Bonjour à vous ! Ayant reçu plusieurs messages sur le cul noir de la tomate au cours des dernières semaines. Je me suis dit que ce serait bien d’en faire un article sur le blog :). Ce phénomène qu’on qualifie (trop) souvent de maladie. N’est en réalité que le signe d’une simple carence très simple à corriger. Vulgairement appelé « le cul noir », la nécrose apicale touche plus particulièrement les tomates cultivées sous serre ou en pot, mais peut également se développer plus rarement sur les tomates cultivées en pleine terre …
Voici justement tout ce que vous devez savoir sur le fameux cul noir ou nécrose apicale de la tomate …
Pourquoi mes tomates ont le cul noir ?
Lorsque ce phénomène de nécrose se développe dans le jardin-potager bio. Il est impossible d’inverser la tendance, de lutter contre le cul noir. Cependant, sachez qu’il est possible de consommer vos tomates simplement en retirant la partie atteinte. Concrètement, dans un premier temps, vos pieds de tomates ont probablement manqué d’eau à un moment donné ou alors, elles ont subit une irrégularité dans les arrosages, souvent combiné à une période de sécheresse, caniculaire etc … Cependant, cela va un peu plus loin. Et le « problème » du cul noir se produit en sous-sol dans l’assimilation du calcium par la plante au potager.
Le signe d’une carence
Avant d’entrer dans les détails de cette carence en calcium. Il est, selon moi, important de vous expliquer quelques bases dans l’assimilation des minéraux par les plantes. Dans le sol, on trouve différents éléments dont les principaux pour les plantes sont l’azote, le potassium, le phosphore ainsi que d’autres éléments tels que le calcium, le fer, le souffre etc … + Une bonne trentaine d’oligo-éléments. Les plantes n’assimilent pas ces éléments sous leurs formes brutes si je peux appeler cela ainsi. Mais plutôt, sous la forme d’ions minéraux.
La transformation du calcium en minéraux
Il faut donc une transformation de ces éléments en minéraux. Qui vont se dissoudre dans l’eau que vous apportez ou l’eau de pluie. Et qui pourront alors être assimilés par les plantes par le biais de leur système racinaire. Ces transformations sont le résultat de cycle naturel propre à chaque élément. Pour le calcium, ce qui va suivre reste bien entendu un résumé simplifié, il est à la base fixé dans le sol et quasiment toujours présent, à moins d’avoir de « mauvaises » conditions de cultures tels que un sol laissé constamment à nu favorisant le lessivage, le ruissellement ou alors un épuisement du sol par la culture intensive etc … Bref, cela vient plus d’un problème d’assimilation du calcium pourtant bien présent dans le sol.
La transformation du calcium se fait par l’eau de pluie (ou dans notre cas par l’eau que vous apportez) qui entrent dans le sol. Et qui va dissoudre cet élément en minéraux qui pourra alors être assimilé par les plantes. Ensuite, le calcium se déplace dans la plante. Par l’action des sèves brutes et élaborés de manière assez lente par rapport à d’autres minéraux. Et lors de cette circulation de sèves. Contenant diverses éléments les transportant dans les différentes parties de la plante, l’élément manquant n’arrivent pas jusqu’au bout du bout de la plante (ici au bout des fruits qui se retrouvent alors carencé). D’ailleurs, la grande majorité des carences se montrent sur les bouts des plantes (feuilles etc …) et nous indique un « problème » plus profond au niveau du sol.
Comment éviter le cul noir de la tomate ?
C’est assez simple à régler car comme je le disais au début de l’article. C’est principalement lié à un manque d’eau ou des arrosages irréguliers ne favorisant pas la transformation du calcium assimilable. La solution pour éviter ce phénomène de nécrose apicale ou cul noir, se trouve dans les arrosages qui doivent être régulier surtout durant les périodes de sécheresse et ceci même pour les tomates qui ont tout de même la réputation de ne pas avoir besoin de beaucoup d’eau pour pousser.
D’ailleurs sur ce point, personnellement, en « temps normal », je n’arrose presque pas mes tomates comme je l’explique juste ici mais … en période de sécheresse, il reste préférable de rester régulier dans les arrosages, ne serait-ce également que pour la vie biologique qui se trouvent sous vos pieds et qui a besoin d’une certaine humidité pour prospérer.
La fausse-bonne idée du verre de lait
Parlons également des fausses bonnes idées. Car, on peut parfois trouver des conseils tels que de déverser un verre de lait au pied des tomates afin d’apporter du calcium aux plantes. Cependant, à mon sens, ce lait possèdent effectivement du calcium mais pas celui qui sera assimilable par les plantes. Le calcium contenu dans le lait n’est-il pas celui assimilable par les veaux ou encore nous autres les humains (et encore …). C’est le résultat d’une transformation par la vache de son alimentation en nutriments pour la croissance du petit. Par contre, les déjections et urines de ces animaux contiennent bien un ensemble d’élément qui pourront se retransformer en minéraux pour les plantes. Au final, les plantes nourrissent les êtres qui les nourrissent.
J’espère que ces quelques explications vous seront utiles. J’ai essayé de résumer au maximum le côté transformation et assimilation du calcium. Cependant, n’hésitez surtout pas à compléter mon article à travers un petit commentaire, je vous lirai avec plaisir 😉
super tous ces échanges : ici l’eau a un PH bas 5,5 … pas de tomates attaquées … un arrosage journalier par temps de canicule, sinon tous les 2 à 3 jours. certains pieds qui se sont replantés seuls n’ont pas eu d’arrosage et les plants se sont bien développés : bizarre ! Merci Yannick pour ton blog
Bonjour
J’ai cette année pas mal des tomates atteintes et cela même qu’elles sont cultivées en pleine terre.
J’arrose avec du goutte a goutte, c’est a dire peu.
J’ai également eu des feuilles jaunies.
Est ce lié ?
J’ajoute que je suis à 900 m dans l’Ain et que je n’ai pas de serre
la maladie dite du cul noir provient du pourrissement du résidu floral qui reste collé au très jeune fruit.
Pour éviter cette maladie il suffit de veiller constamment et systématiquement à retirer le résidu de fleur qui reste collé à la tomate juvénile.
Les défauts d’arrosage ou de nutriments type calcium ou manque d’air n’ont rien à voir dans cette maladie très facile à éviter avec un peu de surveillance de ses fruits.
Bonjour, dépoussiérage de sujet. Je pense à mon humble avis que ce que vous décrivez comme la conséquence d’un pourrissement d’un résidu floral ressemble plus à une maladie cryptogamique/champignon de type alternariose. Après l’un n’empêche pas l’autre au contraire, un pourrissement apical (cul noir) dû à une malabsorbtion de l’ion calcium suite à un stress hydrique est une véritable porte ouverte pour l’alternariose, anthracnose, mildiou, oïdium, botrytis,etc… Un maleur n’arrive jamais seul et une plante affaiblie est une proie facile
Salut
En effet cette année j ai eu ce problème…
Je te remercie pour tes explications et solutions.
Continue comme ça c top !!!
A+
Cdlmt
j’ai cultivé des tomates San marzaro et la tomate ronde Paola , une bonne vingtaine de plante en tout elles ont été soigné arrosée , après 3 mois elle avaient une très bonne grosseur un poids variant entre les 400 à 650 grammes , il a fait chaud oui mais les tomates de murisaient pas elles restaient verte malgré la chaleur , bien arrosé deux fois par jour matin et soir je drainais le terrain au moins une fois tout les 15 jours , vu qu’elles ne murissaient toujours pas j’ai employé la méthode forte j’ai coupé les branche du bas de la plante pour les aérer a ce moment la plante recommencait a grandir j’ai pincé la tête enfin le systême a marché maintenant elles murissent très bien , donc pour comprendre une plante il faut savoir d’où elles proviennent comment l’habituer à un autre climat que celui ou elles sont cultivée , une terre argileuse , sableuse , calcaireuse ou un sol riche de tourbe ou terre noire ,exemple c’est un peu comme si on voulait planter un figuier ou un dattier dans un pays ou nous avons plusieurs saisons , c’est pareil pour un être humain qui habite dans un pays chaud et celui décide de venir habiter dans notre pays son adaptation sera rude pendant quelques années , la tomate n’a pas besoin d’engrais avant de la planter en pot ou dans un bac ou en serre il est conseiller d’enterrer de la paille la ou la plante devra être planter de cacher la paille par du sable gras mélanger avec un peu de gravier ou de fin gravillons fait maison vieille briques par exemple ensuite arroser couvrir le tout par de la terre ou tourbe terreau bien laisser reposer avant de planter les plantes de tomates , voila comment je fais une tomate qui a un cul noir c’est a cause que la plante n’a pas été bien pollinisée ou pas du tout dans ce cas il faut soi même le faire quand les fleurs sont ouverte d’agiter chacune d’elle , n’oublier pas de pincer les gourmands qui poussent a l’aine des branches . à l’année prochaine
Le cul noir de la tomate n’est en aucun cas due à une mauvaise pollenisation . J’ai regulierement le soucis et mes tomates sont très bien pollenise. J’ai des ruches à 20 m et des colonies de bourdons pas loin. Le bourdon étant très friand de tomates enfin de sa fleur
Les tomates en sont autogames elles n’ont pas besoin d’abeilles pour être polinisees.
Le vent pu éventuellement les bourdons peuvent aider mais certainement pas des abeilles qui n’ont pas été équipées pour la tomate
Merci pour ces explications
À la plantation j’apporte des coquilles d’œuf broyées dans le trou de plantation esr ce bien ? Et arroser avec de l’urine diluée comme vu dans pas mal d’articles sur ce sujet quand pensez vous?
Merci pour ton savoir sur les tomates, j’en prend note pour l’an prochain.
Bonjour, je viens vous apporter une information concernant ce que vous appelez aujourd’hui , le cul noir de la tomate. Déjà je me présente, je suis horticulteur pépiniériste, et j’ai commencé à travail dans ce métier en 1969. Ce que vous appelez le cul noir de la tomate, est le Blossom end Rot. C’est une maladie physiologique due à des apports d’eau irréguliers. Soigner les arrosages en période de sécheresse. Je fais du potager depuis plus de 35 ans, et j’ai eu le problème que trois fois. A chaque fois, c’est pendant de très forte chaleur que cela est arrivé. Et pour vous prouvez que cela ne provient pas d’un manque de nutriment quelle qui soit, c’est que dans mes deux parcelles de tomates, de variétés anciennes et nouvelles, soit prés d’une quarantaine de variétés, tous les pieds qui ce trouvaient plus éloigner lors de l’arrosage, ont commencé à attraper le Blossom end Rot. Dés que l’on arrose de nouveau correctement, les nouvelles tomates qui ce forment, non pas ce problème. Deuxième chose, certaines variétés de tomates sont plus ou moins sensible au manque d’eau. Dons pas besoin d’ajouter de coquille d’œufs, de calcium, de traitement comme la bouillie bordelaise ou autres.
Amicalement
Yvon
Bonjour Yvon, j’arrose mes tomates tous les jours et pourtant, cette année, nombreuses sont atteintes de cul noir.
Je n’ai que des variétés anciennes dont je prélevé des graines depuis 8 ans.
Donc, quelque part, je pense que la chaleur y est quand même pour quelque chose.
Car en 2021 je n’ai pas eu ce souci… Et oui, j’ai eu des tomates malgré le mauvais temps
Bonjour
J’ai planté deux plants de tomates dans deux bacs:
1) tomate cœur de bœuf alliée à de l’estragon, 4 plants de salade et un poivron et un œillet d’inde
2) tomate cornue des andes alliée au basilic, 4 plants de salades et un œillet d’inde
J’habite dans un endroit très venté et très ensoleillé. Depuis une semaine avec la très forte chaleur j’arrose tous les soirs… 1° cul noir sur une cœur de bœuf hier…. donc je réduis les arrosages? Mais en bac il n’y a pas beaucoup de réserve pour les plantes et les feuilles baissent du nez rapidement
, les salades n’en parlons pas….
J’ai ajoute des coquilles d’oeufs mixées dans un arrosoir plein d’eau et arrosé mes plants de tomates après 24h de macération. Puis arrosage tous les jours. Depuis plus de cul noir!
Ben, j y crois pas……..Mais je suis content que tu n’ais pas ce problème.
Le calcaire des coquilles d’oeufs ne se dissout tout simplement pas dans l’eau de pluie ou du robinet.
! Je poste en réponse n’ayant pas trouvé ou cliquer pour poser une question . Voilà, depuis 1984 je fais mon jardin et pendant très longtemps je n’ai pas eu de soucis de cul noir avec les tomates, du mildiou oui . J’habite une petite ville fournie en eau de source qui a la réputation d’être la plus pure possible sans traitement particulier . Hors depuis quelques années la gestion de cette eau a été confiée à une société . —- J’ai eu en main un papier qui expliquait que la tomate a besoin d’un PH proche de 6,5 à 7 pour être capable de pomper au mieux ses nutriments . Le PH ici est ajusté à 8 actuellement . Ceci pourrait il être une autre explication de ce phénomène de cul noir ? Merci de votre attention et bonne journée !
Ton Ph est nettement trop haut (alcalin) PAr contre il ne devrait pas avoir d’influence sur l’absorption du Calcium. Regarde le tableau dans le lien ci dessous, je ne parviens pas à le copier coller. https://www.yara.fr/fertilisation/solutions-pour-cultures/tomate/principes-agronomiques-tomates/
Vérifie donc le Ph de ta terre et si trop alcalin, acidifie ton eau de ville avec du sulfate de fer ou mieux, utilise de ‘l’eau de pluie.
Bonjour le résidu de fleur sur les jeune tomate qui son à l origine du cul noir ça je savais pas j en prend note
Autre j ai des plans de fraise sa vas devenir des arbustes envergures 60 cm et auteur 1 m20 je vais les planter
en terre il se trouve dans une jardinière pour kes déterré je mis prend comment ? Ca ma lair fragile
cld Isabelle novello de Toulouse
Oui ok le cul noir c’est un peu vague comme nom et en lisant attentivement l’article, il n’est pas question de mettre en cause forcément une carence du sol ( bien que ça puisse être le cas) mais bien un problème d’absorbtion et de transport de l’ion calcium lié à un stress hydrique… Vous décrivez donc bien la même chose…pour ma part je considère qu’il s’agit d’une traduction quasi littéral blossom end rot ou pourriture apicale ou cul noir.
Vu de mon expérience perso. Si vous avez déjà le cul noir dans les tomate , c’est a dire que le problème s’installe . A ce moment la vous faite des arrosages avec du lait demi écrémé aux pieds des plants ou encore mieux vous faite deux traitements a intervalle de deux semaines avec du lait écrémé sue le feuillage complet et de ce fait la maladie régresse complètement, mais comme dit plus haut les fruits atteints restent en l’état ( c’est à dire ce qui sont atteints garderons les marques.
Bonjour une question courte : peut-on apporter du soufre aux tomates ?
cette année je vais raccourcir mes tomates et laisser plusieurs branches
partir du pieds . c’est un essai .
merci de me répondre .
Bonjour Robert,
Merci de votre commentaire 🙂 Lorsque vous parlez de souffre, vous voulez dire des traitements de bouillie Bordelaise ? Personnellement, je n’utilise pas ce genre de chose même si c’est toléré en Agriculture bio et c’est aussi très controversé … Sinon, super pour votre expérience sur les pieds de tomates, je sera très intéressé par vos observations 😉
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Bonjour Yannick et Robert !
Merci pour le partage de vos lumières 🙂
Juste pour info, la bouillie bordelaise c’est fait à partir du sulfate de cuivre et de la chaux. Le soufre (avec un seul f) c’est contre d’autres maladies !
Bonjour,
C est la deuxième fois que je plante des pieds de tomates, et
effectivement j ai trouvé des tomates avec le cul noir, je pensais
que c était une bête qui se mettait dans les fleurs et qui pourrissait
la tomate, cela se fait sur les tomates vertes, donc je les jetais. J ai
également traité les pieds avec de la bouillie bordelaise. Qu en
pensez-vous. Merci pour réponse
Bonjour Lydia,
Tout d’abord, merci de votre commentaire … Effectivement, beaucoup pense qu’il s’agit des conséquences d’un insecte ou encore d’une maladie alors qu’il s’agit d’un problème dans l’assimilation du calcium. Au niveau de la bouillie bordelaise et même si c’est toléré en Agriculture biologique, cela reste très controversé et ne résoudra pas vraiment le problème de nécrose apicale 😉
Amicalement, je vous souhaite une bonne journée
Yannick
Peut on mettre de l epsom comme engrais merci
Bonjour,
Merci de votre commentaire. A mon sens, ce type d’engrais est plus particulièrement adapté lorsqu’un sol a une carence en magnésium ou en souffre mais dans le cas de la nécrose apicale, c’est plutôt le calcium et son assimilation le « problème ».
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
La pulvérisation foliaire d’epsom, à qques %, peut aussi soigner le problème. Il n’apparait alors plus sur les nouveaux fruits.
Bonjour, j ai été confronté à ce problème cet été, malgré un arrosage tout les deux jours.Tout ce qui était dans cette parcelle malgré un un arrosage régulier avait du mal à ce tenir.apres réflexion et recherche sur le net,j ai trouvé un article qui disait que les cerisiers et pruniers étaient à bannir des jardins(mon voisin à un cerisier à trois mètres de ma parcelle ).Donc ,malgré un arrosage régulier rien à faire ,le cerisier pompe toute l eau.
Bonjour Alain,
Effectivement, les arbres fruitiers et de part leurs systèmes racinaires importants vont aller chercher l’eau et ceci pouvant être au détriment des plantes potagères … Merci beaucoup de ce partage d’expérience très intéressant … Peut être vaut-il mieux s’orienter vers des variétés peu sensibles à ce phénomène ?
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Pour votre info, je cultive la tomate sous serre depuis 20 années. Je n’ai eu au max que 15 tomates au cul noir. Je n’arrose mes plants d’un 1/3 d’arrosoir QUE toutes les semaines à 10 jours et presque plus dès juillet. Je crois que trop d’arrosage à une fréquence trop élevée n’est pas une bonne idée pour les tomates.
Bonjour,
J’avoue qu’au niveau arrosage je ne suis pas au top. Mais grace à votre article je comprends mieux le processus d’assimilation.
Mais à quel rythme et en quelle quantité en sachant que je paille ?
Voilà mon souci.
Si tu veux de grosses tomates sans goût il faut bien arroser. Si tu veux des tomates bien goûteuses, il faut absolument que les plants aient soif. C’est tout l’art de la culture des tomates anciennes. Tu parles de besoin en eau. Cultives tu sous serre ou en pleine terre. En pleine terre, si c’est paillé, je dirais de ne pas arroser, sauf en cas de sécheresse comme cet été.
Bonjour Chantal,
Cela peut varier d’une région à une autre mais aussi en fonction des conditions météos de la saison. Cependant, voici un article dans lequel j’explique comment j’arrose personnellement mes tomates 😉 > https://au-potager-bio.com/comment-gerer-larrosage-des-tomates/
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Bonjour à vous,
La première plante atteinte chez moi a été…un poivron. Est-ce bien normal?
Bonjour Maryse,
Les poivrons peuvent effectivement être sensibles à ce phénomène du cul noir 😉 Ensuite, je ne sais pas si certaines variétés sont plus sensibles que d’autres du côté des poivrons … Cependant, vous pouvez retirer la partie atteinte et tout de même consommer vos poivrons.
Amicalement, je vous souhaite une bonne journée en vous remerciant de votre commentaire
Yannick
Étant novice , mais avec ce seul désir , que de voir vivre en harmonie la faune et la flore de notre espace , potager entre autre ,je suis avec un immense intérêt chacune de vos parutions et les commentaires qui s’ ensuivent …..
mille fois merci pour votre présence et pour votre site Mr Hirel !!!!!
Bonjour à vous,
Je vous remercie beaucoup pour les compliments, cela me fait très plaisir 🙂
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Bonjour, merci pour cet article, je cultive d’anciennes variétés de tomates et je comprends mieux ce problème.
Les variétés qui ont été touchées sont la nyagus, la calli orange et la téton de Vénus. Il y avait une tâche sur le cul de la tomate mais également parfois au coeur. Effectivement, une fois enlevée j’ai fait de la confiture de tomate, délicieuse…
Bonjour Nathalie,
Merci beaucoup de votre partage sur le blog 😉 Cela confirme bien le fait que certaines variétés sont plus sensibles que d’autres … Je pense peut être écrire un nouvel article sur le sujet en incorporant les différentes observations sur les variétés. Cela pourrait être intéressant …
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Très bon article sur les tomates, merci de nous transmettre ce savoir!!!
Bonjour Michel,
Merci beaucoup pour les compliments 😉 Cela me fait plaisir !
Amicalement,
Yannick
bonjour, et merci pour cet article. Je suis rassurée de savoir que ce n’est pas une maladie. J’ coupe effectivement la partie noircie et le reste est très bon.
Chez moi, seules les tomates coeur de bœuf ont été atteintes, et pourtant j’ai mis d’autres variétés à côté qui, elles, ne sont pas touchées du tout !!
Elles ont toutes été traitée de la même façon en ce qui concerne l’arrosage: pas beaucoup, seulement aux moments les plus chauds de l’été.
Deux autres remarques: cette année, pas de mildiou, pas d’insectes, pas de coccinelles, pratiquement pas de limaces. Et je ne fais rien de particulier aux plantes…
mon analyse depuis 1974.7775 ou 76 année bienvenue de la sécheresse ds les hauts de France le seul légume planté à la meme place est la tomate loin des patates surtout en région / chaude et humide
Bonjour Nicole,
Effectivement, certaines variétés sont plus sensibles que d’autres à ce phénomène du cul noir … Ce qui d’ailleurs confirme le fait que ce ne soit pas une maladie, sinon, il y aurait de forte chance que cela se propage à l’ensemble des tomates 🙂 Merci beaucoup de votre partage d’expérience …
Amicalement, je vous souhaite une bonne journée
Yannick
Moi aussi que une variété atteinte, les autres n on rien, merci pour ce blog avec bons conseils, et vive les jardiniers, quel plaisir de manger ce qu on a planté
Depuis que mes douze pieds de tomates sont sous abris plastic transparent ), et ne recoivent jamais l’eau de pluie je n’ai plus ni mildiou ni cul noir.
J’ai 5 autres pieds dehors et là j’ai du mildiou.
Qu’en conclure ?
De plus , c’est la 4ème année que je fais mes douze pieds au même endroit et je n’ai pas constaté de diminution de production.
J’arrose évidemment au pied et je n’utilise que purin d’ortie , de prêle ou de consoude.
Donc quid de la rotation des cultures ?
Alain Layrol
Bonjour Alain,
Merci de ton partage d’expérience. Les rotations de cultures sont très compliqué à mettre en place dans nos potagers amateurs … Cela est plus adapté aux systèmes de monocultures et dans nos jardins, cela impliquerait de ne pas mélanger les familles de légumes entre elles afin de pouvoir respecter ces rotations, donc missions impossibles à mon sens et si le sol est correctement enrichit régulièrement, je ne vois pas pourquoi les plantes ne pourraient pas rester au même emplacement, je te rejoins donc sur ce point de vue.
Le purin d’ortie etc … joue un rôle important dans le renforcement des plantes et leurs résistances aux maladies, cela combiné à la protection plastique, c’est le conditions idéal 😀 Et pour rebondir sur l’eau de pluie, les purins sont fait avec de l’eau de pluie (la plupart du temps) ce qui confirme au final l’idée de Guy non ?
Au plaisir, je te souhaite une bonne journée
Yannick
peut-on trouver ce calcium dans le guano les déjections de poules le fumier de cheval et autres purin de consoude et d’ortie ?
Merci de toutes les infos que tu nous envois ça aide beaucoup pour avoir de bon légume .
Bonjour Paul,
Les apports de matières organiques restent importants et permettent d’apporter de multiples éléments qui seront ensuite re-transformé en minéraux via des cycles plus ou mois complexe. Je te suggère de lire le commentaire de guy (un peu plus haut) sur la transformation du calcium 😉 Je te remercie également de ton commentaire …
Amicalement, je te souhaite une bonne journée
Yannick
Merci c est un plaisir de tous vous lire . Effectivement sur 20 pieds de tomate j en est que 2 qui sont atteint ….. Mais avec vos conseils j apprend beaucoup .merci
Cultivées en pot et sous un abris de fortune, mais aéré, certaines des variétés plantées (cornue des andes, rose de berne, noire de crimée) sont atteintes du cul noir. Sont-elles comestibles et les graines peuvent-elles être récoltées pour les éventuels semis de l’année prochaine ou des échanges ?. Merci
bonjour!
Pour les graines, il faut prendre plutôt les premières tomates, et surtout celles qui non pas de maladies et les plus belles.
Bonjour Charline,
Comme je le dis dans l’article, il faut simplement retirer la partie atteinte et le reste de la tomate est comestible 😉 Au niveau des graines, il reste tout de même préférable de récupérer les graines sur une tomate saine, bien représentative de la variété comme le souligne Pascale dans son commentaire. Personnellement, je fais cela en début de saison sur les premières tomates qui n’ont, normalement à cette période, aucune présence de maladies ou autres.
Amicalement,
Yannick
Bonjour,
Pas de problème de cul noir dans mon potager provençal cette année, malgré les orages et la canicule. Par contre, de gros soucis avec les punaises vertes pour la deuxième année consécutive, un sacré ravageur ! Mon voisin retraité met cela sur le compte de la mauvaise herbe, que je laisse pousser allègrement. Qu’en est-il ?
Merci
Patrick
Bonjour Patrick,
La meilleures solutions (à mon sens) sur les punaises, si ces dernières font des dégâts bien sûr, reste la lutte manuelle … Ensuite, effectivement en laissant les « mauvaises herbes » se développer, il y a de multiples espèces qui vont y trouver refuge dont les punaises, mais ces herbes sauvages permettent aussi de favoriser la présence de coccinelles, de syrphes et bien d’autres … Amicalement,
Yannick
Bonjour
Région Toulousaine je cultive chaque année une quinzaine de pied de tomates en plein air. J’ai remarqué que seules les andines cornues sont sensibles au « cul noir » les autres pieds jamais et pourtant j’ai mis du calcium ( coquilles oeufs non cuits) au pied bien avant la plantation . Il est vrai que j’arrose peu souvent.
Une petite précision de chimiste. Ce qui est assimilé par la plante ce sont les ions. Pour les métaux se sont des particules chargées positivement. Dans notre cas, il s’agit de l’ion Ca ++. Ce calcium se retrouve dans la nature sus formes de sels ( minéraux ) associés à d’autres éléments. On trouve donc le carbonate de calcium, tout comme le sulfate le phosphate ………
Ces sels sont plus ou moins solubles dans l’eau. Ce n’est qu’à ce moment là que les Ions Ca++ se dissolvent dans l’eau et sont assimilables par la plante.
Il faut remarquer que la dissolution du Calcaire ( CaCO3 ), comme les autres minéraux, dépendent du pH du milieu ambiant. Pour dissoudre du Calcaire, il faut une eau légèrement acide. Tout cela n’est donc pas si simple.
A noter que certaines variétés sont sensibles à la maladie du Cul noir, d’autres ne semblent ne pas l’être. Dans ma serre, je n’ai PARFOIS le cul noir que pour deux variétés: la cornue des Andes et la Rose de Berne.
Bonjour Guy, j’ai remarqué également le « cul noir » sur la cornue des andes et on m’a confirmé que cette variété y avait souvent droit, j’imagine qu’il faut faire avec (c’était ma 1ere année a faire de la cornue). J’avais une question qui peut paraitre bete mais si la terre manque de calcium, est ce qu’on peut verser une eau (du commerce) riche en calcium (je n’ai plus la marque en tete mais il me semble qu’il y a une eau riche en calcium) ou est ce que les ions ne seront pas les bons? Merci , bonnes récoltes !
Bonjour Carine,
que est le pH de ton sol? la valeur idéal pour la tomate varie entre 5,5 et 6,8 . Si il est « basique », c’est à dire au dessus de 7, il y a des chances pour que les ions C++ ne se libèrent pas dans le sol. L’autre élément est l’eau. Il faut environ 20 mm d’eau par semaine lorsque le temps est frais,mais environ 70 mm pendant les périodes arides. En général, les terres ne manquent pas de Calcaire sous une forme ou l’autre. Le problème est plus souvent de la solubilisation des ions Ca++. Donc ajouter de l’eau calcaire en bouteille, tout comme utiliser du lait me semble bien trop cher et compliqué. D’autant plus si tu habites une région ou l’eau « du robinet » contient du Calcaire 🙂
Alors la aucune idée du Ph de mon sol, j’avoue avoir jardiner après ma grand mère, je sais juste qu’elle ne mettait pas d’engrais (c’est déjà pas mal ^^). J’ai peut être juste eu un problème d’arrosage (faut dire qu’on s’est pris beaucoup d’eau et juste après canicule), comme j’avais lu qu’il ne fallait pas trop arroser les tomates pour que le plant plonge ses racines plus profond j’ai peut être été trop économe 🙂 Merci Guy pour la réponse pour le calcium ^^
Je suis chimiste, je connais donc la théorie acide base et la solubilité des sels mais en laboratoire. Je n’ai jamais fait d’études physico-chimique des sols d’un potager. Je n’ai jamais dit que de l’eau acide, telle que de l’eau vinaigrée allait résoudre le problème. Je crois même que ce n est pas une bonne idée ( voir référence en fin de réponse ) Par contre je pense qu’il est important de connaitre le pH de son potager. C’est très facile à faire, il y a des tests en grande surface qui coûtent quelques euros. Pour acidifier le sol, le sulfate de fer me semble adéquat, pour le rendre plus basique, utiliser du maërl d’algues. Attention, je ne suis pas rabique écolo, je ne sais donc pas si ces deux produits sont dans la liste positive des Ayatollahs écolos ;).
Référence utile https://fr.wikihow.com/acidifier-le-sol
bonsoir Guy
c’est très intéressant ce que vous dites sur l’importance d’avoir une eau plutot acide qui permet de dissoudre le calcaire …ce calcium non assimilé dans le sol qui provoque ce cul noir . est ce que cela suffirait de mettre une cuil à soupe de vinaigre dans un arrosoir de 10l d’eau du robinet pour acidifier l’eau et pourrait donc permettre une meilleure assimilation du calcium ? qu’en pensez vous ?
Oui certaines variétés de tomates comme les cornues des Andes , cornabel et tétines de chèvre sont vraiment sensibles à cette nécrose apicale .
Pourtant j’ai fait attention à l’arrosage de mes tomates mais cela n’a pas empêché le cul noir de s’installer … Donc j’aurai tendance à penser comme vous , qu’il faut de l’eau de pluie qui ,elle est plus douce que celle du robinet . Mais avec cette sécheresse, les citernes d’eau de pluie sont vite vides !
J’attend impatiemment votre réponse sur mon idée de mettre du vinaigre dans l’eau du robinet qui pourrait donc peut etre permettre une meilleure assimilation du calcium et éviter le cul noir??
Merci d’avance . Cordialement. Hélène
Je suis chimiste, je connais donc la théorie acide base et la solubilité des sels mais en laboratoire. Je n’ai jamais fait d’études physico-chimique des sols d’un potager. Je n’ai jamais dit que de l’eau acide, telle que de l’eau vinaigrée allait résoudre le problème. Je crois même que ce n est pas une bonne idée ( voir référence en fin de réponse ) Par contre je pense qu’il est important de connaitre le pH de son potager. C’est très facile à faire, il y a des tests en grande surface qui coûtent quelques euros. Pour acidifier le sol, le sulfate de fer me semble adéquat, pour le rendre plus basique, utiliser du maërl d’algues. Attention, je ne suis pas rabique écolo, je ne sais donc pas si ces deux produits sont dans la liste positive des Ayatollahs écolos ;).
Référence utile https://fr.wikihow.com/acidifier-le-sol
Guy essaye anodines des fontanelle de chez germinance moi excellent résultats cette saison
merci pour l’info, j imagine que c’est Andine des Fontenelles 🙂
Bonjour Guy,
Merci beaucoup pour ces précisions super intéressante 😉 J’étudie justement ces différents cycles naturels et ces transformations ne sont pas toujours très simple comme vous le soulignez.
Vous avez raison également et je pense que j’aurai du ajouter cela dans l’article, les variétés plus longue (tels que la Cornu des Andes etc …) sont plus sensibles à ce phénomène. Merci encore du partage …
Amicalement,
Yannick
Bonjour à vous,
Merci pour vos explications, j’ai en effet eu beaucoup de tomates comme ça, beaucoup d’autres sont pourries, beaucoup de bestioles aussi, suis un peu découragée d’ailleurs.
J’ai un arrosage goutte à goutte qui arrose aussi les autres légumes, le sol du potager est sablonneux.
Merci pour ce résumé effectivement pour moi cette année une partie de ma récolte de tomate on le cul noir pour l’arrosage vous avez raison au début de mai je mettez de l’eau une fois tout les 4 jours ensuite lorsque qu’il a commencé à faire très chaud j’ai passé à 2 jours lé conseil du lait je l’ai fait aussi suite à un conseille et voilà le résulta
Après conseille je vide mes cendres de ma cheminée régulièrement dans le jardin c’est il bon pour la terre et les semis
Merci pour votre aide salutations
Bonjour Papat,
Merci à vous pour votre partage d’expérience 😉 Et effectivement, très bonne idée d’épandre les cendres de cheminée qui sont riche en potasse, ce qui favorise les fruits et l’ensemble du système racinaire, sans oublier que ces cendres sont également riche en silice qui permet une meilleure résistance aux potentielles maladies. Après, je ne sais pas au niveau de la quantité ? Est-ce que cela peut dénaturer le sol dans l’excès ?
Amicalement, je vous souhaite une bonne journée
Yannick
Oui, cela peut fondamentalement changer la nature du sol. J’en ai fait l’expérience au potager où je répendais une partie des cendresdu feu ouvert. Le pH avait fameusement monté, j’ai du le corriger avec du sulfate de fer. N’oubliez pas que la tomate demande un sol légèrement acide.
La cendre de bois est ainsi un excellent amendement pour rééquilibrer le pH d’un sol trop acide. Elle contient en effet entre 20 et 50% de calcium sous forme de chaux (ou « oxyde de calcium » [CaO]), ce qui la rend très basique (avec un pH de 13, sur une échelle de 1 à 14)
Merci pour ce tres intéressant article sur la raison du cul noir chez la tomate.C’est la première fois que je comprends clairement le processus nutritif de la tomate( et autre végétaux )et plus spécifiquement la transformation du calcium en minereaux pour la tomate.Très intéressant.
Un grand pas en avant pour mon côté jardinier plutot amateur.
Merc
Merci à vous Anne pour les compliments sur l’article 😉 ça me fait plaisir !
Amicalement,
Yannick
Je n’ai plus de souci avec la maladie du « cul noire » depuis que je n’arrose plus du tout mes plants de tomates qui ne sont pas paillés et de plus sont sous tunnel! Je ne constate pas de baisse significative de ma production et je trouve mes tomates encore plus sucrées. Au final c’est tout bénéfice: économie d’eau, de temps et pas de maladie. Si vous n’êtes pas convaincu, je vous conseille de l’essayer l’année prochaine sur quelques pieds isolés; vous n’en reviendrez pas !
Dans nos jardins partagés, certains ont été impactés par le cul noir et d’autres non. A titre personnel c’est surtout les Roses de Berne et les Saint-Pierre qui étaient affectées sur la saison 2018, puis le phénomène a disparu au milieu de l’été sans que je comprenne bien pourquoi. Probablement le respect d’un arrosage régulier 2 fois par semaine en période de canicule dans le sud-est. A confirmer cette saison, car l’observation au potager reste un outil précieux. En revanche pour les punaises, malgré leur forte présence je n’ai pas trouvé de dégâts conséquents. Enfin merci pour le partage des expériences de chacun.