Démarrer un potager bio

Démarrer un potager bio en quelques étapes simples. Bonjour à toutes et à tous ! Vous trouverez dans cet article quelques photos de mon nouveau jardin dans lequel, je vais bien entendu implanter un potager … L’idée est de profiter de ce nouveau projet pour vous expliquer pas à pas comment démarrer votre potager. Cependant, si vous cherchez à agrandir ou même à avoir quelques idées, astuces et conseils supplémentaires pour votre potager existant. Vous pourrez suivre l’évolution non seulement sur le blog mais aussi sur la page facebook du blog.


Première étape : Recenser les éléments naturels

Dès lors que vous avez l’envie de démarrer un potager bio, la première étape sera de recenser les différents éléments naturels présent dans votre environnement comme je l’explique dans l’ouvrage « Le secret d’un sol fertile » afin d’en comprendre les avantages et les inconvénients tout en tirant partie de ces derniers. Dans un premier temps, ces premières observations vont vous permettre de choisir la bonne méthode (potager en carré, potager traditionnel, en pot, butte, sur botte de paille …) ou alors, ce que j’apprécie personnellement, c’est de mélanger les méthodes, cela me permet d’avoir un “potager expérimentale”.

S’adapter à l’environnement existant pour faire un potager bio

L’idée est d’avoir la méthode qui est adapté à votre environnement. Dans mon tout premier jardin, j’avais une zone sans terre, avec des cailloux … J’ai décidé d’y implanter une butte, de la culture en pot et des potagers en carrés en me servant des murs pour obtenir plus de chaleur sur les plantes d’été. En tirant partie de l’ombrage d’un arbre pour les cultures ayant besoin d’ombre et de mi-ombre. L’autre zone ou parcelle était un potager “traditionnel” en pleine terre.

Toujours dans cette première étape de création de votre jardin-potager bio. Vous pouvez commencer à recenser l’ensemble des plantes comestibles (ou non) qu’elles soient déjà implanté ou sauvages comme je l’explique juste ici. Chez moi, il y a des framboisiers (3 variétés différentes), un cerisier, un groseillier, des fraisiers, un abricotier, de la mélisse, du romarin, du laurier, du thym …. Tout ceci étant disposé à différents endroit du jardin.

La première idée qui me vient est justement de continuer dans cette logique d’espacement pour créer un lieu qui soit répartie en zone avec au centre, une zone “libre”, sans culture afin d’être au coeur d’un environnement comestible.

Seconde étape : Tirer partie des murs, arbres etc…

Elle va consister à repérer les éléments qui vont “servir” à démarrer un potager bio. Comme un mur qui va permettre d’absorber la chaleur et de la restitué aux plantes, un grillage qui peut servir à faire grimper des plantes … Vous avez compris l’idée ! Dans le but de placer certains légumes et fruits aux meilleurs emplacements tout en essayant de conserver au maximum les éléments existants.

Par exemple, dans mon cas, l’abricotier va probablement servir à faire grimper tout autour un murier ou autre plante pouvant s’enrouler et grimper. Ce qui va me permettre d’obtenir deux types de fruits différents en jouant sur différents étages de végétation. Ceci étant des principes de jardin-forêt que j’aurai l’occasion d’aborder plus largement dans un autre article). Grâce à cette approche, il est possible de placer au pied des plantes aromatiques ou bien des légumes perpétuels.

Troisième étape : Choisir le bon emplacement du potager

Ce sera bien sûr d’observer les vents dominants, l’ensoleillement, les points stratégiques (l’eau, le compost) afin de déterminer le futur emplacement idéal de votre potager. On parle généralement d’une phase d’observation d’au moins 1 ans. Afin de voir votre jardin évoluer au cours des 4 saisons. De mon côté, l’entrée dans les lieux est parfaite car, il est trop tard pour commencer certaines cultures d’été. Et j’ai tout à concevoir, cela me permet de bien réfléchir et d’implanter ce projet correctement.

Bien entendu, selon le projet dans lequel vous vous trouvez pour démarrer un potager bio. Il peut y avoir également des points noirs, des végétaux qui vous pose ou poseront problèmes. Que ce soit par rapport à la luminosité ou encore par rapport à leur prolifération. L’idée restant de s’adapter au maximum à ce qui est déjà en place mais si vraiment, vous jugez qu’il n’y a pas d’autres solutions ou tout simplement que ce serait mieux pour vos cultures et vous mêmes, il ne faut pas hésiter à transformer votre environnement.

Détecter les problématiques pour votre potager bio

De mon côté, j’ai deux gros points noirs dans l’implantation du futur jardin-potager. Le premier sont les bambous au fond du jardin, qui sont non seulement très grand. Et qui à un certain moment de la journée, génère un ombrage d’au moins 2,50 m sur le futur potager. Sans oublier que ces végétaux sont très difficiles à retirer, leurs systèmes racinaires étant une vrai plaie. Cependant, il existe des moyens pour les enlever que je partagerai avec vous au moment venu. Mais attention, je ne vous promets pas de méthode miracle, sans effort … il faut un peu d’huile de coude tout de même.

Personnellement, mon idée pour le fond du jardin est de créer soit une haie vivante. Ou bien d’alterner des végétaux de différentes couleurs ou alors de réaliser des cultures grimpantes en jardinières sur toute la longueur. Je n’ai pas encore pris de réelle décision dans l’ensemble. Mais actuellement j’explore les différentes solutions en essayant de trouver celles qui me permettra d’augmenter mes récoltes. De gagner de l’espace et surtout de retirer ces fameux bambous.

J’imagine que certain(e)s d’entre vous me diront “oui, mais normalement tu es sensé faire avec les végétaux que tu as dans le jardin”. Je suis bien d’accord sauf lorsque ces végétaux sont ultra-envahissant. Et qui pourrait être facilement remplacé par d’autres plus sympa voir dans un but d’autonomie et productif.

Le second point noir reste l’implantation de certains arbres. Et qui font énormément d’ombre dans le jardin. Sans oublier qu’ils sont amenés à grandir encore. ce point se combine avec le premier et à mon sens, ils ne sont pas très bien implanté. De ce fait, je vais probablement les retirer et en replanter d’autres sur une autre zone. Sur laquelle, j’aimerai créer un mini jardin-forêt.

Conclusion

Je pense que vous avez compris le principe des premières étapes pour démarrer un potager bio. Qui consiste à vraiment bien penser l’ensemble de votre jardin. Afin de ne pas devoir recommencer quelques années plus tard parce que vous n’aurez pas pensé à tel ou tel chose. Pour résumer, il est important d’observer votre espace. De recenser les éléments naturels, d’en comprendre les avantages et les inconvénients. De réutiliser l’ensemble des éléments présents en votre faveur, de prendre en compte les points “stratégiques”. Et pour finir, au moment venu, de remonter les manches … Ce qui sera abordé dans un prochain article !