Bonjour à toutes et à tous, cet article fait partie d’un évènement inter-blogueur organisé par Heikel du blog Jardinerfuté sur le thème suivant : Quelle place laissez-vous à la nature dans votre pratique du jardinage et qu’est que vous en tirez ? Je vous propose donc d’aborder ce sujet intéressant dans l’article d’aujourd’hui et je pense que vous connaissez déjà mon point de vue là-dessus, à partir du moment où nous décidons de jardiner que ce soit de manière naturel, de manière biologique, en permaculture etc … la place laissée à la nature est primordiale et ceci pour plusieurs raisons …
Une protection pour vos cultures
Dans un premier temps, en laissant la nature s’installer dans votre jardin-potager. Cela va favoriser la biodiversité et accentuer la diversité, ce qui aura pour conséquence (positive) de protéger naturellement l’ensemble de vos cultures en place. De ce fait, il est intéressant de non seulement varier vos végétaux en combinant arbres, arbustes, fleurs, aromatiques dans l’ensemble de votre jardin avec vos cultures. Mais aussi de varier vos variétés au sein d’un même groupe de légumes tout en laissant la nature s’installer. C’est à dire en laissant des herbes spontanées se développer.
En optant pour cette méthode, les différents insectes et animaux pourront trouver refuge à divers endroit de votre potager. Et lorsque je parle d’insectes et animaux, je regroupe les dits « auxiliaires » mais également les dits « nuisibles ». Cependant, l’équilibre naturel pourra ainsi s’installer en contrôlant avec le minimum d’intervention de votre part les potentiels ravageurs. Et comme je le dis souvent, il faut bien comprendre que sans présence de nuisibles dans votre jardin. Il n’y a aucune raison de chercher à attirer des prédateurs naturels.
Des plantes sauvages indicatrices et (parfois) comestibles
Cependant, la présence de la nature ne s’arrête pas là. Et en laissant cette dernière s’installer, certaines plantes, que nous appelons les plantes bio-indicatrices, pourront vous permettre de définir certains aspects de votre sol. De plus, certaines plantes spontanées peuvent également être consommé. Mais attention, il faut rester très prudent sur ce point. Car des plantes toxiques ressemblent à des plantes consommables. C’est pourquoi, il est important de bien se renseigner avant de cueillir quoi que ce soit.
Pour aller plus loin sur ce sujet. Je vous propose cet article dans lequel, je décris 13 plantes sauvages comestibles simple à reconnaitre. Les bienfaits de laisser la nature s’exprimer dans votre jardin-potager peut paraitre au yeux de certain(e)s comme un jardin mal organisé, mal géré etc … mais personnellement, j’apprécie beaucoup cet aspect un peu sauvage de mon potager, en début de saison, lors de la réalisation de mes semis, je fais en sorte d’avoir un surface « propre » sans herbes folles ou « mauvaises herbes » comme on les appel souvent. Mais dès lors la saison lancé, que mes plantes commencent à bien se développer. Je laisse rapidement des rangs d’herbes sauvages entre mes cultures. Afin qu’elles puissent accueillir une multitude d’espèces animales qui travailleront à protéger mes futures récoltes.
Des plantes utiles au jardinier
De plus, même si personnellement, je n’utilise pas ce genre de chose dans mon potager, de nombreuses plantes tels que l’ortie, la consoude, l’ail etc … peuvent être utilisées par le jardinier lors de la préparation de purins, décoctions, infusions etc … permettant d’obtenir différents effets en fonction de la plante et de la préparation réalisées.
Au final, je pense qu’à partir du moment où nous souhaitons cultiver un potager de manière naturelle. Il faut travailler avec l’ensemble des éléments qui nous entourent. Et s’inspirer au maximum de ce qui se passe dans la nature. Et plus particulièrement dans nos forêts et nos bois. On peut observer dans ces environnements, plusieurs étages de végétaux (principes des jardins-forêts) favorisant la biodiversité. Mais cet ensemble ne s’arrête pas à la surface, on peut également observer une couverture permanente du sol. Ce qui va activer la vie biologique qui réside sous nos pieds et qui, dans un potager, va travailler pour vous.
Un potager sur sol vivant et la place de la nature
Concrètement, laisser la nature s’installer dans votre jardin-potager c’est également travailler avec un sol fertile et remplit de vie. Même si cette dernière ne représente qu’une infime partie de la composition de votre terre. L’ensemble des espèces vivantes travaillant pour vous sous terre reste composé de différents individus dont chacun jouent un rôle. Remplissent une fonction écologique qui peut être de casser la matière organique, la digérer, la transporter ou encore aérer le sol naturellement. De ce fait, la nature est un ensemble et le meilleur moyen est de comprendre les mécanismes naturels, d’aller dans ce sens et donc, de les favoriser à toutes les échelles (dans le sol, en surface …).
Sans oublier et je vous invite à faire le test chez vous. Simplement en creusant légèrement votre terre sur une surface occupée par différentes plantes et une surface sans présence de végétaux voir même à nu. Vous pourrez constater que dans le premier cas, la vie s’activent tandis qu’elle sera moins présente dans le second test. Pour aller plus loin et encore mieux vous en rendre compte. Je vous suggère de tenter cette expérience avec un aspirateur à insecte. De ce fait, plus il y a de végétaux, plus il y a de vie qui s’activent autour des racines. Ce qui est une excellente manière d’améliorer naturellement votre sol.
Faire un potager naturel
Pour conclure sur la place de la nature au jardin. Cela va peut être vous paraitre un peu philosophique mais si nous observons un compost et comment la matière que vous insérez se transforme, comment les bactéries, champignons, insectes, animaux etc … travaillent tous ensemble à différents moment pour créer l’humus qui est le résultat de la décomposition de la matière. On peut voir que chaque individu remplit sa fonction à travers une parfaite chaîne de recyclage. Je me dis que la place de l’homme dans la nature est probablement d’être le « maitre d’hôtel » de cet ensemble. De cette parfaite chaine de recyclage, qu’en pensez-vous ?
et bravo a tous les deux Yannick et Heikel il faut partager c’est idées que la nature est plus forte que nous ne la laissons pas faire stimulons la belle journée a toutes et tous.
Partager la culture pour cultiver le partage
bonjour Yannick bonjour à tous je fais de la formation jardin et avec un module sur le zéro phyto même sans produit de traitement végétal ou minéral (sauf exception bien sûr)je n’agis que sur la biodiversité du sol et qu’avec des produits naturels bio stimulantes le tout doit être une philosophie en résumer (même si je meurt d’envie de développer) je suis bio-culteur (cultivateur de vie) je considère qu’il est plus important de cultiver la vie qu’une culture, et pour en rajouter vous avez tous a porté de main des bio-stimulant dans votre jardin des bases de produits naturels hyper efficace a vous de les produire et de les agrader
pour lutter contre les pucerons j’ai planté un pied de tanaisie, depuis plus aucun puceron meme sur les capucines!
Super Josette !! Merci pour le partage.
Bonjour Josette,
Merci de votre partage d’expérience très intéressant 😉
Amicalement, je vous souhaite une excellente journée
Yannick
Cela me ramène à une époque plus ancienne où , étant enfant, mes parents m’envoyaient au jardin cueillir les laiterons, les plantins , les liserons, les pissenlits….etc…qui couraient librement entre les légumes .Et la brouette pleine , j’allais la vider dans les clapiers où les lapins se précipitaient avec gourmandise sur cette nourriture toute fraîche !!!!
Bonnes mauvaises herbes : Merci !!!!!
Jacqueline je dirais plutôt plantes accompagnatrices.
Merci pour cet article très intéressant qui nous donne matière à repenser le potager en lui laissant sa part de créativité sans trop essayer de tout contrôler 🙂
Super participation ! Merci Yannick !
L’article en lui même est vraiment intéressant et tu présentes bien les avantages qu’il y a à laisser une place à la nature !
Super ton article. J’adore. Merci Yannick pour ce partage.