IMPORTANT à propos des plantes comestibles : Nous vous suggérons de rester prudent face à ce que vous allez découvrir dans cet article et ne pas cueillir des plantes dont vous n’êtes absolument pas sûr car certaines peuvent être toxique. Je vous invite à consulter les commentaires si dessous qui sont très pertinent sur le sujet.
Vous arrive-t-il de vous demander si vous pouvez manger tel ou tel plante sauvage qui pousse dans votre jardin (ou que vous trouvez sur le bord des routes, des forêts) ? Comment les reconnaitre ? quels sont leurs utilités, propriétés … ? Comment les anciens les utilisaient pour soulager certaines maladies … ? Sujet passionnant n’est-ce pas ? Je commence tout juste à m’y intéresser à ses plantes comestibles depuis peu afin de tirer le meilleur partie des richesses que m’offre mon jardin-potager bio.
Une balade gourmande sur les plantes comestibles sauvages
Dernièrement, j’ai eu la chance d’avoir une bonne première approche sur le sujet car je me suis rendu, non loin de chez moi, à une promenade gourmande organisé par …
une professionnelle, au cours de cette promenade, les différents participants pouvaient apprendre à reconnaitre certaines plantes spontanées comestibles, qui se trouve tout autour de nous et qui pour certaines suivent l’homme depuis la nuit des temps. Je vous propose un petit résumé des différentes plantes que j’ai eu l’occasion de découvrir et / ou redécouvrir.
Les plantes comestibles de prairie
L’ortie
Allez, je commence par une incontournable et très simple à reconnaitre ! Cette plante suit l’homme depuis la nuit des temps, sa particularité est de nettoyer le sol. De ce fait, il est préférable de considérer l’endroit où elle va pousser avant de la consommer, car on peut aussi bien en trouver dans une décharge ou alors dans un lieu “sain” dans le jardin, prêt du compost … L’ortie est riche en Calcium, fer et Vitamine C, vous pouvez parfaitement consommer les têtes d’orties ainsi que les feuilles que vous pouvez cuire avec (par exemple) de la pomme de terre ou pourquoi pas concevoir une tarte, quiche ou autre mets de ce type.
Le plantain
Il s’agit d’une plante à consommer en salade avec pourquoi pas un petit filet de vinaigre balsamique ou alors de l’huile d’olive aux thyms. sa floraison a lieu à partir du mois de mai jusqu’au mois de novembre. A savoir que les oiseaux se nourrissent des graines de plantain, de ce fait, elle reste une plante comme toutes les plantes d’ailleurs, qui permets de favoriser la biodiversité et pouvant servir à nourrir différentes espèces. Une Astuce utile qui est probablement déjà arrivé à chacun(e) d’entre nous : Pour soulager les piqures d’orties, vous pouvez soit utiliser de l’oseille, de la mauve ou encore du plantain que vous trouverez généralement à proximité de l’ortie !
Le trèfle
Je ne sais pas si vous avez déjà gouté mais je trouve le goût très surprenant et c’est vraiment une plante qui peut recouvrir très facilement une surface de votre jardin, que l’on trouve un peu partout. Cette dernière peut se consommer en salade que vous pouvez accompagner de bien d’autres ingrédients comme de la tomate … Ou bien accompagner une part de quiche ou de tarte.
La pâquerette
Voici une plante vivace riche en Calcium également parfaitement comestible encore faut-il avoir le courage d’aller les cueillir une à une dans le jardin ! Cependant, elle pourra agrémenter vos salades en leur donnant de la couleur de part les fleurs et les feuilles. Comme chacune des plantes citées jusqu’ici, je vous suggère de ne pas cueillir les pâquerettes n’importe où ; dans de nombreux lieux, l’usage des pesticides et autres produits toxiques sont monnaies courantes et rendent malheureusement la nature impropre à la consommation. Ce ne sont peut être pas les mots les plus appropriés mais en clair, je suggère de faire les cueillettes dans des lieux “sains » et propres comme le sont nos jardins-potagers bio (par exemple).
Le pissenlit
Il est très riche en vitamines et minéraux. Les fleurs peuvent être utilisé pour faire du vin de pissenlit ou alors de la confiture. Tandis que les racines et les feuilles sont plus particulièrement utilisé en guise de salade, de soupe, ou encore d’infusion. Comme vous pouvez le voir, cette plante à elle seule vous offre de nombreuses possibilités gustatives. La floraison se fait à partir du mois de mars et ceci jusqu’au mois de novembre.
Attention toutefois ! Le bouton d’or qui fait partie de la famille des renoncules reste toxique (il entraine des troubles digestifs de type nausées, vomissements) et ne peut pas être consommé. L’arum est également toxique.
Les plantes comestibles sauvages de sous bois et de haies
Le lierre terrestre
J’ai adoré le gout de cette plante, elle n’est peut être pas facilement reconnaissable. Cependant, les feuilles peuvent être particulièrement intéressante pour parfumer le taboulé en cuisine, ou bien consommé en salade. Une fois séché, il peut également être utilisé pour faire des tisanes. La floraison commence au mois de mars et perdure jusqu’à l’automne. Il s’agit d’une plante très utile au jardin car elle attire et nourrit les pollinisateurs et plus particulièrement les bourdons qui se nourrissent du nectar de ses fleurs.
Le gaillet gratteron
Riche en vitamine C. Il s’agit d’une plante possédant des feuilles très “collantes”, ou devrais-je dire qui s’accrochent et qui sont rugueuses. C’est une plante annuelle qui fleurit à de mai à octobre. Ces feuilles et ces fleurs peuvent se consommer crues en salade par exemple ou simplement pour agrémenter, donner du gout à cette dernière.
Les ronces
Nous avons tendance à lui faire la guerre car elles s’épandent rapidement dans le jardin et pourtant elles offrent de nombreuses richesses pour le jardinier. Cette plante est riche en tannin et en vitamine C. Il reste parfaitement possible de consommer les bourgeons tandis que les tiges peuvent être utilisées pour la vannerie. La floraison a lieu à partir du mois de juin et ceci jusqu’au mois d’août. Sans oublier qu’elles présentent un intérêt écologique car elles abritent certains mammifères (sangliers, renards) et c’est également la plante hôte de plusieurs papillons, elles sont la nourriture des chevreuils et de beaucoup d’oiseaux et sont les premières plantes à couvrir le sol dans l’expansion d’une forêt.
La noisette de terre ou conopode
Elle fait partie de la famille des Apiacées. Cependant, il faut faire attention à ne pas la confondre avec la grande cigüe qui fait partie de la même famille. Mais qui est toxique et qui peut provoquer des troubles digestifs, des vertiges, des céphalées. Ou encore des convulsions dans les cas extrême. En clair, il vaut peut mieux l’éviter. La floraison des noisettes de terre a lieu entre mai et juillet. Vous vous demandez comment les récolter ? Il vous suffit de gratter dans la terre pour aller chercher la racine. Car le tubercule de cette plante qui a un gout de noisette se consomme de septembre jusqu’à la floraison.
La silène ou « compagnon rouge »
Il s’agit d’une plante vivace et dont les jeunes pousses font leurs apparitions à partir du mois de mars jusqu’au mois de mai. Ces dernières (les jeunes pousses) peuvent être consommées cuites ou bien en salade. Ensuite vient la floraison qui a lieu à partir du mois de mai jusqu’au mois de septembre. Et dont les fleurs peuvent également se manger en salade.
L’oseille sauvage ou rumex
Voici une plante bio indicatrice qui permet d’améliorer un sol trop tassé. Au niveau de la cuisine, de nombreuses recettes sont possibles. Vous pouvez en faire des soupe, des salades (encore et toujours). Mais aussi des sauces, donner du gout à vos plats … La période de floraison a lieu de mai à juillet.
A propos des plantes bio indicatrices : Il est important de les voir dans leurs ensemble. Et de ne pas se baser uniquement qu’à une seule d’entre elles présente dans votre jardin. Cependant, un jardin évolue avec le temps, le sol s’améliore et les plantes varient au fur et à mesure des années donnant des indications sur la qualité de votre terre à conditions de les laisser s’exprimer, s’étendre et surtout de savoir les reconnaitre.
Le sureau noir
Cet arbuste dont la présence indique un sol riche en azote est également appelé la vanille du pauvre. Et dégage une forte odeur facilement reconnaissable. Vous pouvez la consommer de plusieurs façons ; les fleurs du sureau peuvent servir à faire des beignet ou alors du sirop. Une fois séchée elle également être utilisée en tisane. Les fruits quand à eux peuvent être consommés cuits en confiture mais aussi en sirop. La floraison de cet arbuste à lieu en début d’été. Et sa fructification se fait à partir du mois d’août jusqu’au mois d’octobre. Pour conclure sur le sureau, il ne me semble pas que les feuilles soient consommable. N’hésitez pas à confirmer via un commentaire).
La berce commune
De nouveau une vivace faisant partie de la famille des Apiaceae. Exactement comme tout à l’heure, il faudra faire attention à ne pas la confondre avec la grande cigüe qui est toxique (voir plus haut avec la noisette de terre). Pour essayer de vous donner un aperçu du gout de la Berce commune et plus particulièrement au niveau de la tige. Cela ressemble un peu à la mandarine. Il est tout à fait possible de l’utiliser pour faire des cakes, de la farine ou alors de s’en servir en guise d’aromate pour donner du gout à vos plats. La floraison commence au mois de Juin et ceci, jusqu’en septembre.
Le nombril de Vénus
Une plante vivace très jolie qui contient du fer, des vitamines et des minéraux. Les feuilles sont utilisées en cuisine pour composer des salades et les fleurs se mangent également. Si on enlève la pellicule de la feuille et que l’on frotte on peut soulager les petites blessures et coupures. La floraison a lieu entre le mois d’avril et le mois de mai.
Pour conclure
Comme vous pouvez le voir, il existe beaucoup de plantes comestibles sauvages qui peuvent se consommer. Et qui se trouvent tout autour de vous dans votre jardin … Il faut tout de même rester vigilant et être sur de vous avant de les consommer. Car certaines d’entre elles se ressemblent et peuvent malgré tout être toxique, donc je préconise la prudence !
Bonjour
Prudence ,prudence …
Une jeune fille d’une famille de médecin parisien ayant une résidence secondaire dans la région a fait il y a quelques années une soupe d’herbes sauvages . »Véritable bouillon de 11 h « ,elle avait confondu carotte sauvage et cigüe ! …Tout le monde aux urgences et 1 décès .Cela refroidis sur la mode du retour à la nature .
Un ami à qui je demandais si il pouvait m’identifier un arbrisseaux à jolie fleurs bleues qui donne des petits fruits jaunes à l’automne a sorti son mobile ,pris une photo et m’a annoncé : »aconit » (hautement toxique +++) .Il se servait d’une application d’identification des plantes – plantanet- Quelqu’un a t il eu usage de cette application particulièrement aisée et semble t il fiable?
Par ailleurs j’ai de l’onagre dans mon jardin les racines seraient comestibles comme les salsifis ! C’est bon ?
bonne journée à tous .jansti
Bonjour Jansti,
Effectivement, je suis bien d’accord avec vous et c’est pour cela que je précise au début de l’article qu’il faut rester très prudent avant de cueillir n’importe quoi. Beaucoup de plantes se ressemblent et sont trompeuses. A mon sens, il est important de bien se former afin de se lancer dans la cueillette avec certitude. J’en parle dans cet autre article de blog et je présente une formation qui est à mon sens, l’une des meilleures car, faites par des professionnels > https://au-potager-bio.com/les-plantes-sauvages-comestibles-du-jardin-et-leurs-bienfaits/
Merci de votre partage d’expérience
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Bonne initiative votre article sur les sauvages comestibles dont je suis un peu spécialiste mais attention aux approximations qui peuvent induire des erreurs fatales. N’oubliez pas qu’il y a dans la nature des plantes si riches en poisons qu’elles sont capables de nous tuer. Et que chaque année ds promeneurs avalent un fruit de parisette ou de Belladone en les prenant pour des myrtilles et finissent – dans le meilleur des cas- par un lavement d’estomac aux urgences.
Je vous suggère d’améliorer la qualité de vos photos avec des gros plans permettant une meilleure identification.
Le nombril de vénus est bien plus caractéristique avec sa rosette basale ressemblant à un nombril plutôt qu’avec sa hampe florale évoquant de loin une digitale hautement toxique!
Et remplacez le gaillet gratteron par le gaillet commun bien plus tendre et sans risque d’irritation de la peau.
Enfin je vous déconseille en tant que non spécialiste de proposer des apiacées (ex ombellifères) comme l’aegopode podagraire, la berce ou le conopodium qui contiennent trop de toxiques et que les néophytes mélangent allègrement.
bonjour .personnellement j’utilise le sureau ,la fleur en beignets,la confiture,je fais même un apéro du vin de sureau ,avec les fleurs qui est absolument délicieux, je vous donne la recette .pour 3 litres de bon vin rouge ou blanc,faire macérer 24 ombelles (fleurs bien développées) 330 ml d’alcool de fruits,450 g de sucre ,mettre tout les ingrédients dans un récipient couvrir et laisser macérer 48 h,filtrer et mettre en bouteilles,plus la préparation vieillit meilleure elle est (cueillir les fleur le matin avant que le soleil chauffe) ps le sureau est légèrement laxatif
Bonjour,
Je ne connais pas le « nombril de Venus » et encore moins sa fleur mais c’est peut-être risqué de montrer une photo de fleur ressemblant à la digitale, sans donner à voir la partie basse du « nombril » permettant, elle, de l’identifier facilement.
bonjour
je suis venue sur ce site suite à un réépinglage sur pinterest. je voudrais vous signaler que la photo des « pâquerettes » montre des fleurs de camomille; cela ne porte pas à conséquence dans ce cas car les deux sont comestibles; je vois que d’autres personnes ont noté la confusion possible entre les deux sureaux.
Dans un souci de sécurité, car vous touchez du public, il serait plus prudent de poster des photos rigoureusement utiles à l’identification, et le nom scientifique des plantes, ou à défaut des liens permettant aux personnes mal informées d’aller plus loin.
Sinon incitez les gens à faire des vérifications! de plus, vous mentionnez « plantes sauvages » sans avertir qu’une plante comestible peut devenir toxique en fonction de l’endroit où elle pousse: exemple sur des décombres pollués… donc double prudence!
Le but étant de se passer des empoisonneurs mafieux, on va éviter de s’empoisonner entre nous par négligence…
Bonjour Jeanne,
Je vous remercie de votre commentaire très pertinent 😉 Effectivement, vous avez parfaitement raison, je vais ajouter à cet article les précautions que vous suggérez.
Avec amitié, je vous souhaite une excellente journée
Yannick Hirel
le nombril de vénus correspond à la photo, sauf que la photo montre la fleur , on n’y voit pas les feuilles rondes caractéristiques en forme de » nombril enfoncé » mais c’est bien le nombril de vénus, effectivement délicieux en salade avec du cerfeuil musqué. Il me semble qu’il y a un oubli majeur : l’ortie plus riche en vitamines et minéraux que n’importe quel légume du commerce, cuisiné comme les épinards ( soupe, omelette, sauce, en risotto, à la poêle avec un peu de beurre ou des lardons et des pignons de pains, ou encore des champignons…, l’ortie perd son pouvoir urticant quand elle est hachée menue ( on peut ainsi la manger crue) ou/et quand elle est cuite, on peut la sécher et l’utiliser comme herbe aromatique, en faire des lotion ( infusion + alcool) pour la peau et les cheveux, etc… j’utilise également le lierre terrestre en remède maison ( huile solarisée pour massage) ou en infusion pour les affections bronchiques et rhumes mais je ne connaissais pas en salade, il y a aussi la lampsane et le laiteron maraicher, courants dans nos jardins mais connus que l’ortie, ces 3 « légumes sauvages » sont dans mon palmarès, et se cuisinent de la même manière. j’ai découvert récemment dans ma pelouse, une armée de petite oseille ( rumex acetosella), dont la feuille ressemble++ à l’oseille sauvage ( rumex acétosa) mais en miniature, en plus des même vertus comestibles que cette dernière, elles ont également un usage tinctorial ( teinture végétale de tissus) car elles contiennent de l’acide oxalique… bref, plus le temps passe et plus je m’émerveille des vertus des plantes sauvages, en cuisine, en teinture, en médecine naturelle… et de voir à quel point toutes mes cueillettes m’occupent au printemps… de manière générale, je sèche une grande majorité des plantes car si on peut les consommer en tant que légumes sauvages, il y en a beaucoup qu’on peut comme en tisane pour leur vertus sa santé. Merci à mon mari jardinier qui partage toutes ces connaissances botaniques avec moi, je découvre chaque jour d’autres plantes!
Bonjour Yannick,
Effectivement nos deux articles sont très complémentaires, les plantes sauvages c’est vraiment un sujet passionnant ! 🙂
Les jeunes feuilles de ronces sont très bonnes en infusion et peuvent remplacer le thé ! Le lierre terrestre est un très bon condiment, il m’arrive d’en mettre dans les betteraves rouges, ça donne un petit goût poivré original !
Pour la berce, il faut faire attention à haute dose cette plante peut être photosensibilisante pour certaines personnes.
Deux plantes toxiques assez courantes dans les potagers dont il faut se méfier: Le séneçon et la digitale. La digitale ressemble beaucoup à la consoude avant la floraison, l’astuce pour les différencier est que la consoude à les feuilles rêches et la digitale à les feuilles velues !
Comme tu dit quand on a un doute sur une plante il ne faut prendre aucun risque, il ne vaut mieux pas la ramasser !
Bonne fin de journée à toi
Amicalement
Guillaume Paluch
http://unpotagernature.fr/les-plantes-sauvages-comestibles-du-potager/
bonjour ,je me souviens que gamin ,ma grand mère me faisait des tisanes de sérpolet et de jeunes pousses de ronces !! un régal ! sinon ,une confiture au top ,( ma préférée ,de celle que l’on mange encore chaude quitte a se brûler) ,c’est mure framboise !!!
Bravo et merci pour cet article. On croise très souvent les plantes sans savoir vraiment les reconnaître. Plus d’excuses maintenant !
J’ai acheté un super livre sur les plantes sauvages comestibles et depuis je suis adepte 🙂
Bravo pour ton site!
Super ton article. Merci Yannick!
bonjour, on peut faire des excelentes gelées avec moitie sureau et mures.
Il y a aussi le chénopode, la capucine, le nombril de venus est bon mais comme on ne le trouve pas en quantités, je le garde en cas de pénurie.(attention la photo ne correspond pas) le nombril de venus a une feuille ronde et creuse comme un nombril, il pousse sur les murs en pierre.
Pour être en meilleure sante possible, il faut manger vivant et donc cru. Aussi je me fais des salades en mélangeant toutes les plantes comestibles que je trouve dans le jardin y compris les plantes aromatiques, romarin, lavande, thym. Bien souvent il n’y a aucune plante cultivée dans ma salade. En cas de doute sur une plante, goutez un petit morceau,dans 90% des cas vous n’attendrez pas de vérifier sur un livre si vous pouvez recracher. Le matin, je mets dans une poêle au moins 3 legumes coupes en petits morceaux, dessus je casse 2 œufs et recouvre avec un couvercle transparent et laisse quelques minutes a feu doux (position 3 sur plaque induction. Des que le blanc est presque cuit totalement je sers. Les legumes sont a peine cuits et savoureux. Souvent on ne mange qu’une partie des legumes alors qu’on peut pratiquement tout manger. On mange le navet et pas les feuilles, on pele les pommes de terre, carottes alors qu’il suffit de les laver et d’enlever les défauts et yeux. De nombreux legumes sont manges que cuits alors qu’on peut les manger crus, pomme de terre, aubergine, chuchu, navets, choux … Dans les salades, je ne mets que du citron comme sauce avec quelques morceaux de peau. Tiens une excellente boisson, faites un jus de citron, remplissez le verre d’eau (distillée c’est mieux, si vous avez un déshumidificateur) ajoutez un peu de bicarbonate de soude c’est excellent et anticancéreux. Aussi pensez a manger 2 amandes de peche ou d’abricot a chaque repas c’est aussi anticancéreux grâce a une molécule qui contient de l’arsenic combine a du sucre, quand la cellule cancéreuse mange le sucre, elle libere l’arsenic qui la tue. Ecoutez votre instinct, les premiers hommes n’avaient pas de livres, si la vie naturelle était si dangereuse qu’on veut nous le faire croire, la race humaine se serait éteinte et nous ne serions pas la. Changer de regime ne suffit pas car notre organisme est pollue et surtout le foie. Je recommande donc vivement de faire un nettoyage du foie afin d’expulser les nombreux calculs, vous serez surpris et vous vous demanderez comment vous avez pu survivre avec un foie aussi pollue. Recommencer le nettoyage 3 semaines après tant qu’il y a des calculs. Vous allez recommencer une nouvelle vie pleine d’amour.
le nombril de vénus correspond à la photo, sauf que la photo montre la fleur , on n’y voit pas les feuilles rondes caractéristiques en forme de » nombril enfoncé » mais c’est bien le nombril de vénus
moi j’ai de l’ail des ours dans le jardin
miam….. c’est bon et moins fort que l’ail ordinaire
Bonjour Yannick,
Je ne sais si elle rentre dans la catégorie des plantes comestibles. Il y a aussi la petite fraise des bois, excellente. Mais très longue à cueillir car très petite.
Bonjour Daniel,
Je pense qu’on peut les mettre dans les plantes sauvages et dont le fruit est comestibles 🙂 Une année, j’étais partie récupérer en forêt des pieds de fraises des bois que j’ai ensuite planté en pot, délicieuses mais effectivement très petites !!!
Merci beaucoup pour tes commentaires sur le blog
Amicalement
Yannick Hirel
Ne pas oublier pour le roncier le fruit la mûre sauvage qui est un excellent fruit pour des gelées et qui se cueillent maintenant.
Bonjour Daniel,
Excellent fruit effectivement 🙂 J’en ai récolté un peu dernièrement que j’ai consommé comme ça, je n’avais pas forcément pensé à faire de la gelées, merci pour l’idée 😉
Amitiés
Yannick
Bonjour Yannick, tous vos articles sont super intéressants, merci ! Je n’écris pas souvent, mais j’ai envie de faire une remarque qui me semble importante. C’est au sujet du sureau noir… on le confond facilement avec le Hièble, très commun mais pas comestible. Ce qui me fait écrire ces qques lignes, c’est la photo qui montre les fleurs tournées vers le haut, comme celles du Hièble alors que très très souvent les fleurs du sureau… tout comme ses fruits, se courbent vers le bas.
Bonjour Gin,
Merci beaucoup pour ces précisions hyper pertinentes 😉 Il me semble également que le sureau noir a une floraison plus tardives par rapport au Hièble par contre, j’ai tout de même un doute pour la direction des FLEURS de sureau noir qui (selon moi) pointent également vers le haut, contrairement au FRUITS qui effectivement (comme vous le dites) pointent vers le bas contrairement au Hièble dont les FRUITS se tournent vers le haut.
Sujet très intéressant je trouve 😉
Merci encore à vous et à très bientôt
Amitiés
Yannick Hirel
Yannick
Est il possible de confondre certaines de ces plantes avec d’autres qui leur ressemble fortement et qui elles seraient par contre nocives.
Car il y en a quand même que je ne suis pas sur de pouvoir facilement reconnaitre
Bonjour Pascal,
A part pour certaines plantes citées dans l’article, il est assez facile de les reconnaitre. Cependant, en cas de doute, il reste préférable de NE PAS y toucher et surtout de NE PAS les consommer. L’idéal reste (selon moi) si vous n’êtes vraiment pas sur de vous soit d’avoir un livre illustré sur le sujet pour être sur de ne pas se planter 🙂 ou alors d’être accompagné par une personne qui connait.
C’est pour cela, que j’ai mis en fin d’article des exemples de livres que je trouve (personnellement) assez complet sur le sujet et qui peuvent vous permettre d’être rassurer 😉
Merci beaucoup de votre commentaire
Amicalement
Yannick Hirel
Coucou, il me semble important de signaler la ressemblance du sureau noir avec le hièble commun. C’est certain que le sureau noir fleurit très tôt, au début de l’été et le hièble mi août, mais les fleurs se ressemblent, les fruits « presque » aussi, et les feuilles « presque » également.
Le hièble est un arbuste relativement petit, le sureau noir peut devenir un bel arbre.
Les fruits du sureau sont penchés vers le bas, ceux du Hièble se dressent vers le haut..
Les feuilles du sureau ont moins de pennes que celles du hièble
et surtout ! le hièble est toxique ! alors attention !
bonjour !
Tout à fait d’accord avec ce post. Il faut savoir également que les baies de sureau ne sont pas comestibles telles quelles… On peut les utiliser pour faire de la gelée ou de la liqueur, du sirop. Mais il faut éviter d’ingérer la baie crue. Sinon, en gelée, c’est délicieux !
Bonjour,
Je confirme, les baies de sureau noir (comme tout le reste de la plante) sont très toxiques lorsqu’elles sont crues car elles contiennent de l’acide cyanhydrique qui, lors de la digestion, se transforme en cyanure. Expérience faite (certaines bêtises se paient cher), je déconseille ce type d’empoisonnement même à vos pires ennemis !
Par contre j’ai dégusté hier une fabuleuse quiche aux orties. Miam !
Bonne cueillette.
Prenez un livre de botanique avant de vous empoisonner! Le hièble n’est pas un arbuste mais une HERBACÉE ! Cà d qu’il disparaît completement en hiver
Pas de bois = Hièble pas touche!
Du bois = sureau noir Miam!
Pascal, je ne connais pas toutes les plantes moi non plus.
Afin d’eviter les erreurs, je prends une tige avec feuilles et fleurs et je recherche sur internet. Exemple : palnte a fleur jaune (un minumun de mots) et je clique sur »images ».
Je fais defiler jusqu’a ce que je trouve une grande ressemblance.
Generalement, il y a le nom de la plante.
Je fais une recherche avec le nom, »images » pour avoir un autre apercu. Puis je cherche »proprietes de (nom de la plante) »
Si c’est bon, je retourne sur les lieux et je me sers.
Si c’est une plante medicinale, je les fais secher pour les consommer en infusion ou decoction … selon les indications trouvees
En cas de doutes, comme dit Yannick, je laisse tomber
Bonne cueillette et bon amusement
Salut Yannick,
Très intéressant cet article ! 🙂 Tu as raison, c’est vraiment agréable de pouvoir utiliser toutes les plantes et tous les bienfaits que nous offre notre jardin-potager bio !
A bientôt !
Julia
Bonjour,
Je suis moi-même une adepte des plantes sauvages comestibles.
Je vais cueillir du trèfle a fleurs jaunes : l’oxalide
Je le consomme cru en salade avec la corolle de la fleur.
Il contient 110 % des vitamines C nécessaires au quotidien et du bêta-carotène.
A consommer avec modération cependant car il peut interférer avec le métabolisme du calcium dans l’organisme.
Bonjour Catherine,
Merci beaucoup pour le partage de vos connaissances 😉
Avec amitié
Yannick Hirel