c’est 100%! Au début, elles ont massacré les plants de patates, les salades, les fleurs de courges, les choux, les fraisiers, les fleurs,…
12 limaces sur un plant de patates, mon seuil de tolérance est dépassé…
Je ne veux pas les tuer alors je cherche des moyens mécaniques, je mets de la poudre de lave, des cendres de bois, des coquilles broyées,… J’ai appris qu’elles ne savaient pas se plier sur elles-mêmes alors j’ai entouré un bac potager avec de fines plaques en pvc. Elles grimpent le long des plaques mais arrivées au-dessus, elles ne savent pas redescendre de l’autre côté et atteindre les salades.
ça marche mais il faut que les plaques soient très fines pour qu’elles ne puissent pas prendre appui sur la tranche.
On m’a parlé aussi du fil de cuivre et ça marche si on entoure un ,jeune plant avec du fil tressé (à récupérer dans des vieux fils électriques) mais pour les grandes surfaces, c’est trop de boulot!
C’est la première année que je fais un potager et avant, c’était une prairie. C’est peut-être pour ça que j’ai tant de problèmes.
J’ai planté des fleurs un peu partout, style bourrache, agastache, capucines,… Que pourrais-je faire d’autre?
Grand merci pour tous vos précieux conseils!!!
Merci pour vos articles.
Une question : j’ai l’impression que les haricots jaunes attirent plus les pucerons que les verts. Est-ce vrai ou une impression fausse ?
Pour le figuier et la vigne, étant en ville où il y en a plus, mon problème c’est les merles. La seule solution que j’ai trouvé pour le figuier est un filet tressé noir destiné aux volières. Cher mais efficace. Parfois un merle se prend dedans, je l’atrappe et je le libère en le menaçant de le manger la prochaine fois… Pour la vigne, ensacher les grappes dans des sacs plastiques translucides. Mais là, mon problème c’est l’oïdium…
J’ai des haricots verts nains mais pas de problème de pucerons. Par contre les punaises aiment bien. J’ai testé la méthode bouteille plastique avec eau + un peu de liquide vaisselle dedans et je les fais tomber dedans. Ça marche pas mal.
Pour les merles, autre truc : récupérer le film d’une cassette vidéo, le torsader et le tendre entre 2 piquets au dessus du carré à protéger. Ça a marché pour mes fraisiers mais les limaces s’en moquent . Pas cinéphiles ces bestioles….Bon pour protéger un figuier, c’est une autre histoire.
Bonjour,
Mon potager étant à proximité de pommiers, existe-il une solution sans pulvérisation de pesticides chimiques contre les vers ( carpocapses) ? tout de suite, j’essaies un nichoir à mésanges!
Bonjour, Je vis en Ethiopie et bien sur nous avons aussi tous ces insectes qui adorent se faire des bouffes festives, les oiseaux aussi, et puis les gazelles, mais surtout………….! les singes! comme ils aiment les tomates, salades,les chayottes,le poireau, les blettes,les courgettes et tout ce que j’arrives a faire pousser. J’ai bien essayé le savon noir, le bicarbonate, le pyrèthre, l’eucaliptus,l’ortie……….. l’épouvantail, j’ai appris a crier singe; bon ça marche un peu! mais j’ai mal a la gorge après……… et puis un jour enfin la solution! ils ont un carré de legumes seulement pour eux!!!!!!!!!! vous croyez que ca va marcher??????????
Bonjour à tous,
L’article est très intéressant et les commentaires encore plus. Bravo!
Je trouve très intéressante l’idée du seuil de tolérance. Chez moi j’accepte de me faire piquer jusqu’à 10% de la récolte; au delà, je râle!
Pour Raoult, je te conseille de semer des fèves d’automne, les pucerons arrivent trop tard à la soupe!
Les escargots et limaces sont énervants, si vous avez la place pour mettre un petit plan d’eau, les crapauds feront une partie du travail à votre place.
Yannick, je pense que tu aurais pu parler des poules très utiles pour « gérer » certains nuisibles : limaces, escargots, fourmis, œufs de fourmis, larves de tipules (cousins) …
La biodiversité est capitale et c’est justement le problème des jardiniers qui démarrent. Ils ont, au début, peu de diversité végétale et animale et certains se découragent!
Un petit détail pour ceux qui cultivent des asperges penser à la culture des soucis, ça marche pour éloigner les criocères qui me gênaient par le passé!
Encore merci pour cet article
Jenny
Bonjour Jenny,
Je pense que tu as tout à fait raison de te fixer un pourcentage de perte que tu es prête à accepter ! Car il faut aussi savoir intervenir au delà de son seuil de tolérance.
Je rejoins à 300 % ta pensée sur la biodiversité et son importance ce qui peut effectivement être assez difficile à installer pour les débutants ; mais c’est comme tout, il faut de la patience en commencant par mettre en place de la diversité végétales qui attirera forcément de la diversité animales derrière … mais cela ne se fait pas du jour au lendemain et n’est-ce pas là encore l’une des qualités d’un bons jardiniers que de savoir faire preuve de patience 🙂
Je te remercie beaucoup pour ton commentaire
A très bientôt
Yannick
Ps : Effectivement un petit passage sur les poules auraient été appréciable !
Bonsoir,
En ce qui me concerne, je pense avoir de la chance pour l’instant. Mis à part quelques petits escargots (je vis en provence) je n’ai pas de problèmes avec les nuisibles. De plus, j’ai 1 ou 2 hérissons qui viennent régulièrement dans mon jardin, (je leur donne à manger des croquettes de mes chats, ils adorent !) et qui font « le ménage » au niveau des insectes…. Mais je dois dire que j’adore toutes les « bestioles »… !!! je ne peux pas me résoudre à leur faire du mal. Que ce soit des insectes ou pas. Même les araignées qui me font hérisser les poils sur les bras, je ne les tue pas… je les attrappe sous un vase et les envoie plus loin…
Bonsoir Evelyne,
J’ai l’impression que ton jardin possède un certain équilibre ! C’est très intéressant ce que tu dis car tu arrive à observer toutes cette vie qui réside chez toi. J’aurais éventuellement une question : est-ce que cela a toujours été comme cela ou bien as-tu déjà fait face à des attaques de nuisibles ?
En tout cas, bravo !! Et surtout merci pour ton commentaire
Yannick
Bonsoir. J’arrive à réguler les pucerons avec l’aide des coccinelles,
mais mon gros problème est les mulots.Ce sont de redoutables
ravageurs qui déjouent rapidement les différents pièges.
A ce propos,j’ ai depuis plusieurs années un (truc) pour protèger
mes courges et courgettes. je fait une tranchée,je tapisse le fond de
branches et de feuilles de sureau,je recouvre de terre ,fumier et terre.
Les mulots n’aiment pas le sureau,et laissent mes courges en paix
Avec le recul des années, je garantis le résultat
A+.
Bonjour Georges,
Je ne savais pas du tout pour le sureau ! Comme quoi, il y a toujours des solutions, des parades pour éloigner les « nuisibles » même si certains mène la vie dure aux jardiniers 🙂
En tout cas, merci beaucoup d’avoir partagé cette astuce avec nous 😉
A très bientôt
Yannick
Bonjour
Il y a quelques années, j’ai planté plusieurs dizaines de mètres de haie de campagne (viornes, sureaux, fusains d’Europe, nerpruns, troènes etc … entrecoupés de quelques arbres.
L’hiver suivant, j’ai taillé tous les arbustes à 50/60 cm du sol.
Au printemps, je vais voir ma haie qui commençait à pousser et que vois-je sur un fusain d’Europe? Deux petits rameaux tout bébés, d’un beau vert tendre, et, HORREUR, noircis à l’extrémité par une colonie de pucerons. Je vais vite aller chercher ma mitraillette à pucerons pour exterminer cette vermine.
Mais avant d’aller chercher ce matériel, je regarde à nouveau et je vois, un peu en dessous des pucerons, 2 coccinelles. Bizarre!
J’ai entendu dire que les coccinelles, Bêtes à Bon Dieu, sont les amies du jardinier. Pourquoi, je l’ignore. Je suis obligé de reconnaître qu’à cette époque, je n’y connaissais rien. Je me dis que je vais attendre un peu avant d’attaquer les pucerons.
Quelques jours plus tard, je vais voir cet arbuste et, à ma grande satisfaction, il n’y avais plus un seul puceron. Ni là, ni ailleurs.
J’ai alors détruit mon insecticide et n’en ai plus jamais acheté. Pour quoi faire puisque j’ai des coccinelles.
Parfois, dans mon jardin, je vois quelques pucerons sur les fèves, les artichauts et autres et je suis content car je pense qu’ainsi, mes coccinelles et autres prédateurs auront ainsi de quoi se nourrir.
Ne jamais oublier que les pucerons sont la nourriture des coccinelles.
Yvon.
Salut à tous
« Nuisible » c’est un peu comme « mauvaise herbe », il faut savoir la transformer en « Herbe Folle » et en faire une bonne soupe ou un purin. Contre ces « nuisibles » du reste, le purin peut s’avérer efficace. Ainsi, j’utilise un purin de lierre pour chasser les pucerons de mes rosiers quand les coccinelles en ont eu assez pour leur déjeuner…
Je suis bien d’accord avec toi Yannick. Il faut trouver l’équilibre car, à quoi bon inviter les auxiliaires au jardin en leur fabricant de jolis abris, si on ne leur laisse pas à manger. Perso, quand je coupe une salade pour le déjeuner, je laisse les feuilles épaisses pour les escargots et je n’emporte que le cœur. Quand il y a trop d’escargots, je les ramasse et les envoie en promenade dans la campagne qui borde mon jardin…
Bref, on s’arrange aussi avec les merles. Quand ils en ont eu assez des restes de pain après l’hiver, lassés des miettes, ils sont bien contents de vider une coquille ou deux entre deux mélodies. C’est la vie, le chanteur mange le petit 😉
Mon astuce contre les pucerons c’est un purin de lierre dilué dans l’eau et vaporisé sur les plantes infestées. C’est assez efficace je trouve.
Bonjour Sarah-Jane,
Je n’aime pas trop le terme « nuisibles » non plus car rien n’est vraiment mauvais dans la nature mais au contraire permets toujours de réguler et d’équilibrer. Personnellement, si les pucerons représente une grande menace pour la santé de mes plantes j’utilise simplement du savon noir dilué mais depuis que je laisse des petites rangées d’herbe poussées à gauche à droite : les coccinelles, syrphes … s’en occupe sans problème 🙂
J’aime beaucoup ta façon de voir les choses en partageant avec les escargots …
Merci à toi pour ton commentaire et à très bientôt
Yannick
Je vous écris du Québec et ici aussi il y a des bibites!
C’est mon premier potager et j’ai fait la rencontre des limaces!;-)
J’ai choisi la technique des buttes couvertes de paille! J’ai compris que ce n’était pas un bon choix. L’année prochaine je mettrai du BRF. (Pas certaine que ça changera quelque chose!;-) ). Cela dit, les limaces ne se sont attaquées qu’à mon plant de tomates et elles n’ont pas touché à mes plants de tomates cerise qui étaient juste à côté! Elles sont raisonnables finalement!;-)
Merci à vous tous pour vos témoignages, j’apprends pleins de choses! Et merci à toi Yannick! J’adore ton blog!
Bonjour Isabelle,
Je vois que tu fais face aux redoutables limaces !! Elles ne sont pas toujours facile, je crois que c’est le nuisibles préférés des jardiniers 😀 Je plaisante bien sur ! Mais il faut être honnête ce n’est pas du tout facile de les contrôler, si cela peut t’aider, j’ai tourné une vidéo dans laquelle j’explique ma façon de faire qui est plutôt efficace je trouve. Je te conseille également de lire les commentaires tu y trouvera plein d’astuces et/ d’idée que tu pourrais peut être reprendre chez toi.
https://au-potager-bio.com/video-lutter-contre-les-limaces/
Un grand merci à toi pour ton commentaire, cela me fait très plaisir de voir que je suis lu depuis le Québec, d’ailleurs j’en profite pour saluer tout les Québécois et Québécoises qui lisent mes articles 😉
A très bientôt
Yannick
invasion de pucerons sur les fèves, l’année prochaine je vais sévir.
Pour le reste j’ai planté beaucoup d’œillets d’inde et des aromatiques autour de mes tomates, le résultat est spectaculaire, aucun nuisible, aucune maladie alors que mes cornichons qui sont plus éloignés ont vite choppé l’oïdium. En plus c’est beau et coloré.Je laisse beaucoup de friche et je n’hésite pas à partager en sacrifiant des plants pour les insectes.
Mes salades sont systématiquement entourées par du marc de café j’en sacrifie une qui se fait dévorer mais pas complètement, récolte de graines possible. Là encore ça marche les limaces n’aiment pas venir se coller au café voilà un an que je ne jette plus un gramme de marc et le filtre va direct au compost, je me dis que c’est toujours ça pour la planète
Le vrai problème cette année c’était plutôt la météo épouvantable du printemps.
Merci pour cet article ! En ce qui me concerne ce sont les pucerons qui me mènent la vie dure !
Bonjour.
la lecture du message de Marie France me donne l’audace de renchérir:il y a plein de gens comme nous, mais ils n’interviennent pas sur des blogs comme celui-ci, c’est tout.
– J’ai renoncé à jardiner à la campagne à cause des campagnols, dans les galeries de taupes, et partout où il y avait une bordure.
j’avais pourtant fini par trouver une parade:creuser une fosse, faire un berceau en grillage galvanisé qui affleure, fin et cher, mais très efficace; idem pour chaque groupe de fleurs, mis en corbeille.
– Pour les punaises: j’ai un potager en ville maintenant, avec des amarantes et des haricots à rame en mur: les punaises les adorent et attaquent moins les tomates;
mais je suis d’accord avec Yannick, il faut d’abord identifier le nuisible: longtemps j’ai pris les bébés punaises pour des bébés coccinelles, alors que les bb coccinelles, ça n’existe pas; en revanche, la variété des punaises est impressionnante, leurs motifs et couleurs magnifiques leur vaut un moment d’admiration, mais je les écrase sans pitié, toutes et tout le temps: c’est facile car (contrairement aux criocères) elles sont très molles, ont tendance à faire face à l’adversaire et fuient rarement; je ne suis pas sensible à leur mauvaise odeur, je trouve que ça sent le jus d’herbe..
Bonjour, pour les nuisibles de mon coté , j’ai toujours un coin sauvage dans mon jardin, je plante beaucoup de variétés, je joue la biodiversité , j’ai deux hérissons pour les limaces, faune et flore bien abondants et terre toujours couvertes, pas de nuisibles, a part cette année quelque pucerons sur mes artichauts , j’ai badigeonner avec un jus de mégots de tabac froid, plus rien, j’ai m de terrain dont m de potager, autant de massifs de fleures, et des fruitiers.Le plus important est de bien observer tous les jours , couper les parties malades au début , sinon un petit traitement bio sinon arrachage pour ne pas contaminer le reste..Je souhaite être utile par ma petite contribution désordonner et que vous excuser mon français un peu haché.A bientôt chers jardinautes.A+ Yannick et bon courage .
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bonjour,mon potager est un département spécial nursery pour lapin
il n’aime pas l’odeur de l’huile de cade ,mais il y a toujours un terrier avec des petits , deux fois cette année ,depuis quelque temps je me contente de ramasser et n’ai pu semer mais trouver des lapereaux
c’est triste , que faire ?
Pour les lapins il existe des pièges en vente sur internet : cages avec trappe qui permettent de les capturer sans les blesser. Après vous pouvez les emmener dans la nature loin des habitations.
J’expérimente en ce moment.
Je trouve merveilleux que la plupart des intervenants semble s’accommoder de la présence d’indésirables au potager. J’avoue que j’accepte mal qu’en ce moment les fourmis dévorent mes fraises ne me laissant que la portion congrue. Mes choux sont visités par la piéride et tous les deux jours je pratique l’inspection des feuilles et retire à la main (gantée) des grappes de petits œufs jaunes. Le pire a été cette année le nombre considérable de punaises sur presque tous les légumes et les fruits et en particulier les tomates dont la dernière production est devenue immangeable . Pour élimer ce que je pouvais c’était de faire le tour du potager le matin et l’après-midi avec dans une main un petit récipient d’eau et dans l’autre un bâtonnet qui me servait à y faire plonger ces affreuses « puantes » mais leur élimination était éphémère. Je passe sur les feuilles de blettes roulotées par les pucerons. En ce moment, comme tous les ans en fin d’été, le basilic est dévoré par ce qui pourrait être des sauterelles vertes mais je ne les ai jamais vues en action et les tiges des poireaux piquent du nez sans doute attaquées par le ver. J’arrête là la liste des nuisibles qu’héberge mon jardin car rien que d’en parler je me sens toute déprimée!
Je continue mon message.
Pour les insectes ravageurs, rien ne vaut les oiseaux et les lézards: il faut les nourrir et les attirer, par un point d’eau et qq boules de graisse régulièrement ( ces boules sont leurs confiseries, les mésanges ne s’arrêteront pas de chasser, même si elles sont nourries, mais mourront si elles ne trouvent pas assez de nourriture; et en ville, chez nous on trouve piscine, leylands et gazon, il y a de quoi désespérer)..éviter surtout d’avoir un chat; quand mon fils m’en a rapporté un nouveau tout l’équilibre du jardin s’est écroulé..
Je pense que mon mon pêcher rouge a été totalement ruiné par les puerons cette année, mais l’autre, complètement envahi par la menthe,et bordé de romarin, n’a reçu aucun traitement et ploie sous le poids des fruits. Peut-on en tirer une conclusion?
Une seule pulvérisation de purin d’orties et très peu de pucerons ailleurs qui n’ont pas survécu à l’écrasage manuel.
Limaces et escargots.
J’ai d’abord renoncé à cultiver des hostas, puis à semer des salades, puis à mettre des boutures en pleine terre, puis à mulcher, vu qu’ils y prolifèrent, j’avais quasiment renoncé au potager quand j’ai découvert le ferramol.
Voici les mesures annexes que j’ai dû prendre, la mort dans l’âme, car j’adore les escargots, mes copains depuis l’enfance (j’aime la pluie aussi):
– faire le compost loin du potager, en éloigner aussi la consoude .Armée d’un sécateur bien tranchant, je coupe en deux les limaces qui fréquentent l’endroit ou les embroche avec une pique..
– visiter les pierres , soulever les soucoupes, les pots, regarder dans les trous des pots, le long des rebords des pots, soulever les feuilles de salade, les examiner, sans relâche. Et chasser les escargots des arbustes et vivaces où ils mangent toutes les jeunes pousses au printemps (notamment les salvia microphylla ) et les sedums où ils semblent se reproduire.
– sans relâche aussi, je « ferramole », à chaque pluie, c’est ça qui m’a permis d’avoir une récolte cette année pour la première fois, mais c’est encore insuffisant puisqu’en une nuit j’ai perdu hier un rang complet de reines des glaces et deux petits chrysanthèmes juste achetés..
Et qu’on ne me dise pas que les merles et et hérissons les mangent; il y en a plein, mais ils n’aiment pas les grosses limaces; on les comprend…à la limite, ils mangent les cadavres que je leur laisse, si j’en crois les crottes trouvées sur les lieux des massacres..
Pour les fourmis, rien à faire, c’est elles qui auront notre peau ( lire Demain les chiens, de C Simak) ..Les pics ne sont plus assez nombreux et la chimie nous empoisonne aussi..
Bonjour merci pour cet article. En ce qui me concerne mon jardin est envahi de taupinières. J’ai essayé tous les remèdes, bouteilles sur piquet, pièges, mais je ne connaissais pas l’écorce d’orange que je vais essayer car pour le moment rien n’y fait.
pour ce qui est des taupes, il est facile de les faire fuir en mettant dans le trou des écorces d’oranges. en fait ce ne sont pas les taupes qui sont gênantes, mais les rats qui empruntent leurs galeries pour couper toutes les racines des légumes
Bonjour Yannick
Je voulais laisser un commentaire sur facebook mais une fois de plus le clavier m’a envoyé le message sans que j’ai terminé ; en fait , ce n’est pas le sujet , tout d’abord MERCI pour tous ces bons conseils que je lis toujours avec une grande attention et qui me permettent de veiller à réfléchir avant d’agir dans notre jardin , mais il faut dire que notre jardin est une petite jungle où se côtoient Hérisson , limaces , escargots, abeilles , papillons sans oublier toutes sortes d’oiseaux et toutes autres insectes que je ne connais pas ; votre site me permet de faire un tri d’une manière plus intelligente …..mille mercis de partager ainsi votre passion ….
Bonjour,
J’ai lu votrre article avec grand intérêt. Je trouve la situation acceptable j’ai semé des fleurs dans mon potager cela à grandement aidé,c’est le début les pluies ont favorisé les vers ma récolte d’oignons est nul mais pour le reste c’est bien.
Merci
Au plaisir
merci pour cet article!
Pour ma part, je trouve les punaises un peu envahissantes sur mes plants de tomates, qu’est-ce qui peut les éloigner?
Bon, maintenant, c’est la fin, elles peuvent langer ce qui reste et qui est presque rouge! 😉
Ah oui, les punaises prolifèrent dans mon potager, c’est une catastrophe ! Les plants se dessèchent littéralement et je ne sais plus quoi faire! Si quelqu’un a une solution à proposer je suis aussi preneuse !!!
Bonjour Carole,
L’une des meilleures solutions à mon sens lorsque les dégâts sont importants comme vous le soulignez, c’est la lutte manuelle même si cela reste log et fastidieux.
Amicalement, je vous souhaite une bonne journée
Yannick
Personnellement j’ai 2 soucis cette année :
– les loches ( petites limaces grises) qui ont fait des ravages sérieux . Résultat : courgettes décimées malgré une traque intense entre autre. Mais je me suis renseigné et appris que je pouvais améliorer la situation avec la préparation et le travail du terrain .
-2 lapins nains qui ont été lâchés dans le lotissement début juillet pour le 1er (tiens, début des vacances pour certain). Jusqu’à maintenant on cohabitait, mon terrain ayant du trèfle. Puis j’ai tondu, le soleil a travaillé de son coté. Résultat : cette nuit le carré de haricots dévasté! Là, j’avoue ne pas avoir aimé du tout. Je cherche des solutions pour réagir au mieux.
Merci beaucoup pour ces informations.
Bonjour Yannick 🙂
Il faut travaillés avec les cultures associés ici 🙂 : http://www.bon-coin-sante.com/blog-sante-sans-prise-de-tete/bio/association-des-plantes-au-potager/ vous avez pas mal d’infos ;-).
Par rapport aux autres jardiniers, nous avons pour ainsi dire pas eu de doryphores grâce aux haricots … Je pense qu’il faut travailler avec la nature, et sa marche très bien …
A bientôt
Jackie 😉
Bonjour Jackie,
Merci pour le lien 😉 vraiment super intéressant !!! Je trouve que les associations peuvent vraiment être impressionnante en terme de résultats !
Il est vrai que les Doryphores peuvent vraiment faire de gros ravages ! C’est toujours bons de réussir à les contrôler de manière naturelle ce qui n’est parfois pas facile ! C’est tout le problème des insectes originaires d’autres contrées comme le soulignait Gilles un peu plus haut, et nous sommes exactement dans le même cas avec les frelons asiatiques par exemple.
en tout cas, ton commentaire nous prouve que c’est possible il suffit de faire avec la nature et de développer ses connaissances pour faire avec.
Un grand merci à toi et à très bientôt
Yannick
Ton article est très intéressant et regroupe toutes les réponses .Les nuisibles sont, je dirai ,indispensable à un jardin .Il faut leur donner une place que nous aurons choisi .Ainsi nous aurons la paix .Par contre il faut bien les connaître .A+ Dominique
Salut Yannick,
Très intéressant cet article.
Je crois que tu connais mon approche concernant les « nuisibles », mais en quelques mots, pour participer au débat :
– pour moi, il n’ a pas de nuisibles mais seulement des déséquilibres,
– ces déséquilibres découlent en général de la tentation (ou parfois de l’obsession) qu’a le jardinier de vouloir un jardin « nickel ».
Aussi, en laissant prospérer la vie (animale et végétale) au sein même de son potager (zones sauvages, herbes spontanées au sein même des cultures, abris pour les auxiliaires, associations de cultures…), les populations se régulent naturellement et les dégâts restent en général très limité.
J’exclue de cette approche les doryphores qui, n’étant pas originaire de nos régions, rencontrent peu de prédateurs naturels, et de ce fait, peuvent provoquer des dégâts considérables si l’on ne fait rien.
Amitiés,
Gilles
Bonjour Gilles,
Tout à fait, je suis bien d’accord avec toi ! D’ailleurs, je parlais de cette notion avec un ami qui me demande conseil parce qu’il entreprends de commencer un jardin pour le moment en friche, et je lui disais qu’il est fort probable qu’au début, et ceci sur peut être quelques années, il se retrouve confronté à des nuisibles (ou devrais-je dire des déséquilibres)
Je lui expliquais que cela est tout à fait normal car le milieu présent possède son propre équilibre naturel, et en remettant tout cela en ordre ainsi qu’en introduisant des espèces végétales « lointaines » la nature réagira à sa manière dans le but de contrôler, ses introductions de végétaux jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre se créé.
D’ailleurs, je pense que c’est très important de ne pas agir au début afin de « forcer » les insectes et animaux bienveillant à venir s’installer dans notre jardin.
Tu m’excuseras mais j’ai mis un peu de temps à répondre à ton commentaire ! Un grand merci à toi pour ton partage et à très bientôt
amicalement
Yannick
Bonjour,
Définitivement, nous devons vivre ensemble ! Autrement c’est le chaos !
Alors apprenons à nous connaître, nous respecter. Partageons !
Nous nous apercevrons alors que nous sommes en train de créer « le jardin d’Eden » avec de beaux légumes naturels.
Je ne parle pas du présent ou du futur mais de l’éternité car il en a toujours été ainsi. C’est ainsi que la Nature fonctionne.
Cordialement
jec
Bonjour Jec,
Que dire d’autre que Bravo !! Tu as tout à fait raison, le diversité c’est la vie tout simplement !
Merci à toi pour cette approche
Amitiés
Yannick
Bonjour Yannick.
Merci pour cet article. Personnellement, j’interviens très peu et je prends ce que la nature me donne. Mais en faisant des carrés avec différentes familles de légumes, on a de bonnes surprises. Par exemple, si on sème une grande rangée de fèves et que les pucerons arrivent, il y a de fortes chances que toute la rangée soit infestée. En revanche, si un carré est infesté, les pucerons y restent et ne touchent pas aux autres carrés. Même chose avec les salades et les limaces, elles ne vont pas dans tous les carrés ! Début septembre, j’ai installé un hôtel à insectes. J’attends de voir les résultats. Bien amicalement. Paul
Bonjour Paul,
Je suis tout à fait d’accord ! Pour ce qui est des fèves, as-tu déjà essayé de laisser pousser une petite rangée d’herbe à proximité ? Cela devrais attirer les coccinelles … qui n’auront plus qu’à ce servir de ce festin de rois 😀
Je te conseille d’essayer cela est hyper efficace !
Tu m’excuseras d’avoir tarder à répondre à ton commentaire 😉
A très bientôt
Amicalement
Yannick
bah pour être franche, à part les limaces et les criocères qui mangent mes lys (que j’élimine toutes 2 à la main par ramassage et exil) le reste je ne m’en occupe pas trop, il faut dire que je n’ai pas un jardin « comme dans les magazines », je laisse faire la nature, il y a des fleurs, des médicinales et autres au milieu de mes légumes et pour le coup souvent les insectes préfèrent s’attaquer aux fleurs. Je trouve les taupes très mignonnes et regrette de ne pas en avoir du fait de la nature de mon « terrain » (quand je vais chez les copines je ramasse la terre au dessus du trou, ça me fait du terreau pour mes repiquages). Alors je crois que je ne peux pas dire grand chose parce que je n’ai pas l’impression de « lutter » contre quoi que ce soit. Et si 2 ou 3 carottes ont été comme mangées par je ne sais quoi de minuscule et blanc… ben tant pis. On dira que je partage 🙂
Bonjour Arcadia,
Je suis désolé pour ma réponse tardive à ton commentaire 🙂 J’aime beaucoup ta phrase : je n’ai pas un jardin « comme dans les magazines » Je vais te confier un secret, chez moi c’est pareil !!!
En tout cas, super témoignage 😉
Merci à toi et à très bientôt
Yannick