Bonjour à toutes et à tous, comme vous le savez très certainement, l’ortie peut être utilisé de différentes manières au potager, il s’agit également d’une plante comestible mais attention, il faut tout de même être vigilant sur l’emplacement où pousse votre ortie afin que ce dernier n’est pas reçu de produit chimique … Cependant, je vous propose de voir ensemble comment utiliser les feuilles d’orties « fraiches » au potager. Et plus particulièrement au niveau des tomates.
Les avantages de l’ortie
Je ne vais pas parler des purins ou autres préparations. Lorsque j’ai débuté dans le domaine du jardinage. Je faisais comme beaucoup de jardinier. Et via les techniques, les astuces qu’on peut trouver dans les livres ou sur internet. En bref, j’enterrais les feuilles d’orties au moment de la plantation de mes tomates. Simplement en les plaçant au fond du trou de plantation.
En se dégradant les feuilles d’orties vont libérer de l’azote. Qui sera ensuite assimilé par les racines des plantes, l’azote étant l’un des éléments responsable du beau feuillage des plantes. Cependant, en allant plus loin et à partir du moment où on s’intéresse aux techniques plus poussées, on se rend compte que beaucoup d’experts mettent en avant des théories sur les effets néfastes (ou pas) d’enterrer la matière organique.
Avant de parler de l’utilisation des feuilles d’orties, j’ai publié il y a quelques semaines de cela, une vidéo sur la plantation de tomates dans laquelle, je montrais comment créer les « bonnes » conditions au niveau du sol afin d’assurer la bonne reprise des pieds de tomates. Simplement en mélangeant de la terre du jardin avec du fumier de cheval que vous pouvez trouver facilement en jardinerie et utilisable en agriculture biologique.
Comment j’utilise les feuilles d’orties
Personnellement, j’utilise l’ortie en guise d’appoint tout au long de la saison de la manière suivante :
- Je prélève les feuilles d’ortie en les séparant de la tige principale
- J’écarte le paillage autour du pied de tomates
- Je place ensuite les feuilles d’orties en surface de la terre
- Pour finir, je recouvre ces dernières avec le paillage
Je suis donc les théories mise en avant sur les effets néfastes d’enterrer les matières organiques. Mais attention, je pense que cela dépend des cas. Parce que, dans certaines conditions, cela peut être utile d’enterrer la matière organique. Par exemple, lors de la création de butte auto-fertile. Comme vous avez pu le voir, dans le cas présent, je n’enterre pas (ou plus). Mais je les dépose simplement en surface.
En se dégradant, l’azote va s’infiltrer dans le sol de part l’action de la pluie même si le paillage permet de limiter l’effet de lessivage. Ce qui sera assimilé par les racines des plantes sans l’effet néfaste d’enterrer la matière et plus particulièrement les feuilles d’orties.
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bonjour yannick, nous louons une maison avec jardin, le composteur n’a pas beaucoup de soleil et donc le compost se fait tres mal, les epluchures restent entières plusieurs entière et je ne vois pas ni ne sent que le compost travaille. le propriétaire ne veut pas entendre parler de créer un nouveau composteur au soleil, comment rendre mon composteur efficace malgré le peu d’ensoleillement? merci de ton aide et merci pour tous les judicieux conseils que tu nous offre.
Bonjour Soizik,
L’emplacement du composteur à l’ombre me semble être idéal pour ma part … Ensuite, ton souci vient peut être du mélange des matières pour faciliter le processus de dégradation ou alors de l’aération du compost qui doit disposer d’un milieu bien oxygéné pour favoriser les différents intervenants (micro-organismes). Personnellement, j’essaie de brasser le tas de compost tous les 15 jours 3 semaines. Il est aussi intéressant de vérifier le taux d’humidité du compost, voici un article sur le sujet 😉 > https://au-potager-bio.com/quand-arroser-le-tas-de-compost/
En espérant que ces premières pistes te seront utiles, je te souhaite une bonne journée
Amicalement,
Yannick
Pourquoi ne pas laisser les orties au potager plutot que de faire du purin ?
Bonjour Yannick,vous m’avez adréssé3 é-mails et je vous remercie pour la passion que vous avez créée en moi pour la culture de la tomate.Malgré toutes les conditions défavorables où je me trouve(très petit terrain,mauvaise exposition,terre pauvre,produits de jardinerie très chers…etc)j’ai décidé de me lancer dans l’aventure;j’ai déjà planté des plants de tomates dans des pots.Je vais maintenant faire pousser des orties(du purin j’en ai)et trouver du fumier de cheval.Affaire à suivre et encore bravo Yannick pour tout ce que vous faites pour les paresseux comme moi.Akli,friendly yours.
Surtout ne pas enterrer la matière organique, ni les feuilles, ni vos déchets de légumes. Laissez tout cela sur le sol. Toutes les petites bêtes du sol à commencer par les vers de terre vont se charger de tout cela et viennent au niveau du sol. Le célèbre microbiologiste des sols Claude Bourguignon bien connu ou Gilles Domenech aussi spécialiste des sols sont formels ! Ne rien enterrer. Dans le sol cela pourrit et si vous regardez l’année d’après vous vous apercevez que ça pue car cela a pourri mais vous retrouvez vos feuilles quasiment intactes. Faites l’expérience avec de la paille à 20 ou 30 cm dans le sol et vous verrez c’est net. ça reste intact et ça sent bien la pourriture. Il y a un autre test que vous pouvez faire : planter un poteau ou trouvez un vieux poteau que vous souhaitez enlever (en bois bien sûr). Quelques années après vous vous apercevrez que le poteau casse au niveau du sol sur 5 cm et que le reste à l’intérieur du sol est intact.
Bonne continuation.
Marc.
Bonjour Yannick
Il y a des orties qui poussent à certains endroits dans mon jardin et mon potager. Je les utilise pour faire du purin d’ortie parfois, et aussi je mets quelques feuilles de cette plante dans la terre avant d’empoter les pieds de tomates et d’autres légumes. Cela fait du bien au potager !
Cordialement
Viviane
Au début je mettais des feuilles d’orties hachés dans les trous de mes tomates mais je me suis aperçu que c’était pas top , maintenant je les arrose avec du purin d’ortie et aussi du purin des gourmands des tomates
Pourquoi trouviez vous que ça n’allait pas de mettre directement l’ortie dansle trou?j’ai fait cela 2 années de suite et mes tomates était magnifique,qu’elle problème avez vous rencontrer ,je suis curieuse?
En ce qui me concerne , cette année , je fais sécher les feuilles d’ortie puis je les froisse en très fines particules et les ajoute aux pieds des tomates et des aubergines après avoir écarté le paillage et je recouvre le tout. Que faut-il penser de ma méthode ?
J’utilise aussi comme toi l’ortie séchée et émiettée sur le sol en-dessous du paillage et j’ajoute aussi des feuilles de consoude, selon le même procédé. Cela à l’air de bien fonctionner. Moi non plus je ne suis pas partante pour enterrer la matière organique (surtout fraîche). De plus, j’ai remarqué que les lombrics l’enterraient bien eux-mêmes.
En ce moment les orties sont en fleurs.Je ne sais pas si le fait de pailler avec est une bonne solution.
Est-je -raison ou pas?
Bonjour Raynaud,
Le risque si on peut appeler ça un risque, c’est de voir pousser des orties un peu partout. Ensuite, vous pouvez simplement récupérer les feuilles et non la totalité d’une tige contenant les fleurs, graines … 😉
Amicalement,
Yannick
Merci Raynaud de poser une question des plus pertinentes : ne déplaçons-nous pas des adventices d’un lieu de balade à notre jardin quand nous les utilisons pour enrichir notre sol ou le pailler. Et comme je suis un apprenti-jardinier de la toute dernière heure… je ne sais même pas reconnaître si une plante est déjà montée en graines (et donc à ne pas transporter chez soi) ou pas encore (et donc propice à être utilisée pour notre jardin).
Mais comme Yannick l’explique dans sa vidéo, il ne prends que les sommités des orties, certainement dans le but de préserver la plante et apparemment aussi parce que seules les feuilles sont vraiment utiles.
Si toute personne a déjà eu un « retour de manivelle » d’avoir trop importé d’adventices dans son jardin à travers l’utilisation du foin, par exemple, pouvait nous en prévenir, je suis impatient de le/la lire et merci d’avance.
Roger.
Cette année je n’ai pas d’orties dans le trou de plantation car l’année dernière j’ai mis des orties et dans d’autres du compost, je n’ai pas vu de différence. je m’en sers pour faire des omelettes aux orties quand j’en trouve dans un endroit non pollué.
Merci pour tous les conseils
Monique
Le centre Terre Vivante avait expérimenté l’enfouissement de feuilles d’orties lors de la plantation des tomates et en avait conclu que cela ne servait strictement à rien par rapport au plant témoin.
Bonsoir Yannick !
Juste un petit rappel : j’ai déménagé d’IdF pour m’installer en Mayenne où j’ai acquis il y a 2 ans maintenant une maison, avec 3 lots de terrain qui ne sont pas ma priorité absolue à l’heure actuelle mais que je bichonne… la maison elle-même nécessitant quelques rénovations, plus le déménagement, plus la paperasse, etc…
Mais, sans jouer l’Attila de la végétation, j’essaie de contrôler l’incroyable poussée du printemps qui va s’achever pour laisser la place à l’été dont j’espère encore plus de surprises de croissance. Je m’émerveille de ce que la nature peut produire, à vue d’oeil!.
Maintenant, pour rejoindre l’argument principal de ce post, je taille, j’élague, je retire, j’arrache, tout en laissant les déchets à même le sol. Puis, là où c’est possible, je passe la tondeuse sur tout çà, ayant auparavant réduit les brindilles et les rameaux au sécateur, et je laisse le tout se dorer au soleil en attendant que nos amis sub-terriens s’en régalent.
Et maintenant que je viens de te lire, lors de ma marche quasi quotidienne, je vais ramasser un sac d’orties par randonnée et l’intégrer à mes paillis spontanés, c’est à dire en surface.
Bien le bonjour à toi.
Roger.
Bonjour Roger,
Je suis très content d’avoir de tes nouvelles 🙂 Du coup, ça y est … En Mayenne ! Effectivement, tu veux parfaitement faire du compostage en surface avec différentes matières, il m’arrive personnellement de mettre sous le paillage des épluchures de légumes etc plutôt que de les mettre dans le composteur. N’hésite pas à me tenir au courant de l’évolution du jardin 😉
Avec amitié, je te souhaite une bonne journée
Yannick
bonjour yannick pour le composts je mets tout directement dans mon jardin,par dessus paillage avec de la pelouse,c’est mieux que avant ou mon tas de compost était au fond le long du mur de mon voisin, et aussi le point le plus bas de mon jardin,je pense que le jus de mon composte enrichissait en pure perte le sol de mon voisin
les dechet comme les melons je les met au plus loin
tout l’hivers je met mes dechets de légume sur une planche ou parcelle tu verrai tous les vers rouge qui vivent la !!!!!
pas de bechage du paillage a gogo je recupere de la tonte de pelouse cher deux personne qui les portait avant a la decheterie
,et pareille pour les taille de haie je ramasse aussi de petite branche quand je promene mon chien et tous cela dans un petit broyeur électrique acheté 30 euro sur le bon coin
et aussi le purin de mauvaise herbes,toutes les adventices de l’eau une odeur de bouse!!! et dilué pour tout le jardin
de l’huile de coude !!!!quelque bras en plus…….
Bonjour Jean-Luc,
Tout à fait, le compostage en surface est également très efficace, je m’oriente aussi de plus en plus vers cette pratique car, l’ensemble du processus de dégradation peut ainsi se faire directement sur place, ce qui présente pas mal davantage dans la vie du sol, la création de l’humus etc … Merci beaucoup pour le partage d’expérience très intéressant, je n’ai pas encore eu l’occasion d’écrire sur cette pratique mais cela viendra 🙂
Amicalement,
Yannick
Bonjour! Il y a deux ans j’avais lu que c’était bien de mettre un poisson au fond du trou de plantation des tomates. J’avais donc mis une tête de maquereau au fond de chaque trou. Je ne peux pas vous dire si mes tomates ont été plus belles ou nombreuses que sans, vu mon manque d’expérience. Qu’en pensez vous? J’en profite pour vous remercier pour tous vos conseils ainsi que ceux qui participent à ce forum.