Bonjour à toutes et à tous, Aujourd’hui, je ne vais pas vous donner d’astuces, de conseils ou vous parler d’un livre de jardinage ! Non, je vous propose de partager autour de notre façon de jardiner au naturel mais aussi pourquoi nous jardinons de cette façon.
J’ai retrouvé dans un dossier de mon ordinateur une vidéo que j’avais tournée en début de saison et que je n’avais jamais pris le temps de publier sur le blog.
Dans cette dernière, j’explique mon principal moteur qui me pousse à n’utiliser aucun, j’ai bien dit aucun produit dans mon potager (qu’il soit naturel ou pas). Bien entendu, je suis également pour la préservation des sols, de la vie biologique, des grands principes de la bio-attitude … mais dans cette vidéo, je parle d’un point de vue personnel :
Qu’est ce que cela m’apporte de jardiner bio et naturel ?
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Bonjour Yannick,
Super vidéo ! Je suis tout à fait d’accord avec toi, quel plaisir de manger ses tomates cerises (ou tomates tout court d’ailleurs :p) directement sur le pieds sans se soucier du lavage 😉
Bonsoir Yannick et merci pour cette nouvelle vidéo !
Ma passion du jardinage m’a été transmise par mon papa; je me souviens quand j’étais petite que j’adorais être au potager avec lui et j’adorai croquer les légumes sur place (les carottes quel délice !!)….quel bonheur aujourd’hui de se retrouver au petit matin, sans bruit dans le jardin que le gazouillis des oiseaux et de cueillir ses légumes tous frais…
Je partage ton point de vue Yannick et je pense que le plus important est de se sentir bien dans son potager, d’être en accord avec Mme Nature et de la respecter….elle nous le rend bien !
A bientôt
Merci Yannick, je partage totalement ton point de vus, rien de tel que de produire des légumes sans produit chimique, quelles saveurs hummm
Tout a fait d’accord, Yannick! Le meilleur dans le jardinage est dans le plaisir qu’on en retire et d’apprendre au fur et a mesure. La beaute d’un potager n’est pas que esthetique, bien au contraire et les pelouses de nos voisins sont tristounettes honnetement mais chacun sa prairie et les plaisirs (ou pas) des soit-disantes « mauvaises » herbes !
en tous cas, grace a tes conseils, j’ai deja fait 1 plan pour l’an prochain… vivement le printemps!!! et merci pour ton partage sur le blog et toutes ces videos.
Merci à vous Yannick pour votre blog encourageant !
Je n’ai pas eu beaucoup de chance avec les tomates que j’avais semées
( pour la première fois)!
Je ne me laisserai pas décourager pour autant. Je vais m’informer plus sérieusement et suivre les conseils de personnes avisées.
A bientôt
Bonjour Yannick,
Bonjour tout le monde.
Je suis moi aussi d’accord avec tout ce qui est dit plus haut : je ne cherche pas la quantité, mais mettre de bons produits à table. Cependant, j’ai commencé tard et je le regrette, car mes enfants sont ados déjà. C’est vrai qu’en travaillant, avec toutes les occupations quand les enfants sont petits, on ne voit pas ce problème ou on connait mal les produits. On nous dit de manger cinq fruits et légumes par jour, c’est ce que j’ai fait sans savoir qu’ils étaient remplis de pesticides. Il faut donc préciser cinq fruits et légumes sains. Aujourd’hui j’ai des carrés de potager, mais je dis bien à mes enfants de faire de même pour les leurs.
Merci Yannick.
Bonne continuation
coucou Yannick!
ca y’ est, je me lance au potager!! En automne!! Peut etre pas le meilleur moment pour débuter,
mais ayant accouché cet été, je n’ai pas eu le temps avant!!
Personnellement, si je fais un potager c’ est pour une question tout d’ abord de qualité, de gout mais aussi de budget!!
pour les enfants aussi, cela est un reel plaisir de venir m’ aider.
Le rendement importe peu car rien ne vaut de bon légumes produit par soit meme!
Merci pour tes conseils et bonne continuation!!
Bonjour Yannick
je suis maintenant un jardinier amateur depuis de nombreuses années, et je me suis « fait » tout seul notamment en lisant les livres qui ont trait au jardinage, qui ne manquent pas d’ailleurs. Je partage ton point de vue concernant la culture potagère dite bio bien que personnellement je préfère parler de naturelle.
En effet je fais pour la plupart de mes légumes mes semis moi même, je les mets en terre et j’arrose. Je ne traite jamais, pas même de la bouillie bordelaise.
Par contre pour être tout à fait honnête, j’enrichis autant que faire se peut chaque année la terre de mon potager, car si la terre donne, il faut savoir donner en retour. Cette année j’ai eu la bonne fortune de me procurer du fumier de mouton et du fumier de cheval, et je dois dire, non sans un brin de fierté qui pourrait passer pour ridicule, que je n’ai jamais eu de légumes aussi beaux et gros et abondants.
Malheureusement revers de la médaille, sur les 80 pieds de tomates d’espèces diverses que j’avais repiqués, une vingtaine ont été atteints d’une maladie qui les a littéralement séchés sur pieds. Sur tout ce que j’ai planté, concombres, aubergines, poivrons, piments, courgettes, courges, oignons, pommes de terres, salades etc… seules les tomates ont été atteintes . C’est la premiere fois que je subis un tel désastre. J’ai pu observer également ce phénomène dans le potager de mon voisin. Je n’ai pas encore diagnostiqué cette maladie et sa cause. D’où mon intérêt pour tous les conseils pour guérir ( c’est bien ) mais surtout prévenir ( c’est mieux ) ce genre de phénomène malvenu. Voilà en bref ce que je voulais dire, nonobstant le fait que s’il existe une bourse aux graines je serais fortement preneur, pouvant moi même fournir des graines.
Bien amicalement.
Réponse à ERIC,
C’est exactement ce que je dis autour de moi : » je ne fais pas du jardin bio, je fais tout simplement du jardinage au naturel sans aucun pesticide. «
Bonjour Yannick,
Cette vision du jardinage n’est autre que le respect d’une nature dont nous faisons partie et avec laquelle nous voulons vivre en harmonie, sans la détruire.
Et elle se débrouille très bien sans nous: au printemps nous avons été envahis de pucerons: l’althæa en était noir! Je les ai traités comme d’habitude au jet d’eau et à l’éponge imbibée d’eau savonneuse. Alors que je commençais à me décourager, une multitude de coccinelles est venue s’installer et nous avons eu le plaisir de voir tous les stades de sa reproduction, les larves de toutes tailles galopant gaiement en tous sens: en une semaine, tout était nettoyé!
Un tout petit jardin permet quand même de grappiller et de ne prendre que la quantité de fruits ou légumes dont nous avons besoin, toute fraîche et saine. Leur goût est incomparable et curieusement, nous remarquons que nous avons moins envie de viande à côté de notre assiettée si appétissante. Mais nous avons encore bien besoin de conseils pratiques alors bravo pour votre blog.
Cordialement
Bonjour Yannick,
En fait, en gros, je te rejoins sur ton point de vue. Pas question de retrouver dans mon jardin et dans ma récolte les résidus de pesticides ou des plants OGM. Je veux des fruits et légumes bio qui ont du goût, les plus sains possible et pour le rendement du jardin et bien c’est la nature qui décide en grande partie dont la météo.
J’avoue: je grignote souvent mes tomates cerise au pied des plants par contre manger un radis sans le laver jamais. J’attire l’attention de tous sur le tétanos qui peut faire de sérieux dégât et qui peut s’attraper facilement en jardinant. Je tiens toujours mes rappels de vaccination à jour. Le rappel est valable 20 ans aujourd’hui. A l’adolescence, mon fils avec des copains, lors de vacances, avait mangé de la salade sans la laver, n’ayant pas d’eau sous la main. Résultat : tous malades avec vomissement. Je ne pense pas que la salade était bio pour être précis.
Suite au commentaire de Michel Schepers, mes tomates n’ont pas donné beaucoup cette année le mildiou ayant bien sévi. Par contre le mildiou est arrivé beaucouplus tard que chez le voisin qui est en non bio.
A +
Je partage totalement cette vision des choses. Les fraises, framboises ou tomates cerises ne sont jamais meilleures que mangées directement sur le pied (de la plante, bien sûr).
Mais j’entends un maraîcher (peut-être bio, je ne me souviens plus)dire « sur quatre rangs de carottes j’en laisse un pour les limaces », je me dis que ce n’est pas possible de laisser une partie alors que je n’ai que quatre carrés potagers. Quand je me renseigne en jardinerie au sujet d’une plante malade ou chétive, on me dit « il faut mettre de l’engrais, vous ne pouvez pas laisser cette plante se débrouiller toute seule ».
Je voudrais juste avoir le plaisir de la récolte même si elle est petite.
Par contre, avant d’essayer le potager je suis une jardinière à l’aise au jardin d’ornement et les « mauvaises » herbes (adventices est le mot politiquement correct), je les arrache à la main car elle prennent toujours le pas sur les plantes rapportées. De toute façon, je passe ma vie à genoux, au niveau de la terre, je ne peux pas être plus près.
merci Yannick pour cette vision naturelle
J’ai eu peur de me trouver en face de quelqu’un qui fasse l’apologie du jardinage bio en comparant les résultats du bio et du jardinage traditionnel. Ouf! Ce n’est pas le cas. Moi aussi, je me fous des résultats quantitatifs : ce qui compte est que mes légumes soient le plus sains possible. J’ai souvent des visiteurs qui sont étonnés de voir que je n’utilise aucun produit (sauf pour les limaces trop nombreuses) et qui constate avec désolation qu’une partie de la récolte sert de nourriture pour un tas d’auxiliaires. Ma philosophie est que tout le monde doit vivre et je l’applique dans la limite du raisonnable. Certes, il y a des années où certains légumes ont du mal à pousser. Cette année, j’ai eu une récolte de tomates saines nettement sous la moyenne. Je m’aperçois que c’est également le cas pour les jardiniers traditionnels. Tant pis! On fait avec. Et je pense que le bio doit passer par là…
meilleures salutations
Bonjour Michel,
merci à toi pour ton commentaire 🙂 Effectivement, je préfère la qualité à la quantité et je vois que nous avons la même façon de voir nos jardins ! C’est très intéressant ce que tu dis par rapport aux tomates car de mon côté, elles ont été assez en retard par rapport aux autres années et effectivement en moindre quantité. Cependant, je ne vais pas me plaindre car de nombreux jardiniers de ma régions (dont certains anciens qui jardinent de manière traditionnelle) ont été confronté au mildiou.
Merci encore à toi et à très bientôt
Yannick