Bonjour à toutes et à tous, aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir sur le blog Jacques HERVE de Metz, lecteur du blog et client du coffret spécial lecture composé de 50 documents. Il souhaite partager avec vous sa pratique du compostage. Il a une belle expérience en la matière et comme vous pourrez le constater, il maitrise très bien son sujet … N’hésitez surtout pas à lui laisser un commentaire ci-dessous et à partager vos connaissances également. Je laisse donc ma plume, ou plutôt mon clavier à Jacques que je remercie mille fois de sa présence sur le blog …
Petit historique sur mes pratiques de compostage
Mon premier composteur m’a été mis à disposition en octobre 2000 par la ville de Metz moyennant la modique somme de 100 F (et oui, nous n’étions pas encore à l’€…). Plus de 15 ans après, il continue à jouer son rôle au fond de mon jardin. Sa capacité de 325 litres pourrait laisser croire qu’il suffit à un usage domestique : mais non (image ci-contre).
En effet, avec un jardin de 900 m² dont plus de 150 à usage de potager, il me fallait encore régulièrement évacuer à la déchèterie mes excédents de débroussaillage et de désherbage.
En 2008, j’ai donc construit un composteur en bois constitué de deux bacs accolés de 0.7 m3 chacun (image ci-contre). J’y mettais dedans tous les gros déchets et réservais aux seuls déchets ménagers le composteur de la ville.
Deux bacs à compost pour faciliter le brassage
Les deux bacs avaient objectif de permettre le brassage en vidant le contenu d’un bac dans l’autre. Il reste que j’ai rapidement rencontré un gros problème au niveau du brassage dans les différents volumes car la fourche-bêche était difficile à manipuler, que le compost soit frais ou déjà bien avancé.
La première solution a consisté à passer systématiquement à la tondeuse tous les déchets destinés au composteur en bois. Deux avantages ont immédiatement été constatés : d’une part j’en mettais beaucoup plus à chaque fois (2 à 3 fois plus), d’autre part, le brassage avec une fourche-bêche devenait possible sans trop se casser le dos. Par la suite, j’ai constaté également que le compost murissait beaucoup plus vite (2 fois, au moins).
Reste que la solution « tondeuse » n’était pas adaptée au composteur de la ville car réservé aux seuls déchets verts « propres », c’est-à-dire issus de la cuisine et de la préparation des légumes. Les deux trappes situées de part et d’autre permettant seulement d’extraire le compost, il fallait obligatoirement passer par dessus et une fourche-bêche n’est pas manœuvrable.
L’achat d’un ressort « Brass compost »
C’est en 2014 que j’ai trouvé chez Leroy Merlin un outil génial constitué d’un simple ressort d’environ 1 m de long pour 17 cm de diamètre (image ci-contre). Ce qui m’a permis d’améliorer mon compostage. C’est un produit de chez REVEX dénommé BRASS COMPOST. Il suffit de l’enfoncer par rotation puis de le relever sans tourner pour remonter du fond du composteur les matières qui y étaient tassées. En « piochant » ainsi une vingtaine de fois, tout le compost en aéré et homogénéisé. Les vers de terre n’en souffrent pas et en renouvelant l’opération une fois par semaine, on peut constater l’évolution rapide du compost. A l’occasion de chaque brassage je contrôle l’humidité du compost. Si nécessaire, j’y verse un petit arrosoir.
Lorsque je dois faire un prélèvement, je ne brasse pas jusqu’au fond pendant 2 à 3 semaines histoire de ne pas avoir de matières non décomposées au niveau des trappes d’extraction. Je ne vide jamais complètement le composteur et y laisse au moins 20 cm d’épaisseur (la hauteur des trappes).
L’achat d’un ressort « Brass compost »
A chaque extraction lors du compostage. Et avant de l’utiliser, je mets le compost dans une brouette quelques heures au soleil. Les vers n’aiment pas ça et se réfugient au fond. Je récupère alors le compost en surface et je remets les vers dans le composteur. En effet, les vers de compost sont bien plus heureux dans le compost que dans la terre et le nombre de vers y reste le plus important possible.
Le composteur en bois et sa dégradation avec les années
Le gros composteur en bois a montré des signes de dégradation en 2014 et commençait à s’effondrer fin 2015. Début 2016 j’ai donc réalisé un nouvel ensemble de bacs en matériaux composites en prenant en compte mon expérience passée :
- Trois bacs pour les déchets du jardin, permettant ainsi d’avoir deux bacs de déchets verts en cours de décomposition et un bac de déchets bien décomposés, prêt à l’emploi. Chaque bac mesure 70x100x70 cm)
- Un bac pour le terreau de feuilles, un peu plus petit (70x70x70 cm)
- Les bacs ne font que 70 cm de profondeur et sont munis d’une porte amovible afin de faciliter l’extraction du compost
- Enfin, j’ai fait en sorte de pouvoir circuler tout autour du composteur pour faciliter l’entretien.
Un silo pour faire du terreau de feuille
Je ne serais pas complet si je ne parlais pas du terreau de feuille : en 2010, j’ai ajouté un silo pour les feuilles de tous les arbres du jardin (cerisiers, pommiers, mirabellier, catalpa…). Vu le peu de poids des feuilles, je me suis contenté d’un grillage de 1,25 m de haut sur 1m de diamètre tenu par quelques fers à béton et un géotextile pour que les feuilles ne passent pas au travers des mailles. Un petit m3 de capacité… Comme pour le reste, je mouline systématiquement à la tondeuse tous les apports de feuille. Ainsi, c’est au moins 5 fois plus de feuilles que je peux stocker sans devoir attendre que ça tasse naturellement.
Dans ces conditions, il faut au moins une année pour obtenir un terreau de feuille suffisamment fin. Criblé, j’utilise ce terreau pour la réalisation de mes semis, aussi bien en terrine qu’en pleine terre, que ce soit pour les tomates, les salades, les cucurbitacées… Comme ça marchais bien, je me suis mis à récupérer toutes les feuilles des arbres alentour, au grand soulagement de mes voisins et voisines qui pouvaient ainsi se dispenser de plusieurs voyages à la déchèterie.
Traiter le volume de déchets
Du coup, mon silo pour le compostage est devenu insuffisant vu le volume à traiter. Depuis 2014, je réalise donc à l’automne un andain dans ma serre. Recouvert d’une bâche et régulièrement arrosé tout l’hiver, il a diminué de moitié au printemps. Je débarrasse la serre au mois d’avril afin de faire la place pour les cultures qui supporteraient mal le climat messin (poivrons, piments, aubergines…). L’image ci-contre représente un andain partiellement baché de 5 mètres de long sur 80 cm de large et 40 cm de haut.
Au printemps, le refus de criblage est remis dans le bac à feuille.
Voici les règles d’usage que je pratique
- Composter tout ce qui pousse dans le jardin, y compris ce qui est monté en graine ou flétri, et même les racines de liserons ou de pissenlits (je sais, on dit qu’il ne faut pas le faire…)
- Éviter les déchets épineux, tels que les rosiers et les ronces (ça pique ou ça blesse quand on met les mains dans la terre)
- Éviter les déchets de résineux tels que les thuyas (je trouve que ça ralenti le compostage)
- Broyer systématiquement les végétaux avant de les mettre au compost. J’attends que le tas soit suffisamment important pour justifier le passage de la tondeuse. Les racines des mauvaises herbes en profite pour dessécher
- Mélanger le vert et le sec à cette occasion.
- Éviter d’introduire de trop grandes quantité de tonte de pelouse dans un bac. Je trouve que c’est plus efficace de s’en servir en paillage
- Utiliser plusieurs bacs, ne serait-ce que pour en avoir un pour le stockage du compost mûr (ne plus y réintroduire des végétaux verts en attendant son utilisation)
- Brasser régulièrement, surtout quand il fait chaud ou que le compost chauffe sous l’action de la fermentation. Les vers n’apprécient pas l’excès de chaleur
- Ne pas laisser le compost à nu, été comme hiver et mettre un couvercle ou une bâche
- Maintenir humide, surtout en été ou en phase de fermentation importante
- Ajouter au compost les boues issues du filtrage du purin d’orties ou de conssoude (mais ceux de la tanaisie)
- Récupérer les vers lors d’une extraction de compost et les réintroduire dans le bac qui semble en avoir le plus besoin
- Lors de son utilisation, enfouir le compost susceptible de contenir des graines de « mauvaise herbe ». Une tranchée remplie de compost ravira un rang de courgette ou de buternut
- Cribler à l’aide d’un tamis fin (3 mm) le compost de feuilles afin d’obtenir un terreau très fin. Comme pour les vers de terre, je remets dans le bac toutes les larves de citoines ainsi que tout le refus de criblage
- Stocker en sac le terreau de feuille légèrement humidifié dans un local frais et noir. Le terreau pourra être utilisé toute l’année pour la réalisation de semis
- Entretenir de bonnes relations avec le voisinage en leur proposant de les débarrasser de leurs déchets végétaux. Une salade, quelques tomates ou courgettes sont une juste compensation… Pour ma part, je récupère les tontes de pelouse, d’élagage et de chute de feuilles de plus de 4000 m² de jardins !
J’espère que cet article sur le compsotage par Jacques HERVE vous a plu, vous pouvez recevoir d’autres conseils et astuces pour votre potager en vous inscrivant à la lettre d’information du blog
je n’ai pas de vers mais uniquement des cloportes mais en masse. Pourquoi ?
Merci
Suis pas spécialiste de l’écologie du cloportes. Mais à en juger par la manière dont ils prospèrent même dans les meilleurs hôtels de New-York je présume qu’ils on trouvé chez vous aussi un environnement à leur convenance. Sans doute chaud et plutôt sec. D’où la suggestion de plus humidifier et ajouter des vers de fumier (quitte à en acheter chez Décathlon ou ailleurs) qui ont, eux, une capacité faramineuse à supporter des environnements plus qu’humides.
Bonjour,
A raison d’une dizaine de pots de fleurs dans ma maison, le volume de compost que je vais produire sera largement supérieur à mes possibilités d’utilisation….
Je vais produire 1m3 mais utiliser 50 litres maximum.
Quel est est le circuit prévu par la loi ( applicable au 01/01/2024) pour que je puisse évacuer mes excédents de compost ?
Ouaip… on peut se consoler comme ça . Et même se dire qu’on a de meilleures récoltes grâce à sa. Ou, si on est un maniaque du gazon top top imbekkkkkappple sans la moindre feuille en goguette que c’est une matière de rationaliser son addiction à l’ordre.
Mais pour qui pratique depuis des années le laisser faire (les vers de terre et autres colambole) en se contentant de semer, planter et récolter, et arracher quelques advantices de loin en loin, c’est du pur masochisme. Voire de l’éberluement de voir tant de gens autant se compliquer la vie pour ce qui peut-être si simple. Car qu’il s’agisse d’un balcon ou d’un jardin, le « bordel » ça marche… tout seul. La seule contrainte ètant de renoncer à tout maîtriser. Car, c’est vrai que si humus et biodiversité sont les mamelles du fainéant, il n’obtient pas toujours ce qu’il veut là où il veut. Encore qu’il suffise souvent de récolter plus jeune ce qui prolifère en excès pour laisser s’exprimer les autres. Mais j’avoue quelques échecs. Tel avec les artichauts dont, sur un sol excessivement drainant et calcaire, qui plus est en plein cagnard l’été et glacial l’hiver, malgré plusieurs années d’apport de paille et autres engrais vert et même de crotin, aucun plan n’a survécu.
Même que je suis preneur de tous conseils d’expert S’ artichauts dont ma chérie raffole.
Que de science et savoir faire pour une pratique pire qu’inutile (sauf pour la poignée de terreau à semi) puisque source de méthane perdu alors que le paillage avec les déchets verts fait merveille en se donnant bien moins de peine. Surtout s’agissant des adventices qu’il suffit de laisser pourrir là où on les arrache (sans le moindre effort grâce au paillage permanent).
Bonjour Alain,
Je pense que ce sont des pratiques complémentaires au contraire entre ce que vous proposez et le fait de réaliser un compost. Personnellement, je pratique les deux méthodes « compostage en surface » mais aussi le compost car, c’est toujours utile d’avoir de la matière bien décomposé prête à l’emploie. Par exemple, comme vous le suggérez pour les semis mais aussi en guise d’appoint durant la saison, certaines plantations etc …
Merci à vous pour votre commentaire intéressant
Amicalement,
Yannick
Tamisage du compost :
Idée interessante et gratuite, récupérer les grilles de ventilateurs. Ils sont bien ronds, incurvés et leur taille est facile à manipuler. le tamisage est très facile.
Et hop ! faites un tout aux encombrants ou à la décheterie.
MERCI. Enous voilà une idée intelligente comme je les aime. En plus on peut garder le pied, le moteur et les pales pour les trieurs à olives, graines…
Très bon article.
Bonjour et merci de nous avoir parlé du » brass compost » . Un outil génial avec lequel on aère le compost sans difficulté .
bonjour,
étant passionné de jardinage,pour ma part j’utilise mes poules pour remuer mes 4m3 de feuilles que je met en automne et que je récupère au printemps tous ça bien enrichie vous l’aurez compris.sinon j’ai évidemment des bacs à compost pour composter mes 5 tonnes de fumier de cheval.bon jardinage à tous.
5 tonnes ! C’est plus du jardinage. Ou alors pour colonie de vacances.
Salut Yannick et Jacques !!
Voilà un article bien détaillé et très intéressant. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
Jacques, figure toi que j’ai trouvé un petit filon pour récupérer des feuilles de façon très concentrée afin d’éviter de faire beaucoup de km. Au club de jeu de longue (jeu de boules pour ceux qui ne connaissent pas)ils ont une dizaine de platanes. Sur un espace très restreint j’ai de la matière à foison. Je n’ai jamais vu autant de feuilles de ma vie sur une surface de 500 m2 environ. En plus le vent m’aide un peu en faisant des tas. C’est très pratique et en plus c’est près de chez moi. Il y a encore pas mal de feuilles vertes qui sont encore sur les arbres. Je vais m’en servir pour couvrir mon jardin potager.
Mais vu la quantité, je vais en réserver pour faire du compost.
Ceci dit, j’aurais une question. Certains disent que les coquilles d’œufs sont excellentes pour le compost. Mais qu’elles sont longues à se décomposer !! Il m’est venu une idée. J’ai commencé à les broyer avec le thermomix. Je ne sais pas si c’est une bonne idée. Quel est ton avis Jacques ?
Pour l’instant, j’ai deux composteurs de 300 litres chacun du même genre que le tien de la ville. J’ai aussi un espace cloisonné sur les deux cotés et à l’arrière, ouvert sur le devant.
Je pense que je vais garder un des deux bacs de 300 litres pour entreposer le compost bien décomposé. Mais il va falloir que je crées un autre bac car j’ai tellement de matière à ma disposition qu’à un moment donné ça va faire juste.
Jacques quand tu dis que la tonte est plus utile pour le paillage je suis tout à fait de ton avis.
Voilà quelques petits commentaires que je tenais à émettre.
Bonne continuation à tous les deux !! A bientôt !!
Des rats font des galeries sous mon composteur et viennent se nourrir des déchets… J’envisage de poser mon composteur sur une palette et de poser un grillage fin (grillage à poules). Qu’en pensez-vous ?
De d’abord cesser d’y mettre des déchets animaux (viandes et autre) car ce sont surtout eux qui led atirent. Et si vous n’en mettez pas… cherchez la cause ailleurs : proximité d’un égout, légumes entiers (carottes, pommes de terre…).
Bonjour,
Merci pour tout ces bons conseils, par contre il y a une phrase que je ne comprends pas :
« Ajouter au compost les boues issues du filtrage du purin d’orties ou de conssoude (mais ceux de la tanaisie) »
doit on comprendre : « mais PAS ceux de la tanaisie » ou bien est-ce autre chose ?
Merci d’éclairer ma faible bougie.
Bonne continuation.
Charlotte
Bonjour,
Très intéressant la façon de composter! Je viens d’étaler 20 cm de feuilles de taille de haies dans ma serre; faut-il que je les recouvre d’une bâche tout l’hiver pour maintenir l’humidité et accélérer la décomposition?
Merci de vos réponses.
Bernard.
Je dépose chaque automne 15 à 20 cm de feuilles mortes que j’arrose plusieurs fois pendant l’hiver.
Au printemps, les feuilles ont disparu, digérées par les micro organismes du sous sol.
Mais avant, j’ai récolté environ 10 kg d’agarics (ou psalliotes) qui sont particulièrement succulents.
A bientôt.
Yvon.
Les champignons… en voilà une bonne raison de composter ! Vous avez ensemencer avec du blanc ou ils sont venus spontanément ?
Bonjour Jacques et merci pour ces conseils.
J’ai beaucoup d’arbres dans mon jardin et je pensais acheter un broyeur pour la taille pour accélérer la décomposition. De ce que je comprends, vous passez les branches à la tondeuse. Pouvez vous m’en dire plus ? Comment procédez vous exactement ?
Olivier
Vous dites de ne pas mettre trop de tonte de pelouse et d’autre part vous récupéré celles des voisins. Qu’en faites vous? il me semble que le paillage n’en demande pas régulièrement.
bonjour,
merci de partager vos conseils ! on ne trouve pas ce genre d’informations en général ! J’ai pour ma part 2 composteurs : un fait maison, mais qui commence à lâcher (il a 2 ans) et un autre acheté au magasin. Je prévoie de m’en procurer un autre bientôt. Je trouve le composteur du magasin plutôt grand (360l) mais je cultive mon jardin sérieusement depuis cette année seulement. Du coup je n’ai pas du tout utilisé le compost disponible pour le moment (les légumes ont super bien poussé quand même, et ça continue!). Pour ce qui est des vers, je ne peux pas dire s’il y en a beaucoup ou pas car je demande à mon mari de le mélanger (j’avoue c’est très galère!). J’avais fabriqué un outil pour ça, trouvé sur internet, fait tout simplement avec une longue tige filtée, mais on trouve que ce n’est pas très pratique. Le ressort à l’air plus efficace !
Merci également à Yannick de partager ses précieux conseils !
Bonjour,
Merci pour tous vos bon conseils et partage d’expérience.
Vous avez étiqueté l’intérieur de votre compost ; A quoi cela correspond-il ? (je suis en recherche de bonnes idées, ici ça ne tourne pas du tout !)
Chez moi, je ne retrouve AUCUN vers dans mon compost (sans fond) formé de feuilles, déchets de cuisine, déchets de jardin etc… depuis 5 ans. Je le retourne, rajoute des feuilles de consoude et l’humidifie environ tous les mois et demi. Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas de vers ? La décomposition est très lente, mais j’ai toujours pensé que c’était normal !
Bonjour Cindy,
Pour avoir des vers (Eisenia fetida), j’ai monté un petit composteur en briques (40×40) que j’emplis régulièrement de marc de café.
Les vers remontent du sol pour faire la fête et se reproduire. Résultat, j’ai des quantités de vers que je prends par poignées pour les placer dans le grand composteur.
Et j’ai ainsi des vers partout où il le faut.
S’il fait sec, il faut, bien évidemment, arroser.
A bientôt.
Yvon.
le marc de cafe est un activateur de compost tres bon
bonjour, j’ai acheté des vers en magasin de pêche… j’en ai mis 2 boites dans le compost et un par bac de permaculture qui font 2.40 sur 1.20 m sur 0.45 de haut
et au bout d’un an cela grouille de vers….j’ai du classé mes bacs XX tellement il y a d’orgies ..lol